SUITE...
Le château maudit...

La montagne de King Kong

Et encore d'autres champs de lave. C'est vraiment énorme, tout ce qu'il y aurait à faire, dans ce coin!

Et ce château aux dimensions démesurées, avec trois enceintes fortifiées successives. Presque imprenable. Aucune armée n'a jamais réussi à l'enlever...

Et la route redevient gravier! En fait, toute la partie terminale, la cuvette du fjord, est en gravillons, non goudronnée.
C'est une immense ferme, je pense qu'il s'agit de Hvannabrekka. Et je pense que "Brekka" veut dire "ferme", car je le retrouve à chaque fois en fin de mot, sur les pancartes près des fermes justement!

La base du château-fort dont je parlais plus tôt.

J'arrtive presque au fond du Berufjördur.

Le village de Berufjördur.

Et la minuscule église de Berufjördur

Magnifique descente en graviers. Vitesse limitée à 80 km/h. Pas besoin de me mettre de tels panneaux, je suis loin du compte!



Jeux de lumières...

Et voilà, j'y suis, au fond du Berufjördur. Le vaisseau terminal du Berufjördur n'est qu'une suite ininterrompue de murailles. C'est le Fossarfell, qui pointe à seulement 642 mètres!

Je passe sur la rive Sud. Vue vers la rive que je viens de longer.


Les cimes de la rive opposée, que je ne pouvais voir!

En plein vol...

Toute la famille se sauve en courant. Pas moyen de voler, il faut rester près des petits! Eh eh, fallait pas en faire....

Je remonte maintenant le Berufjördur vers la mer.


Bon, si toutes les routes à gravier étaient comme celle-ci, ça irait encore. J'arrive à rouler à 50-60. Ce n'est pas le rêve, mais ça va!



Zoom sur la précédente, juste sur la partie du bas.

Et maintenant, sur la partie du haut. Terribles murailles, comme je le disais.

Regardez la carte, et vous comprendrez. En fait, le Berufjördur forme une baie sur cette rive, c'est la Fossarvik, qui est fermée par le fameux château aux trois murailles dont je parlais plus haut.

Et en fait de trois murailles, chaque muraille est en fait un concentré de murailles très rapprochées!


La baie se termine par une petite plage de sable fin. En face, la rive du Berufjördur longée précédemment.

Sans commentaires... Comme s'il n'y avait pas assez de gravier comme ça!

Vue arrière vers le fond du Berufjördur. Au premier plan, c'est la baie Fossarvik.


Les sommets de la rive opposée. Le mon King Kong et compagnie...

Petits, petits, petits....

Eyjölfsstadir. Il y a un camping, mais j'avais décidé d'aller à Djupivogur.

Bon, je ne sais vraiment plus où donner de la tête, moi. Vers où on va? A gauche ou à droite?
Il y a de la circulation sur le fjord, cet après-midi, bien plus que sur ma route, et c'est tant mieux!



Et je retrouve le goudron sans graviers!

Sortie de fjord.


Sous les averses, parfois violentes, malgré le soleil. J'aime beaucoup. la seule chose qui me gêne, c'est de devoir essuyer sans cesse l'objectif!



Coup d'oeil arrière vers King-Kong.

En sortie du Berufjördur se trouve cette splendide montagne, d'un seul jet. Le Bulandstindur, 1.070 mètres! Les nuages persistent à s'accrocher à ses flancs.

Framnes

Les eaux limpides et calmes du Berufjördur

Non, ce n'est pas le mur d'une maison... mais une muraille bien naturelle!

Je viens de quitter la route n° 1, qui passe là haut. Je viens de tourner à gauche pour aller à Djupivogur, où je devrais bien trouver un camping.

Au loin, cette grosse pelle mécanique, comme on en voit si souvent dans les montagnes Islandaises!

Arrivée à Djupivogur.

Eglise de Djupivogur

Le port de Djupivogur. C'est adorable. Je suis instantanément conquis par ce petit village de pêcheurs.

Au loin, ce sont les montagnes qui font face à la mer avant l'entrée dans le Berufjördur.. Vous vous rendez compte? En fait, au bout de cette muraille se trouve le phare près duquel je discutais avec les motards Allemands ce midi!


L'hôtel Framtid. Cet hôtel gère également le camping que je viens de trouver. Et croyez-moi, c'est un camping, une fois de plus, comme je les aime! Tout simplement fantastique. D'une propreté époustouflante, avec cuisine, salle-à-manger, salon... Une pelouse tellement extra qu'on pourrait sormir dessus sans aucun matelas. Et parfaitement plate. Un rêve de camping.
Internet? Oui, en WiFi, à l'hôtel, avec votre PC, quand vous voulez....
Le prix? 750 ISK, soit... 6 euros! OK madame. Servez-moi donc deux nuits pour commencer...



Voilà. La tente est montée. Il est 17 heures. Café, Krisprolls, Nutella, je l'ai bien mérité.

J'ai eu des vues plus jolies... Mais je vous garantis que j'en ai aussi eu de plus moches!
Fantastique!

Sous mes yeux!

Après ma petite collation, je grimpe sur les rochers surplombant le camping. Oui oui... C'est facile!

Du haut, j'aperçois même le fjord suivant! En fait, la vue fait un 360 degrés, c'est un fantastique panorama!
Regardez la carte, il est indiqué!

Le phare que je disais moche est près de la pointe, là-bas!

Mon hôtel, à deux ou trois cent mètres.



Les fleurs sur le rocher.

Mon emplacement vu du rocher!

La même, sans le zoom!


Vers le Berufjördur. Vous reconnaissez sans doute King Kong...

Décidément, je suis tombé complètement amoureux de ces montagnes Islandaises.
Il est 23 heures. Je suis d ans le salon, à deux pas de ma tente que je vois. Vous connaissez donc le paysage que j'ai sous les yeux, le petit port, la montagne en face.
Une fois de plus, je suis comblé de joie. Demain, repos. Vacances. Dans ce site de rêve, je vais peut-être faire une petite grimlpette, pour changer? On verra bien. En tout cas, j'ai bien fait de partir ce matin sous la pluie!
Je suis extrêmement heureux de la façon dont j'ai préparé ce voyage, puisqu'il va en crescendo dans la beauté, la grandeur, la sauvagerie des paysages. Et c'est ce que j'escomptais, sans en être certain!
C'est avec une joie non dissimulée que je vais rejoindre ma tente, mon duvet et mon bouquin, et que je vous quitte!

Monotone, que disait l'Allemand.... Bof, que disait le Français....
Terrible, disait Jef...
Qui croire? Le mieux, c'est d'y aller vous-même, et de me raconter.

Au fait, vous savez quoi? 75ème jour, ça signifie que je suis exactement au milieu de mes vacances! Car j'avais prévu en gros 150 jours.
Franchement, ça passe à une de ces vitesses, je n'en reviens pas.

1143 photos. 130 km
Depuis le départ, 11.094 km
Depuis le départ, 22.554 photos
Compteur Akitsu, 25.105 km
Moyenne quotidienne depuis le départ - 148 km
Moyenne quotidienne depuis le départ - 301 photos