Humm! Cette presse a flairé un filon qui s'inscrit bien dans l'air du temps et la nourrit sans scrupule. A savoir l'expansion des 2 roues, la confrontation "primitive" de protagonistes scoots/motos/autos issus d'on ne sait quel panel absolument pas représentatif dont on fait des adversaires.
Quel fabuleux ménage à trois elle a trouvé cette presse, qui nous joue un Vaudeville fait de mésententes bien tragiques, sur fonds d'intolérance, d'accidents et de carence des municipalités à organiser "préventivement" et non plus a posteriori les circulations, les parkings, et la convivialité des usagers qui ont tous le droit d'emprunter la chaussée, conformément à l'esprit défini par le terme de VOIE PUBLIQUE dans le Code Rousseau.

Je me rappelle, lors d'un colloque avec le premier magistrat d'une Cité d'importance il y a10 ans à mon retour en France, le vide rencontré par ma question pourtant évidente; quelle politique est mise en place par vos services pour intégrer la présence désormais exponentielle des 2 roues dans la Cité?
Rien! Un "séchage" monumental sur le sujet, aucune prise de conscience que le 2 roues n'était plus l'exclusivité du gamin de banlieue (que j'ai été aussi) mais un moyen de transport.

Pas de prospective, rien! C'est rageant. Et à défaut d'organiser, on taxe, et on dresse les usagers les uns contre les autres, tout doucement. Et ça commence par faire les choux gras des vautours! C'est révoltant.

Mais la colère ne résout rien...