... suite
Pas de réponse! Va freiner là-dessus, tiens!

On ne lésine pas sur la couche de gravier, ici. C'est vrai que du caillou, ils n'en manquent pas. Des milliards de tonnes à leur disposition. Il n'y a qu'à se baisser!




Vers le fond du fjord. On va arriver juste à côté du tunnel.



Il crâne et ne veut pas me regarder. Je l'appèle...

Et voilà. Tout mignon.

Maman se décide à traverser. Au loin, la fumée de poussière soulevée par la voiture qui vient de me doublert. Heureusement, je ne vais en voir que deux ou trois. Je suis tellement seul que, très souvent, j'oublie de regarder dans mon rétro quand je redémarre. Et parfois, je devrais! Celà dit, les Islandais sont beaucoup moins "gnangnants" que les Anglo-Saxons. Vous savez, quand je prends des photos, et que je suis arrêté sur le bord de la route, ou bien quand je mets mon clignotant, signifiant mon désir d'arrêter. L'Islandais ne fait aucune difficulté, et double instantanément, sans se poser aucune question philosophique. Comme les Français, quoi! Car les Anglais-Irlandais-Ecossais, pour ça, sont absolument insupportables. Ils me font penser aux moutons. Voyons, alors, il met son clignotant. Mon Dieu, que dois-je faire? Doubler, je pense? Oui, mais, quand même, dois-je doubler ici? Il n'y a personne, je sais bien, mais au loin, à 500 mètres, il me semble bien entrevoir l'amorce du début d'une légère courbe.... Trop de prudence tue la prudence... Il ne faut quand même pas exagérer! Et je n'exagère pas, ceux qui les ont "pratiqués" doivent bien reconnaître ce que je viens de décrire!


A plusieurs endroits, j'ai vu les moutons sur les rochers, parmi le goémon. Eh bien, à un moment, au zoom, j'ai vu un petit avec du goémon dans la bouche! Ils en mangent.


Le volcan est toujours en activité. Normal, c'est l'Islande, ici.
Mais non, je rigole, c'est un nuage. Je préfère le dire, on ne sait jamais!

Curieusement, ils ont mis un peu de goudron sur 200-300 mètres, aux passages des ponts enjambant les torrents. Ttant qu'ils y étaient, je ne comprends pas pourquoi ils n'ont pas terminé le boulot!

Et je retrouve définitivement le goudron en arrivant près du tunnel. Je passe forcément par le camping pour repartir sur l'autre rive. Il est 13h30. Donc....
Donc, je mange, forcément. Ensuite, je fais le plein d'essence à Reydarfjördur, tout près du camping. Le gars de la station est super sympa, on discute, il m'offre un café. Je finis par lui donner l'adresse de mon site Web, mais il se trouve qu'il y a un PC connecté en permanence pour les clients. Il veut voir. La serveuse, une jeune fille parlant bien l'Anglais, est aussi venue discuter avec nous. Ils n'en reviennent pas, et me promettent de suivre tout ça de près. On verra bien, si j'ai un mot des Islandais dans le livre d'or. En tout cas, merci pour le café, il était délicieux.

Je roule donc vers Eskifjördur, et vous voyez ici la rive Sud du reydarfjördur, que je viens de parcourir avant de manger.


Les lupins dans la pente. L'éperon de la rive parcourue ce matin est beaucoup plus atténué.


La route 92 est entièrement asphaltée, et même très bien. Elle est superbe, et c'est un plaisir de rouler ici!

Dernière courbe et descente vesr Eskifjördur. Très difficile de s'arrêter ici, gravillons sur le bord, avec mes bottes complètement lisses, je pose le pied à terre et je glisse directement!

En face, sur l'autre rive, les petites maisons Islandaises des habitants d'Eskifjördur.

De toutes les couleurs. C'est très joli, dans le soleil.

