Zoom sur le Litlanes.


Le Vatnsfjördur et sa pointe Est.

Entrée dans le Vatnsfjördur.


Et je retrouve le goudron un peu plus loin, pour l'arrivée au fond du fjord et à la ferme Flökalundur.
Camping, station d'essence, boutique... Encore une ferme qui tourne bien.
Le jeune homme qui me reçoit est très sympathique. C'est 1.000 euros pour le camping. Je lui demande comment est la route qui conduit à Latrabjarg, la très fameuse falaise aux oiseaux, une sinon la plus célèbre d'Islande. Il me dit que des touristes lui ont fait part ces jours de son très mauvais état.
OK. Je ne mets donc pas longtemps à me décider. je n'irai pas sur cette péninsule. Je vérifie sur la carte. les montagnes ne sont pas élevées -entre 300 et 450 mètres. Les oiseaux ne m'intéressent pas plus que ça. J'ai un regret pour les macareux, qui y sont en très grand nombre! Mais il faut parfois faire des choix. Dommage pour les macareux.
Du coup, je ne suis pas du tout obligé de rester là, bien au contraire. La route est désormais goudronnée. Le temps est splendide, profitons-en.
Je fais le plein... Et hop, erreur! Il n'y a qu'une seule pompe. La carte N1 me demande le numéro de pompe. Je saisis le chiffre écrit devant moi en gros caractères, le "2". Je vais pour me servir, et là, je comprends.... Le "2 est pour le diesel, et le "1" pour le "SP 95".... Bingo. Perdu! Je vais voir le p'tit gars. Il me dit que ce n'est pas grave, je dois juste attendre une demi-heure ou une heure... Et voilà. Je vous l'avais dit, une carte, c'est la perte de la liberté! Déjà, je dois me réapprovisionner chez eux, mais en plus, il ne savent même pas gérer les erreurs rapidement! Vous pouvez aussi acheter une deuxième carte, et utiliser le reste de celle-ci plus tard. Ben voyons! Je ré-essaye, des fois que.... "Error". Il me dit que c'est normal, c'est la suite logique. Je suis donc contraint, pour repartir maintenant, de racheter une deuxième carte. Je vous avais dit que je les haïssais. Je persiste, confirme et signe!

Sur ma droite, la 60 traverse le massif et file sur Pingeyri. J'y vais aussi, mais je veux suivre les fjords! Je prends donc la 62.
Je longe le Vatnsfjördur, et passe devant le débarcadère du ferry en provenance de Flatey, à Brjanslaekur.

A l'embouchure du fjord se trouve une magnifique plage de sable. Quelques moutons. C'est splendide!

En face de la plage, je vois très bien, au loin, les montagnes de la côte Nord du Snaefellsnes, à près de 60 km d'ici!
Flatey, entre les deux, que l'on aperçoit sur la photo.

Hésitation, réflexion, analyse de cette nouvelle situation. Moutons, je vous adore!

Il y a beaucoup de fermes le long de cette côte. Je viens de contourner la péninsule. Ici, Raudsdalur.

A gauche, de superbes plages de sable blond! Ou presque. C'est magnifique, et ça change du sable noir. En fait, c'est bien plus lumineux!




Et le Snaeffellsjökull au-delà des vagues! Il est à 75 km... Regardez cette brume en mer, au-delà de la petite île.



Cette côte s'appèle le Bardaströnd. J'adore vraiment ce magnifique front de mer.


Au niveau de Vadall, la route contourne une vaste baie. Et j'ai à nouveau droit à quelques tonnes et beaucoup de centimètres de gravier frai sur la belle route goudronnée. Mais ils sont fous ces Romains, heuuu, pardon, ces Islandais!

Inri Mulli. Juste après le contournement de la baie. Il n'y a plus de fjords maintenant.

Ces pointes en avant sont des avancées montagneuses séparant non pas des fjords, mais des baies. Peut-être de belles plages?


