De France, mais surtout de Navarre –
17/07/2015,13h43
Comme promis, un petit CR de notre court périple du weekend "ponté" du 14 juillet.
Tout d'abord et afin de lever le suspens, une grande PREMIÈRE pour nous, nous n'avons pas vu ni senti une seule goutte de pluie !
Donc vendredi matin, démarrage des mobs à 8 h presque pétantes, direction Toulouse par autobeurk pour gagner du temps, nous avons 560 km à faire pour rejoindre Argelès sur mer en entamant les Pyrénées dans la 2ème partie du parcours.
L'autoroute est toujours aussi bandante en moto, mais bon on avance. Sauf qu'il faut faire un arrêt essence non prévu, le Monster de la Miss s'est déshydraté beaucoup plus vite que prévu.
Le lendemain direction Cadaquès par la route de la Corniche. Beaucoup de monde, mais on le savait et les paysages étant si fantastiques qu'on oublie facilement le mode enroulage de bitume.
Après s'être désaltérés sur le port, il nous a fallu suivre pendant au moins une vingtaine de bornes un autocar de liaison en atteignant la vitesse de pointe faramineuse d'à peu près 32 km/h ( souvenirs d'Alsace ). Il nous a semblé que l'Espagne entière s'était donné rendez-vous ici.
Stop à Figuerès pour abreuver les bécanes avant d'attaquer les choses sérieuses et surtout des routes quasi désertes. Ben oui, ils étaient tous sur la côte.
Et là du bonheur en barre. Des routes propres au revêtement digne du Castellet, une panoplie de virages à faire rêver Valentino Rossi, des villages espacés de plusieurs dizaines de kilomètres, pas de camping-cars, quelques cyclistes et randonneurs isolés et très peu de voitures.
On a donc pu enrouler à une vitesse très raisonnable limitée naturellement par la courbure des virages, sans prendre de risque et sans être mis en danger par d'autres usagers. Tout ceci dans des paysages plus magnifiques les uns que les autres et aussi variés que les virages.
Étape à Gironella. Le lendemain matin à l'ouverture des volets, surprise, le ciel est gris et bien bas. Départ vers le nord là où les nuages s'accrochent au sommet des montagnes. Va-t-on se mouiller ? Et bien vous le savez tous, NON ! Les nuages espagnoles sont secs , pour preuve celui que nous avons traversé ne nous a pas mouillés.
Le programme a été le même que la veille avec une chaleur un peu plus étouffante qui nous a lessivés sur la fin du parcours. Le full cuir et 37°C ne font pas bon ménage, mais plutôt bonne marinade ( par le Net, pas d'odeur ).
Etape à Sabinanigo.
J'étais persuadé qu'il n'y avait que de belles routes en Espagne. Le lendemain matin, 40 km m'ont convaincu du contraire. Quelle différence de traitement du réseau routier entre l'Aragon et les autres régions limitrophes, la Navarre et la Catalogne !
Dommage car le paysage, devrais-je dire les tellement ils sont changeants, sont fantastiques, presque surnaturels et indescriptibles.
La suite fut du même tonneau que les jours précédents avec notre retour en Navarre et Pays Basque.
Nous avons voulu notre dernière étape française, à St Jean de Luz, normal un hébergement gratuit nous était proposé.
Je passerai rapidement sur le retour vers Bordeaux, routes du Pays Basque français totalement engorgées et lignes droites landaises.
En conclusion, nous avons vécu notre meilleure virée à moto à ce jour. Ceci est particulièrement dû aux routes, paysages, météo, mais surtout au fait que nous avons roulé isolés pendant des dizaines et des dizaines de kilomètres. Un sentiment d'être seuls au monde, qu'il nous appartient.
Là-bas, pas de villages tous les 3 kilomètres avec un rond-point à l'entrée, un au centre et un à la sortie avec 22 ralentisseurs entre eux. Quasiment aucun véhicule à dépasser, très peu à croiser, pas de touristes lambins, pas de radars, pas de maréchaussée. Accessoirement, manger, dormir et ravitailler les mobs revient moins cher.
Que demande le peuple ?
Je tiens les road-books à la disposition d'éventuels intéresses.
V
1954 n'est pas mon année de naissance, mais l'assemblage de deux "bi" taliens, un V et un L et ce sont effectivement deux Véhicules Légers ... aussi !