Pour le crémant tu as tout bon ! Et pour rester dans la couleur locale, il y a une chanson populaire chez nous qui parle d'un Jean qui pour la petite histoire habitait le lieu-dit "Le Trou à Moustiques", sis près d'un marigot à l'ouest de la ville, et qui "tout ce qu'il a il ne le veut pas, et tout ce qu'il veut il ne l'a pas".
A 16 ans je bavais devant les Mobylettes, les vrais, avec variateur et suspensions arrières, et j'ai pu finalement me payer un solex avec la paie de mon boulot de vacances.
Quand je suis revenu du Danemark j'ai flashé pour un Satelis 100 qui crachait le feu (au démarrage) et une fumée bleuâtre qui m'empestait les fringues, mais quel pied j'ai pris.
Deux ans après je passais au Sat 125. Là la vitesse de pointe me permettait de friser le nez des camions que je dépassais sur la portion d'autoroute limitée à 110. C'était grisant.
Maintenant j'ai un 400 qui pousse à 170 compteur sur l'autoroute teutonne, et je rêve parfois de plus de chevaux sous la selle pour talonner les BM++ et autres bolides...
Mais en fait, si je me souviens bien, j'ai jamais autant pris mon pied que sur ce solex les soirs où on allait au bal populaire des bords du Rhin en traversant la campagne avec les copains pour guincher avec des mémés qui t'apprenaient la polka et la mazurka. Cheveux au vent et moustiques entre les dents, tout sourires. Alors plus de chevaux ? Sais pas finalement...