La montagne que je longe est une nouvelle merveille!


Au loin, un nouvel et monstrueux bastion avancé!

Admirez cette énorme coulée de pierres sur cette montagne! Je n'aurais pas voulu me trouver ici lorsque l'avalanche s'est déclenchée!



Il y a quelques sternes qui m'attaquent ici, mais j'ai mon casque! Ah ah...


Le bastion dont je vous parlais plus haut! C'est le Haukabergsfell, 573 mètres.

C'est ici que la route 62 quitte la côte! Elle va traverser le doigt inférieur du trident des fjords de l'Ouest.


Un canyon creusé par cette rivière. Tout est beau, partout où vous posez le regard.
Je passe en 5 minutes, alors que des jours n'y suffiraient pas!


Le Breidafjördur se dessine derrière moi. Ce sera ma dernière vision de la péninsule du Snaeffelsnes. On tourne la page...
La route traverse le plateau, pas très joli.

Et débouche sur l'Ösafjördur, le bout de la botte du grand Patreksfjördur.
En bas, à gauche, c'est la route 612, celle qui conduit à Latrabjarg, et que je ne prendrai pas.

En bas de cette montagne, la route 612.


Après être descendu sur les rives de l'Osafjördur, la route remonde vers un petit col.
Et là, je découvre à nouveau la magie offerte par certains cols!
Regardez bien ces deux photos. Elles sont prises exactement du même endroit.
Celle-ci vers le Sud-Est

Et celle-ci vers le Nord-Ouest.

Et la petite ville de Patreksfjördur qui apparaît en bordure du fjord de même nom.


Voilà. C'est ici que je vais sans doute camper.

C'est mignon.

Des peintures de pêche sur ce mur.
mais le camping est minable. Abandonné, seul, en plein vent. Pas un chat.
Vraiment aucune envie de monter ma tente ici.
Allez, Akitsu, la journée n'est pas terminée. On va filer au prochain fjord.

Adieu, Patreksfjördur. ce fut court, mais beau!

Traversée du plateau séparant les deux fjords.

Apparition du Talknafjördur. Une très belle descente, mais bien goudronnée. C'est du gâteau!


Et la petite ville de Talknafjördur fait son apparition le loong du fjord de même nom.

Vers la sortie du fjord.

Pendant la descente vers le fjord.

Et voilà. Vers l'embouchure.

En approche de la petite ville.


Finalement, le camping est à l'autre bout de la ville. Très propre, très bien.
Il y a du monde, pratiquement que des Islandais.
C'est samedi soir, il y a ceux qui sont en vacances, et ceux qui sont en week-end.
La responsable est un vrai garde-chiourme. Elle est responsable, et elle le fait voir. Elle est rigolote, avec son carnet de souches à la main. Elle parcourt le camping sans arrêt.
Pas grave, au contraire. Comme ça, tout est parfait.
La cuisine est la plus incroyable cuisine que j'aie jamais vue sur un terrain de camping. Le luxe total.
Absolument inimaginable. Beaucoup mieux de bien des cuisines de particuliers.
Je peux m'y installer pour trier mes photos, et je ne m'en prive pas.
Une seule ombre au tableau: le soleil, qui me gêne énormément pour bien voir les photos.
On ne peut pas tout avoir, je vais me contenter du soleil!

Et voilà.
Encore une journée sacrément remplie, mais il le fallait, car ça m'étonnerait beaucoup que ce beau temps continue...
La météo annonce jusqu'à mardi, se couvrant progressivement à partir de dimanche soir. C'est bien pour ça que je ne veux pas traîner!
Je voudrais terminer ces fjords de l'Ouest avant que la pluie ne revienne!
541 photos. 222 km
Depuis le départ, 13.318 km
Depuis le départ, 32.555 photos
Compteur Akitsu, 27.329 km
Moyenne quotidienne depuis le départ - 137 km
Moyenne quotidienne depuis le départ - 336 photos