Dernier regard sur cette belle plage. Direction le glacier maintenant!


Il y a des cygnes sur ce lac. De superbes cygnes sauvages. Que c'est beau!

Plusieurs se font suite, les montagnes se reflétant dans leurs eaux. La taille des fermes vous donnent une vague idée de la taille des montagnes au pied desquelles elles sont adossées.

La mer est sur ma gauche.


Il s'agit ici d'un zoom sur les montagnes de la photo précédente.


Quelle pyramide splendide. Une forme presque parfaite.

Détail sur la pointe...

Le pied de la montagne semble très nourricier, car de nombreuses fermes se sont installées tout du long, sur toute la péninsule.


Une très longue ligne droite dans la plaine. J'ai du mal à obliger Akitsu à s'arrêter en plein élan pour faire cette photo! Il y a ces petites fleurs blanches un peu partout, les mêmes qui poussaient en Irlande sur la tourbe. La fleur ressemble un peu à celle du coton. C'est magnifique, dans le vert des prés.


Au loin, j'aperçois ma route qui va prendre de l'altitude pour contourner ce bastion et poursuivre vers la pointe.

Une cascade tombant des hauteurs. Remarquez, l'inverse serait très curieux, quoi que. Il y a une cascade en Islande, je ne sais plus laquelle, qui permet d'observer ce curieux phénomène où, lors de grosses rafales de vent dans le bon sens, l'eau est repoussée vers le haut... Mais je vous rassure, elle finit toujours par retomber!


Zoom sur le Snaefellsjökull. A droite, la route 54 continue vers Olafsvik, sur le littoral Nord de la péninsule. Pour ma part, je vais à gauche, sur la 574, vers Anarstapi.


Au croisement avec la 574, vous pouvez admirer cette cascade. C'est la Bjarnarfoss.

La montagne en arrière est très impressionnante, et attire mon regard. Elle est entièrement lisse. Enfin.... comme si quelqu'un avait broyé la roche et déversée en un immense tas de graviers avec une immense pelle mécanique. Ou bien un dieu s'est amusé avec ses mains et en a déversé le contenu comme ça!

Je fais un zomm sur cette pointe acérée qui ressort.

La voilà. Une partie plus dure qui a su résister à l'érosion environnante! Oh, fantastiques montagnes Islandaises!

Comme toujours dans ces plaines d'Islande, l'immensité est là. En roulant à 80 km/h, vous voyez les montagnes avancer lentement dans votre champ de vision. Et ma foi, je n'aimerais pas faire le chemin à pied, car il doit paraître bien long! C'est le genre d'endroit ou tu dis "Chérie, on est arrivés, regarde, c'est là-bas", et 4 heures plus tard, elle te répond "Dis-moi, on marche sur un tapis roulant qui tourne en sens inverse, ou quoi? On n'a pas avancé d'un pouce!". C'est ça aussi, l'Islande....



Bjarnasfoos à nouveau, mais sous un autre angle, permettant de mieux apprécier la chute!


Une fois ce massif contourné, me voici face à une nouvelle plaine. Et une nouvelle montagne, de celles que je préfère entre toutes. Les montagnes couronnées colorées!

La nouvelle plaine qui se termine à Anarstapi.

Les plus grosses roches ont dévalé la pente. L'herbe arrive à pousser par endroits jusqu'à la muraille sommitale. Quelle merveille!

Une autre terrible pyramide se dessine dans le lointain!

Le glacier du Snaefellsjökull, avec ses mamelons pointus. Un Islandais me dira deux jours plus tard qu'il le voit régresser d'année en année à une vitesse incroyable, et qu'à ce rythme, il est certain que dans dix ans, il n'y aura plus rien!
Connaissez-vous le livre "Voyage au centre de la terre" de Jules Verne. Un livre que j'ai lu plusieurs fois, et qui m'a fait rêver, rêver.... Pour aller au cenhtre de la terre, le personnage principal se rend en Islande et descend par le cratère d'un volcan. C'est celui-ci! Si vous n'avez pas lu ce livre, alors courrez le chercher à la bibliothèque de votre ville, ou achetez-le! C'est une pure merveille.


Un champ de laves apparaît maintenant, absolument magnifique, près de Budir. C'est le Budahraun (Hraun = champ de laves)


La route s'élève, permettant de découvrir l'immense plage de cette baie, et la plaine qui la jouxte. On reconnait la superbe montagne colorée que je vous présentais plus haut.

D'ici, on découvre la péninsule du Snaeffelsnes dans son intétgralité. Au second plan, le petit monticule est le Budaklettur, le volcan près de Budir. Je voulais y aller, mais ce sera finalement pour un autre voyage!

