Re : En Belgique : pas de passager de -de8 ans –
05/03/2010,02h33
Les lois sont promulguées, ou devraient, pour protéger la société, non pas ses individus. Une loi doit viser à interdire une activité qui met en péril l,intégrité de la société, comme par exemple, voler le bien d'autrui, ou encore se faire justice soi-meme. La protection personnelle sera plutot assurée par règlementation, à l'intérieur des lois existantes.
Une loi pourra édicter qu'il faut voir à la sécurité des enfants; un règlement pourra en préciser la portée.
Une loi datant de 1911 interdit dans les rues de Montréal l'usage du patin pour les déplacements personnels. Cette loi visait alors à cesser les nombreux accidents causés par les promeneurs usant de leurs patins à glace dans la rue, parmi les passants, avec tous les risques qui semblent pourtant évidents à la majorité des gens. Alors qu'un simple règlement aurait suffit, on a passé une loi, spécifiquement pour ce besoin.
Résultat: en 2010, au Québec, on peut utiliser ses patins à roulettes pour se déplacer dans toutes les villes, sauf à Montréal: pas de patins dans les rues et lieux publics. Quand on songe que Montréal a grand besoin des moyens écologiques de déplacement personnel, on comprend toute l'idiotie de cette loi, passé en d'autres temps, sans aucune vision à long terme.
En 1911, la loi prévoyait déjà la limitation des activités dangeureuses dans les lieux publics. Il aurait donc suffit de sanctionner un nouveau règlement pour limiter et/ou interdire l'usage du patin dans les rues. Un tel règlement aurait été facile à modifier, par la suite.
Alors, pourquoi une loi, quand un simple règlement suffit à remplir le besoin?
C'est juste cela, mon propos: pourquoi utiliser la machine lourde, avec tous les dommages potentiels, quand un véhicule léger répond entièrement au besoin et ce, avec une rapidité d'action et une souplesse beaucoup mieux adéquate?
Dernière modification par Chichille8 ; 05/03/2010 à 02h44.
Moins la télévision est publique, plus elle est profitable, ne faisant plus appel qu'aux auteurs publics. - Achille Talon, érudit diplômé