Aaaaah ! ça c'est du compte-rendu, merci !

Tu as visiblement passé un cap pour le rapide, en intégrant bien quelques principes majeurs : "en jouant des reins" (il ne faut pas hésiter à se déhancher à mort dans le slalom pour aller vite et accrocher les 22,5), "en faisant corps avec l'engin" (il faut SERRER les jambes à fonds, ce dont on a pas l'habitude avec le scoot) - ce qui permet de déhancher à mort, CQFD. Génial, comme tu dis, c'est exactement le souvenir que j'ai de mes cours de moto (et pourtant, je n'avais pas Samantha, moi ).

Et puisque l'on est dans les conseils : le point qui me semblait le plus difficile dans le rapide, c'était le demi-tour. Outre le regard, comme l'ont très justement rappelé aslio et nono95, la difficulté est de gérer la vitesse, les rapports et l'embrayage. Il y a sans doute plusieurs méthodes, mais celle qui m'a permis d'y arriver sans soucis est celle-ci : tu fais ton demi-tour en débrayant complètement mais en laissant un filet de gaz (virtuel, donc, si j'ose dire), et dès que tu voies le premier cône de retour (le regard !), tu lâches l'embrayage, le filet de gaz fait son effet et hop tu repars. Le gros avantage de cette méthode est de permettre de se concentrer sur la trajectoire en gérant uniquement l'embrayage, sans avoir à gérer les gaz à la fin du demi-tour.

Et si le regard est important pour le rapide, il l'est tout autant pour le lent : dès que l'on s'est engagé dans une porte, il faut regarder la suivante.

Allez courage, pense au sourire que vous afficherez, toi et Samantha, le jour où vous recevrez votre papier jaune (et au regard plein d'admiration qu'elle t'adressera ) :