La montagne surveillant Anarstapi, et qui fait la pointe Sud de la péninsule, juste au-dessous du glacier.
Me voici donc arrivé à Anarstapi. Ville minuscule, le camping est facile à trouver. On le voit de loin. Un chemin de très mauvaise qualité en fait le tour. Les sanitaires sont de très mauvaise qualité, sales, en partie cassés. Le camping est moche, voire très moche. Pas de réception. Je questionne un couple de jeunes en train de monter leur tente. Ce sont des Belges, mais ils ne parlent pas le Français. La réception est en fait à l'hôtel juste à côté. Le gars est à peine aimable. Oui, il y a l'électricité sur le camping, allez voir, car je n'y suis jamais allé, me dit-il! Incroyable, je crois rêver! Je retourne voir. Il reste une prise. Je dois par contre monter la tente près du "cagibis" -il n'y a pas d'autre mot- servant de sanitaire! Et le prix. 1500 pour une tente! Quoi? Le plus cher de toute l'Islande. Une femme me dit que c'est le même prix, quel que soit le nombre de personnes. Je n'ai donc pas de chance, mais c'est comme ça. Plus 450 pour l'électricité. Soit une facture de 1950 ISK (16 euros) pour un camping minable, sans eau chaude, sans douche -elle est en morceaux..., d'une hygiène en-dessous des normes -deux des quatre WC sont inutilisables tellement ils sont sales! Je n'ai pas le choix. C'est un parc national à partir d'ici, il n'y a donc aucun autre camping, sauf du côté Nord de la péninsule. Je prends, mais je note.... Donc voilà, mes amis, évitez à tout prix ce camping, c'est une horreur!

Pourtant terriblement bien situé, il pourrait, à peu de frais, être excellent! Les propriétaires sont des andouilles, c'est très dommage. D'ici, vous avez la totalité de la côte Sud de la péninsule sous les yeux. La vue est imprenable, un des meilleurs panoramas d'Islande, pour ma part!
Il est rempli d'Islandais en vacances. Ils semblent le trouver bien, mais j'ai remarqué que les Islandais sont très peu regardants quant à l'hygiène et la qualité de leurs campings. En fait, sur ce genre de campings, je vois très peu de touristes, surtout des autochtones. Je ne sais pas si je dois généraliser à partir de ma petite expérience, je ne crois pas, du moins, je l'espère!
Dans la soirée, un Français est venu me parler -il a vu ma plaque d'immatriculation- pour me demander comment est le camping. Je ne me suis pas privé pour le dissuader de s'y installer. Il est reparti. Cool, ils ont perdu 1.500 ISK grâce à moi! Voilà qui compensera un peu le prix de ma place...

La vue derrière moi vers ce bastion fortifié! Je vous l'ai dit, le cadre est d'une magnifiscence! Mais à cause de ce camping, je vais repartir demain matin, c'est clair! C'est pourquoi je ne vais pas aller randonner à Budir. Ils me font perdre plusieurs randos, car je comptais rester deux jours ici, tellement le nombre de balades à faire est important et intéressant.
Par contre, il n'est que 17 heures, et le temps est superbe. Je vais donc visiter les environs immédiats, pour rentabiliser au mieux le temps qui m'est imparti.

Le téton sommital du Snaeffellsjökull.

Je prends Akitsu et pars à Hellnar, le village situé juste à côté, à quelques kilomètres à peine. Ici se trouve le Centre d'Information du Parc National. Il est très bien fait, mais l'accueil est très froid. Le parking est indécent! Il ne m'est pas possible d'y risquer la moto. Je dois rester ici, en pleine pente, sur la route! Par contre, les photos sont très belles, notamment des paysans Islandais de la région, en noir et blanc, du début du 20ème siècle.
On voit au fond toute la péninsule. Comme à Anarstapi, le panorama est imprenable. Je voulais visiter le Centre avant sa fermeture. Maintenant, je redescends au parking que l'on devine en bas de la côte -sinon, c'est le plongeon..., car j'ai vu en y passant un très joli site naturel à visiter.

En passant, l'église de Hellnar sur la colline.

Me voici donc au parking. Il y a ici de superbes falaises. Les couleurs blanches sont dues au guano. Eh oui, elles sont occupées par des milliers d'oiseaux, et le bruit qu'ils font est effrayant. Rien qu'en regardant cette photo, ce vacarme me revient instantanément aux oreilles, comme si j'y étais!
Au loin, de l'autre côté de la baie, on reconnait la belle montagne colorée que j'ai longée tout-à-l'heure!

Derrière moi, le bastion d'Anarstapi.

Un sacré morceau aussi, celui-ci!

Descente vers la falaise. A pied, avec mon chargement: appareil-photo, caméscope... C'est très escarpé, évidemment.


On dirait les pages abîmées d'un bouquin. Je n'ai jamais vu de telles formations, mais c'est, une fois de plus, d'une très grande beauté naturelle!

