Y'en a qui ne laissent pas tomber facilement !
OK OK, je l'avais dit.
J'y suis allé.
Le matin, à marée basse. le temps était bizarre, gris, triste, avec un ciel indéfinissable. Il ne faisait pas chaud. J'ai pris la Kangoo.
Plage de Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
Très belle marée basse, évidemment.
Un peu de monde sur le sable, comme d'hab'.
Pêcheurs avec leurs moulinets ancrés au plus près de l'eau -et donc loin de la dune, pour cette fois-, gratteurs de coquillages, marcheurs, admirateurs, flâneurs, sportifs, chars à voile.
Bref, la faune habituelle, je dirais presque, quotidienne.
Après la plage, je ne pouvais manquer d'aller sur le second pont enjambant la Vie, cette rivière qui a donné son nom aux deux villages initiaux (Saint-Gilles-sur-Vie, la commerçante, et Croix-de-Vie, le fief des marins), et qui se jette justement au bout de la grande plage. Les eaux se sont retirées, normal, laissant place aux rives couvertes de vase. Autrefois, lors de telles marées, ces rives étaient couvertes de pêcheurs de coquillages, les jambes dans la boue jusqu'aux cuisses. Ces temps-là sont révolus.
Retour en moto à 17h30 pour la marée haute. le temps a bien changé, et j'ai même droit au soleil pendant une petite heure, avec des couleurs absolument sublimes. Beaucoup plus de monde, mais en fait, allez savoir : l'espace s'est réduit à une peau de chagrin, depuis ce midi, la mer a repris son terrain. La plage a presque disparu, en tout cas totalement devant les affreux immeubles. Elle gagne, décennie après décennie...
Au retour, passage sur le même pont : la Vie s'est remplie, elle passe sur les berges et recouvre l'herbe. Les poissons sont heureux et peuvent s'ébattre, les anguilles ont retrouvé l'eau...
C'est beau.
J'aime le bord de mer.
Quelques images, sur les.... je n'ose pas vous dire !