... LA SUITE
Voilà un endroit typique. J'avance l'appareil photo, mais pas le pied! D'autant plus qu'il s'agit de roches friables, juste retenues entre elles par cette couche d'herbe.
A ce propos, le sol est très épais, et marcher sur cette herbe est comme marcher sur un trampolin. C'est fantastiquement agréable. Mais attention. Il y a dans cette herbe des millions, des dizaines de millions de grosses araignées avec un gros abdomen -je dis ça pour mes fils, ils adorent... Donc, attention, si vous voulez vous allonger! je ne sais pas si elles piquent, mais je vous aurais prévenu (e)(s). J'ai posé ma lourde veste à un endroit où j'étais obligé de repasser -il fait lourd, le ciel est laiteux, la luminosité blanche, les couleurs mauvaises. En la reprenant, il y en avait deux desuus! Je peux vous dire que j'ai secoué... Et c'est alors que je les ai vues. partout, il y en a absolument partout, c'est incroyable! peut-être se nourrissent-elles des millions de petites mouches?


Très très impressionnant!

Je ne suis pas allé au bout de celui-ci, à cause de la première partie... En plus, c'est très humide, il a plu ces derniers jours, et ça glisse par endroits. Et glisser ici signifie "dernière glissade"! Interruption définitive du récit.





Vous voyez ici l'aigle impérial laissé par la civilisation des Zhjtrolls lors de leur disparition au cours de la 49ème dynastie.

Détail sur l'aigle.
Je suis allé au bout de plusieurs avancées quand même... Presque à quatre pattes!






Je rencontre ici un monsieur d'environ 65 ans, voire plus. Il est Norvégien. Il habite Bergen. Il est photographe. Il a déjà publié un livre sur l'Islande, il y a 22 ans! Il me dit avoir vu un groupe de cavaliers descendre les gorges à cheval, dans l'eau. Le spectacle vu du bas me plairait également.



Evidemment, pas question de longer de si près! Je voulais passer quelques mètres plus haut, mais le sentier que je suivais était un sentier de moutons. Et très franchement, je ne suis pas passé là où ils passent! J'ai fait un détour.

J'ai bien pensé aller à saute-moutons de promontoire en promontoire, mais avec ma lourde veste et l'appareil-photo, j'ai trouvé que c'était un peu juste...

Sur le chemin du retour. A l'horizon, toujours l'immense champ de laves laissé par le Laki!




Admirez l'arche naturelle à gauche. Elle est superbe, et de taille importante!



Il faut bien observer pour repérer l'arche. On voit bien sûr le bas de la falaise de l'autre côté.




Entretemps, d'autres visiteurs sont arrivés.

Je vais essayer de faire quelques photos depuis le pont, pour avoir une autre perspective du canyon. je ne vpois aucun chemin permettant d'accéder à la rivière, tout est malheureusement clôturé!



Vers le champ de lave, le canyon étant à ce moment dans mon dos!

Les personnes en haut de la falaise donnent une certaine idée de la grandeur du site.

Retour sufr la route n° 1. J'ai mangé près du canyon et j'ai discuté une nouvelle fois avec le Norvégien. Il m'apprend que je peux joindre Landmannalaugar sans avoir à traverser une seule rivière, et me le prouve sur la carte. Il me reste donc un petit espoir d'atteindre ce site exceptionnel!
Ici, je suis monté sur un petit tas de lave. En regardant vers l'Est, d'où je viens. On voit toujours le petit rocher de Orrustuholl.


Vraiment immense!

Une énorme enclume est visible vers le Nord-Ouest!

Et le canyon d'où je viens est en face, cette partie sombre. Oui, je sais, il faut le savoir. Je le sais!

Il y a un peu de circulation aujourd'hui sur la route n° 1. JUe pense que je vais en avoir de plus en plus, les touristes débarquent plus nombreux de semaine en semaine.

Derrière Akitsu, le canyon, l'enclume, la lave...






Quelques kilomètres plus loin, l'aspect de la lave change. En fait, il y en a moins, et les morceaux sont beaucoup plus pointus.



Laufskalavarda.








D'autres pseudocratères comme dans le Landbrot plus au Nord.


La masse rocheuse de Hjörleifshöfdi apparaît dans ma ligne de mire. Une table rocheuse de 231 hectares, à 222 mètres d'altitude, dans le Sandur, tout près de la route, pas très loin de la mer dont on se rapproche de plus en plus.

A droite, vers le Nord!

Un bord de Hjörleifshöfdi. Impressionnante falaise de plus de 200 mètres de hauteur!

L'autre côté du vaisseau...


Des lupins ont été semés tout autour.

Ce temps laiteux m'enlève toutes les couleurs. Il fait sombre, c'est très curieux!


Vik, très facilement reconnaissable grâce à cette île, Reynisdrangar, qui lui fait face!

On reconnait tout à gauche Reynisdrangar.

