Avec retard, un article paru dans le Nouvel Observateur : "Alcool, vitesse : flambée des délits routiers graves en janvier et février" qui reprend la thèse des associations de victime et de sécurité routière qui lient cette modification des comportements aux récentes discussions ayant débouché sur l'assouplissement des règles du permis à points.

Concernant le permis à points, on apprend ici que "Le trafic de points de permis devient un délit", depuis la loi Loppsi 2 qui a introduit ce nouveau délit dans le code de la route.

L'auteur de l'infraction comme le vendeur de points encourent dorénavant six mois de prison et 15 000 € d'amende.

Le fait de se livrer à ce trafic de façon régulière ou en faisant la publicité constitue une circonstance aggravante qui double la peine : la sanction encourue passe à un an d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende.

Des peines complémentaires pourront de surcroît être prononcées : suspension du permis de conduire pour une durée allant jusqu'à 3 ans, peines de travail d'intérêt général, jours-amendes, stage obligatoire de sécurité routière, etc. (art. L223-9 du Code de la route)