Aujourd'hui, je devais apporter un colis (pas suspect, je vous rassure) à un ami de mon pote de Guyane qui prenait l'avion à Orly. Lorsque mes mirettes se sont ouvertes au son du réveil matinal, j'ai tout de suite perçu une lumière inhabituelle : celle que provoque le tapis de neige qui s'était déposé durant la nuit.

Le même dilemne que celui qui a saisi mon Benoît préféré a accaparé mon esprit: que choisir??? Le confort douillet de l'Indian Runner qui m'emporterait dans une ambiance faite de cuir, des suaves accélérations de sa motorisation étoilée et d'un son hifi qui ne déparerait pas le salon d'une demeure bourgeoise, ou bien la translation en équilibre sur une chaussée glissante dans un air glacé ??


La première solution menaçait de me faire louper le rendez-moi (attendu que les avions n'attendent pas les attentistes) tandis que la seconde permettait au majestueux amérindien, en l'absence de mon ex-Marauder, de s'épancher sur sa place de parking sans s'engluer dans un trafic dense qui va à l'encontre de sa destination initiale : les grands espaces !

Un petit rond à l'extérieur m'a permis de constater que ma rue était parfaitement dégagée, ce qui m'a rassuré sur le reste du trajet. Du coup, j'ai opté pour le Tmax et bien m'en a pris : la circulation était si dense que j'aurais au mieux assisté au décollage du bel oiseau -un airbus A340 m'a appris l'excellente application pour iPhone "myAirport" qui permet de connaître toutes les infos concernant les vols partant ou arrivant des aéroports de Paris.

Le froid était vif et piquant, et j'ai déploré la panne malvenue de ma poignée chauffante droite. Ce dysfonctionnement sera heureusement résolu très vite grâce à l'efficacité chronique de mon concessionnaire Yamahahahahahaha. J'en ris d'aise.

Au retour, j'ai fait quelques courses pour ma semaine. J'ai acheté des tas de surgelés, forcément. Puis je suis rentré dans mon cocon et je m'y suis calfeutré et seule la vision de ma pelouse blanchie par l'immaculé don du ciel est en mesure de me rappeler la rigueur de l'hiver qui règne là dehors.

Allez, je vous laisse : c'est l'heure de la sieste