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Bon, alors, petit mouton, que décides-tu? Tu ne peux pas rester ici, mon p'tit gars!

Voilà, suis ta maman.



Le fond du fjord. Et il va falloir que je remonde les lacets... Mais ça m'inquiète beaucoup moins. C'est surtout dans la pente descendante que j'ai peur!


La péniche au fond du fjord, vue sous un autre angle.

Je me rapproche de la grande montée. je retrouve les cascades qui déboulent les pentes comme des malades.


Et revoici le monstrueux bouclier. On le voit mieux maintenant, car je ne suis plus en contre-jour. C'est finalement ici que je vais m'installer pour manger. Il y a un promontoire au sommet duquel je domine l'intégralité du fjord. A gauche d'Akitsu.

Là-haut, il y a de la neige fraiche...

Autour de moi, en regardant de plus près, je m'aperçoit que le végétal essaye de s'intégrer dans le minéral. Il arrive à trouver quelques parcelle de terre...


Voilà le spectacle qui s'offre à mes yeux émerveillés en face de la salle-à-manger, juste derrière la baie vitrée, vous savez, celle qui se trouve face à l'Est.

Je laisse traîner mon regard sur les hauteurs qui m'entourent...



Encore une...

Et une autre, au zoom, pour voir les méandres de la petite rivière issue de tous les torrents qui s'y rassemblent.

Zoom maxi vers Brekka. Tout au fond, la pleine mer...

Les pentes montantes.

Et ça se passe beaucoup mieux. Rien à voir avec la descente, comme je vous le disais.


Je retrouve le passage culminant de la 953. Ensuite, ce ne sera qu'une longue descente, mais dans une pente sans commune mesure avec celle descendant vers le fjord!


On aperçoit la 953 longeant la rivière.


Akitsu, réfléchissant avant de repartir. Elle est en sueur, la pauvre chérie...

C'est un paysage dantesque. Mais c'est également un émerveillement pour moi. J'avais vu des photos de ces routes. Je voulais absolument voir ça. J'y suis.
Veni, vidi, vici. Je suis submergé -uen fois de plus- par tant de beauté. Oui, c'est vrai, je dis bien "beauté". Je crois que c'est l'ampleur, l'immensité de ces pentes qui apportent cette notion de beauté. En tout cas, c'est ce que je ressens, entre autres!


Comment ne pas s'émerveiller. Et c'est vrai qu'un panorama de deux photos suffit à rendre un peu de ce que j'ai entrevu ici, pour vous en offrir un morceau.

Et me voici arrivé devant la grande descente, d'un seul tenant, qui m'inquiétait. Elle est raide, c'est vrai, mais elle est "facile", comparée à la descente vers le fjord.

Cependant, il ne faut pas se laisser aller à faire l'idiot dessus! La prudence reste -toujours- de mise sur ce genre de routes!


Ouf, Akitsu respire un bon coup. Le plus dur est fait.




Le fameux bouclier longé pendant toute la partie montante vers le fjord.

J'avais lu que le débit des rivières était bien plus important en fin de journée ensoleillée. A cause de la plus grande quantité de neige fondue issue des hauteurs sous l'influence de la chaleur!

Et c'est vrai, le débit est plus fort qu'il ne l'était ce matin!

Nettement plus fort.

Là-bas, des camions dévalent la pente de la 953, en provenance de la 92, et même d'Egilsstadir! Et pourtant, je vous le rappèle, c'est aujourd'hui dimanche. En fait, je sais où ils vont, et ce qu'ils font, pusique je les ai vus! Ils viennent ici prendre les cailloux charriés par la fonte -une énorme pelleteuse les extrait du lit de la rivière- et les conduisent en ville, où ils servent de fondations pour de nouvelles constructions. Je n'aime pas avoir à les croiser dans cette pente caillouteuse, mais je n'ai pas le choix, tellement leur ballet est incessant! Je m'arrête carrément sur ma droite, là où il y a tout un tas de gravillons mal tassés, pour les laisser passer, et je ferme complètement le casque le temps de traverser leur nuage de poussière!

Arrivée à Egilsstadir. Mon camping est en bas du bouclier montagneux à l'horizon, e l'autre côté de la grande rivière Lagarfljot.

Maisons d'Egilsstadir.

La Lagarfljot. Mon camping en bas, sur l'autre rive.

L'église d'Eglisstadir, que je vois après avoir fait quelques courses -la super-marché est encore ouvert, en ce beau dimanche!. Ensuite, je vais à l'hôtel Edda, sur les conseils de la fille de l'Office de Tourisme, pour essayer d'envoyer des nouvelles à la famille, et mettre à jour le site sur mon arrivée en Islande, ce que je n'ai pas réussi à faire jusqu'ici, les lieux dans lesquels j'étais ne me permettant pas l'envoi de fichiers!

Je leur ai promis une pub sur mon site. En effet, la dame de l'accueil a accepté gratuitement que je me connecte, et que je branche le PC sur leur courant, consfortablement assis dans un des fauteuils du salon. Qu'ils en soient donc remerciés, car j'ai réussi à faire ce que je voulais!

Vue de l'hôtel Edda d'Egilsstadir.

Vue sur les eaux chargées de limon de la Lagafljot, près du pont allant sur Fellabaer.

Le marron-blanc du limon, le bleu du ciel se reflétant dans les eaux...

Je discute un peu avec mes voisins Allemands avec le mini-bus. Ils ont fait une route que je voudrais faire, me donnent des tuyaux, bref, on échange nos impressions. Comme je vous l'ai dit, je leur ai parlé avec un tel enthousiasme de ce que j'ai vu aujourd'hui qu'ils y sont allés le lendemain. Et ont adoré!

Et voilà un petit problème qui a commencé à se déclencher alors que j'étais en Irlande, mais qui prend maintenant des proportions très importantes! L'air de mon matelas auto-gonflable s'échappe à l'intérieur, pour aller là où vous voyez! Une horreur! Décidément, le matos acheté à InterSport cette année n'est pas de très bonne qualité. Ce matelas est fabriqué en Irlande, et est garanti à vie... Je vais envoyer la photo au responsable du magasin, je verrai bien ce qu'il va dire. Quoi qu'il en soit, pour que ça devienne utilisable, j'ai gonflé comme un malade, et je me suis appuyé de tout mon poids dessus, afin que l'air décolle la totalité des parois, de façon à avoir un remplissage uniforme. Maintenant, gonflé à bloc, mon matelas ressemble à un ballon dirigeable! Je dois fortement le dégonfler, et je dors sur un lit qui ressemble étrangement à un lit rempli d'eau! Il prend exactement la forme de mon corps, du moins il épouse la forme de mon poids: là où je suis le plus lourd, l'air est chassé vers les endroits moins lourds. Pas terrible, mais mieux que d'avoir cette énorme verrue!
Et voilà. J'ai passé beaucoup de temps à trier les photos et faire les quelques panoramas, ce qui fait que j'écris les textes ce mardi après-midi, depuis le salon d'un autre hôtel, à Reydarfjördur...
J'espère que vous avez aimé cette journée. Pour ma part, elle fera partie des "grandes" journées de ce voyage mémorable! Fantastique, tout simplement!
1034 photos. 110 km
Depuis le départ, 10.514 km
Depuis le départ, 19.213 photos
Compteur Akitsu, 24.525 km
Moyenne quotidienne depuis le départ - 150 km
Moyenne quotidienne depuis le départ - 274 photos