Zoom arrière maximum, ce qui me permet de voir Skrudur. Vous vous souvenez? Non? Alors, retournez au début de la page, et relisez... J'aimerais bien qu'on suive un peu, ou alors, pour qui est-ce qu'il se décarcasse, Ducros, hein?

Donc, sous vos yeux émerveillés, le petit bras du Reydarfjördur.


Dans le port d'Eskifjördur, je reconnais le patrouilleur Islandais vu précédemment dans le fjord.

Alors, là, je n'ai pas de chance. Maintenant, je le saurai! A chaque fois qu'une route passe un col, les Islandais vous affichent les conditions de la route, et la température en temps réel au col. C'est super, bien que je préfèrerais que les routes soient goudronnées, mais bon, passons. Seulement, comme c'est de l'affichage digital en temps réel, lorsque j'ai appuyé sur le déclencheur, je n'ai eu que la moitié de l'affichage. J'aurais du prendre en pause, je ferai l'essai. Néanmoins, le panneua indiquait une température de 5 degrés au col...

La route qui remonte vers 6 est impressionnante. Elle grimpe vers le ciel. Un vrai plaisir, une merveille. Le paysage s'aggrandit au fur et à mesure des mètres qu'Akitsu grimpe avec beaucoup de grâce et de légèreté... Vue plongeante sur une des petites maisons photographiées plus haut depuis l'autre rive!

Au centre, ce n'est pas une île, c'est la pointe de l'immense éperon dont je vous parlais alors que j'étais de l'autre bord, ce matin. Et derrière, c'est de l'autre côte du Reydarfjörden.

Un peu plus loin, je domine la fond du fjord, avec Skrudur... Vous vous souvenez?....

Akitsu dans la pente montante. Elle n'aime pas ça, que je la stoppe en plein élan. Je lui réponds: "Ne te plains pas, si tu étais un vélo, tu comprendrais..."


Et je me rapproche des nuages...

A droite, le bras de fjord allant vers Eskifjördur. Au centre, la pointe de l'éperon divisant le fjord. En arrière, le Reydarfjördur, qui va vers Reydarfjördur et mon camping. En face, la rive longée ce matin, enfin, non, plutôt ce midi. Voilà. je pense que je peux maintenant vous interroger sur la géographie de ce secteur Islandais!

Et ici, le Reydarfjördur, vers la pleine mer, "Open Sea" comme disent les Anglais, la "mer ouverte".

Au fond, Skrudur. Et la pointe parcourue ce matin, rappelez-vous, la partie en gravier à flanc de pente!


Et ça y est, me voici dans les nuages... La température descend! Je commence à avoir froid. 6 degrés sur le thermomètre d'Akitsu.
Il y a un petit tunnel -juste sur le "6" de la carte. Il fait un peu plus de 600 mètres, mais une seule voie. Un énorme camion avec remorque me double juste avant l'entrée, alors que je faisais des photos. Je ne me presse pas pour le suivre, et heureusement. Je vais devoir rester dix minutes à l'intérieur, derrière ce camion. Pourquoi? En face, un camion du même genre. Or, mon camion, il est tellement large, qu'il est à 1 mètre maximum de chaque bord. Je ne peux absolument pas le passer, même à l'arrêt. Je passerais tout juste à pied, c'est vous dire. et l'autre camion n'a pas d'autre choix que de faire marche arrière, avec sa remorque. Heureusement, nous étions près de la sortie. Très très impressionnant! Et chapeau au conducteur du semi qui a reculé...

En sortie du tunnel, sous les nuages. Il fait bien plus froid de ce côté. Une longue descente, superbe, mais glaciale.

Au loin, c'est l'éperon qui mène à Neskaupstadur.

Une jolie cascade dans la descente, un peu en arrière. Je l'aperçois par hasard, en me retournant!

Un bouclier entouré d'un énorme nuage.

Encore une splendide descente.

Et la vallée, très agricole, conduisant au Nordfjördur.