Le champ de lave, parsemé d'herbe et de fleurs. On dirait une immense pampa.

Vision surréaliste vers Vik.

Les superbes falaise que la route n° 1 suit en approchant du village.

Et voilà.

La petite église. A droite, tout prtès du terrain de camping.

Le ciel est bien noir!


J'y suis. Camping pas terrible au niveau des sanitaires, eau tiède seulement, quand ce n'est pas complètement froid. Mais une grande salle commune, toujours ouverte. De l'électricité sur le terrain. Les propriétaires -que des femmes- sont extrêmement gentilles. C'est le camping sympa, beaucoup de passage, ambiance agréable de randonneurs, trekkeurs, cyclistes, qui mangent dans cette grande salle. J'aime beaucoup. Toutes les nationalités sont là, surtout Allemands, et Français, quelques Anglais.
Moins propre que le précédent, mais quelle différence! Pour moi, y'a pas photo!
Un jeune homme arrive dans le coin où je suis, pensif, avec son gros sac à dos, et regardant le ciel. je lui dis de monter sa tente tout-de-suite... En effet, c'est très noir là-bas, et il va pleuvoir. Il me dit que oui, mais que ce ne serait pas la première fois qu'il se prendrait une averse. Il est souriant, et me semble très gentil!

Je vais faire un tour en ville, et des courses. Je repère un café-restaurant qui fait Internet avec Wi-Fi. Mon rêve!
Il y a là un gars en vélo à trois roues, de Tchéquie. Il ne parle que l'Allemand, et n'a pas trop envie de parler... Dommage.

Au camping, j'entends une moto s'approcher de ma tente, puis plus rien. Puis, on m'appèle en Français. Je sors. C'est le motard. Michel, un Italien qui ne parle que quelques mots de Français, mais c'est tellement joli... Il voulait savoir où était le propio. Les dames sont parties se promener...
On discute au moins 20 minutes. En Anglais. C'est son premier jour. Il est arrivé en avion à Reykjavik, a récupéré sa moto -une belle BMW 1200 GS comme je les aime- qui est venue par bateau, et le voilà déjà ici. Il n'a qu'une semaine. Il est de Turin. Je devine que le temps -les heures qui défilent- est très impoirtant pour lui. Il doit avoir un boulot important en terme de stress, responsabilités. Il est formidablement sympathique. Le genre de personne cultivé, correct, poli, respectueux des autres. Bref, de l'éducation, du savoir-vivre. Il me dit avoir laissé sa femme et sa fille sur la Côte d'Azur, elles détestent le froid. Il vient tout juste d'avoir 50 ans.
Je le laisse monter sa tente.
Je m'installe sous la mienne avec le PC. Ah, de l'électricité! Et gratuite qui plus est, car la fille de la dame qui m'accueille me dit au téléphone ne pas me faire payer, vu que c'est juste pour un PC. Quelle gentillesse, j'aime beaucoup ça. Génial. Je peux travailler, recharger mes batteries, trier mes photos, bien chez moi dans ma maison! Sensationnel.
Michel part au restau. On discute encore un bon moment avant qu'il ne parte. Puis je m'attable également, mais chez moi, dans ma chambre. Repas de roi, et surtout repas de joie. Une bonne bière avec ça, petit cadeau que je me suis offert au super-marché. Il tombe quelques gouttes, mais rien de méchant. La pluie cesse aussi vite qu'elle a commencé... Je n'ai plus envie de ressortir comme je le voulais. J'irai demain sur Internet.
Beaucoup de mouvement sur le camping. Des gens arrivent. Un groupe dans le local commun, beaucoup de rires. C'est agréable.
Et finalement, j'éteins le PC à 2h30, heure Islandaise! Fatigué, mais tellement heureux! Même à cette heure, des Allemands passent près de la tente en parlant tout haut...
La seule chose qui medérange un peu, c'est que le camping est situé assez près d'une haute falaise occupée par un tas d'oiseaux. Décidément, je n'aime pas les oiseaux! J'ai entendu deux "flocs" sur la toile, si vous voyez ce que je veux dire. Et le guano ne représente pour moi aucun intérêt! Ils font un de ces bruits. Surtout une espèce, qui a le même cri qu'un chien en train de respirer fortement après une course. C'est ainsi que j'ai l'impression qu'un chien est en train de tourner autour de ma tente. Enervant de réalisme.
Mais tout ça ne m'empêche pas de m'endormir dès que j'ai mis le bonnet sur mes yeux... Ai-je vraiment terminé mon geste? Je n'en suis pas très certain....

585 photos. 162 km
Depuis le départ, 11.677 km
Depuis le départ, 27.230 photos
Compteur Akitsu, 25.688 km
Moyenne quotidienne depuis le départ - 142 km
Moyenne quotidienne depuis le départ - 332 photos

http://www.allersretours.com/Euro200...Euro_J082.html