Je ne parviens pas à vous reproduire le site sur photo. Il s'agit en fait d'une vaste cavité, comme une cathédrale, ayant plusieurs entrées et sorties vers l'océan, et même sur la colline, sous forme d'arches. C'est un site absolument superbe.

L'eau est absolument transparente. On l'entend pénétrer au fond, et on l'imagine ressortant de l'autre bord.

Et toujours, en toile de fond, la péninsule du Snaeffelsness.

Le mille-feuille, vu par-dessus.

Les oiseaux sont bien là. Quelle vie! Comme s'ils étaient punis, le dos au mur, sur quelques centimètres d'espace! La promiscuité, les cris... Le stress doit y être au maximum!

Vue vers le parking, et le tout petit port.

Derrière moi, la forteresse-phare.

Enfin, une vue de l'arche. Sur la droite, une cavité débouche comme une cheminée sur la colline.


Vers le Sud-Ouest de la péninsule. Au-delà de cette falaise, la côte est à nouveau plate. Elle est formée de la lave qui a dévalé les pentes du Snaefellsjökull.

La petite plage de sable noir juste au pied du parking.

Je retourne maintenant à Anarstapi. En arrivant sur la route principale, je ne peux résister à l'attrait de cette montagne-phare du bout de la péninsule.

Zoom vers les hauteurs. Une pointe plus dure, qui résiste davantage aux vents et aux gelures de l'hiver, pour le plus grand plaisir de mes yeux!

Au loin, la petite chappèle de Hellnar.

Quelques zooms sur le Snaefellsjökull et ses mamelons, ou plutôt ses têtons.





Budir et le Budaklettur, et la péninsule longée aujourd'hui.

Arrivée à Anarstapi par le Nord, cette fois. Sur ma gauche, le bas de ma forteresse, celle qui veillera sur moi cette nuit!

Vers son sommet.


Tout en haut. La végétation y est montée, jusqu'au sommet. Comme je vous le disais, une très belle citadelle.

La lave solidifiée en bas de la montagne!

Et voilà. Anarstapi, mon nouveau domicile.

Une statue à l'Islandaise, près des falaises d'Anarstapi. On la voit depuis le camping. Elle est constituée des pierres prises sur place. Très joli.

Un joli sentier conduit vers les falaises. je décide d'aller voir de plus près avant de retourner à la maison.

Les falaises sont vraiment superbes. Elles sont constituées, à leur base, de colonnes de basalte du plus bel effet!
Et constellées du blanc du guano déposé par les oiseaux, du plus mauvais effet...

Une grotte naturelle, du sable noir. Toute la beauté de l'Islande.


Détail sur la roche. Quelles forces gigantesques ont créé ces structures?

De l'autre côté, vers l'Est.


Je n'ose trop approcher du bord, certainement friable.

En tout cas, cette corniche est vraiment superbe, et je suis heureux d'être venu jusqu'au bord.
De toute façon, je sais que j'ai loupé des milliers de sites, car tout est beau sur cette île. Pratiquement!

Vers la statue de pierres.

Il y en a partout. J'aime beaucoup leur chant. Ils sont sympas, vous tournent autour à distance, se posent de préférence sur un monticule, ou un poteau, et chantent.

Rappelez-vous de l'arche de Vik, à Dyrholaey. On en fait tout un plat sur tous les sites traitant de l'Islande. Pour ma part, celle-ci est beaucoup plus jolie!
Encore une merveille naturelle.


Et comment trouvez-vous cette petite île surgie du fond de l'océan? Incroyable, n'est-ce-pas? Encore un prodige de Dame Nature!


Et plus loin, ces chapeaux de basalte, comme de petites tours de garde. Un festival de grâces naturelles, ce petit morceau de littoral Islandais.

Le premier est un chapeau à la mode des années 50... Le second est plutôt du genre haut-de-forme british.

Je plonge l'appareil-photo vers le bas de la falaise. Comme c'est beau, une fois encore. Un photographe pourrait bien passer sa journer à longer ce rivage, et remplir plusieurs cartes-mémoire...

Non, ce ne sont pas des alumettes!

Mais des troncs d'arbre, ce qui vous donne une idée de la taille des galets! Ces troncs proviendraient de Sibérie, après avoir passé des mois, voire des anneés en mer. Ce bois est absolument imputrescible. Les Islandais ont beaucoup construit avec ces trons d'arbre.

Le terrain de camping.

Dernier regard vers la péninsule, avant de rentrer sous la tente.


Encore une journée mémorable, une de plus! C'est sans arrêt, ici. Ce soir, la seule ombre au tableau est celle du camping. Heureusement, la beauté des lieux compense!

547 photos. 101 km
Depuis le départ, 12.764 km
Depuis le départ, 31.228 photos
Compteur Akitsu, 26.775 km
Moyenne quotidienne depuis le départ - 136 km
Moyenne quotidienne depuis le départ - 332 photos