Neskaupstadur



Vue arrière. On aperçoit au loin la route qui descend du col.

Toujours vue arrière. Encore un beau navire à l'envers!

Toujours la dentelle des sommets.


Et son église...

Et son port.

Le temps est gris ici, et très froid comme je vous le disais. Je vais au bout de la route, mais c'est assez industriel, et donc peu intéressant pour moi. Tout au bout, il devait y avoir un camping. Rien! Il y a un camping-car de Français. On discute un moment. Ils restent ici. Je ne m'attarde pas. J'oublie même de faire une photo, c'est vous dire!

Demi-tour. La montagne fortmant la vallée descendant du col, rive droite. C'est une muraille d'une rare beauté, qui mériterait à elle seule quelques heures, voire quelques jours. Il me plairait de la longer par le haut! Elle est parfaite. Admirez sa forme, nette, propre, longue, droite, avec sa courbure élégante... Un extraordinaire modèle géologique .




Cette fois, j'avais décidé de vous en faire la photo. Voici l'entrée du fameux tunnel à une voie.
C'est le Oddsskardgöng, 630 mètres. Tout en descente, tout droit. Donc, tout-à-l'heure, le camion a reculé en montant...

Et en sortie du tunnel, il fait meilleur. je retrouve mon Reydarfjördur




Vous connaissez maintenant, je n'ai donc pas besoin de vous expliquer.




Descente vers Eskifjördur.


Un mur couvert de peintures.


Un musée.

Je viens de faire le tour d'Eskifjördu. Zoom sur le patrouilleur.

Vue arrière sur Eskifjördur.

Et vue avant, du même endroit! Au premier plan, le bas de l'éperon!

Vers le large.

La partie terminale de l'éperon. Incroyable. Il doit s'agit d'un bloc très dur.

Dernier regard sur Eskifjördur, qui s'étale le long de cette rive Nord. Rien sur le côté où je suis.

Vers Skrudur. Dernier regard aussi.


L'usine. je longe maintenant le Reynarfjordur jusqu'à mon hôtel préféré -celui où je vais surfer...

La belle descente. Cette fois, je laisse le champ libre à Akitsu, et elle se fait plaisir!








C'est ce que je vois depuis l'hôtel...



Quel plaisir de consulter ses mails devant un tel tableau. D'autant plus que la jeune fille m'a installé dans le salon du premier étage, pour que je ne sois pas dérangé par les clients venant manger -des Allemands, ce soir!
Ensuite, je rejoins mon camping. Tout le monde est parti. Mais des nouveaux sont arrivés. Des.... Allemands, encore. C'est vraiment le peuple Européen qui voyage le plus, sans aucun conteste. A chacun de mes voyages, ce sont toujours les Allemands que je croise en plus grand nombre.
Ceux-là prennent leur bateau demain. Je vois qu'ils ont branché l'électricité. Je regarde. je pouvais aussi! Je croyais les boîtes fermées à clef, mais non, il suffit de soulever la porte! Donc, rendez-vous compte. Ce camping gratuit qui offre tout le confort, eh bien, il offre aussi l'électricité à chaque emplacement. Trop trop fort!
Ce soir, au programme. Repas. Délicieux. Puis... lecture! J'ai trouvé des magazines dans le bureau du camping, en Allemand, que des touristes ont volontairement laissé. J'ai lu pendant une demi-heure, pas plus... C'est la presse-people... Les vedettes, les mariages des princes, etc. Nul. Non, je ne peux plus. Je reprends mon bouquin préféré!
Il fait un peu moins froid, je dirais 6-7 degrés. Pas plus. Mais c'est beaucoup mieux!
1168 photos. 157 km
Depuis le départ, 10.893 km
Depuis le départ, 21.360 photos
Compteur Akitsu, 24.904 km
Moyenne quotidienne depuis le départ - 149 km
Moyenne quotidienne depuis le départ - 293 photos