Clin d'œil à Jef parti sur les routes d'Europe de l'Est...

Pour ma part, voici le récit de ma journée :

Après avoir essayé la moto avec une R1200RT revendue au bout de 6 mois, car elle ne convenait vraiment pas à mon utilisation quotidienne ni à mes besoins, et pas vraiment au gout de ma chère et tendre, je décide de revenir au scooter.

Après plusieurs jours de recherches et d'épluchages d'annonces sur leboncoin et eBay, je jette mon dévolu sur... bon, vous verrez plus tard...

RV pris avec le vendeur à Saint Nazaire (grande banlieue parisienne...), je pars de la maison un peu à la bourre pour attraper un TGV à 8:55.
Mais, car il y a un mais, la discussion du petit déjeuner ayant un peu trop duré sans avoir regardé l'heure, je pars en courant vers le métro.
C'est juste, mais je devrais l'avoir, me dis-je en mon for intérieur...
Las... c'était sans compter sur les aléas de la RATP (Rentre Avec Tes Pieds - je sais elle est facile, mais ce matin, elle était justifiée).
En effet, après deux arrêts beaucoup trop longs en stations Corvisart et Saint-Jacques (suite à un incident technique, nous allons devoir patienter quelques minutes...), le conducteur nous demande de descendre de la rame (non, pas descendre à la rame Djédjé !) à Raspail, soit à 2 stations de Montparnasse.

Damned, me voilà reparti en courant vers la gare avec le mince espoir de réussir à attraper mon train.
5 minutes plus tard, rouge, essoufflé, en nage, avec mon sac à dos et mon casque à la main, j'arrive devant un quai vidé de son TGV parti quelques dizaines de secondes auparavant.
Grrr !

Passage au guichet. "Ah non Monsieur, un billet Prem's est non échangeable ni remboursable, vous devez acheter un nouveau billet (pas Prem's celui-ci...).

Bref, me voici ne possession d'un nouveau billet pour Saint Nazaire, avec changement à Nantes pour 9:55

Appel auprès de mon acheteur pour lui expliquer la situation "pas de souci, je viens vous chercher à la gare de St Nazaire à 12:58

1 l'heure dite, bonjour Monsieur, je vous emmène, ma voiture est devant la gare.
Arrivée chez des gens charmants, tour du scooter, démarrage, vérification des feux, de l'huile, des pneus... Tout est OK.

Allez, un café ? Volontiers. Pris au soleil dans le jardin d'une coquette maison, sous le champ des oiseaux particulièrement guillerets sous le beau soleil quasiment estival de cette journée.

Signatures des certificats de cession, récupération des clés, du carnet d'entretien, etc, appel à mon assureur (un ami d'enfance) pour lui confirmer l'immat du... mais attendez une seconde !

"Vous prenez l'autoroute bien sûr ?"
"Ah non, je compte prendre les petites routes, au pire les nationales, pour profiter de cette demi journée de ballade."
"Ah bon... mais à quelle heure comptez-vous arriver ?"
"Bah, avant la nuit !"

"Bon bah bonne route alors", et je prends enfin congé de mes hôtes occasionnels.

J'enfourche enfin mon nouveau... quoi, je ne vous l'ai pas encore dit ?
Et bien, j'ai acheté un SilverWing 400 d'aout 2007, avec 7388 Km au compteur, impeccable, et équipé d'un top case Givi V46.
La couleur ? gris métallisé (bien je j'eusse préféré un gris anthracite sorti en 2008..., mais on ne peut pas tout avoir.

Le prix ? 3800 Euros pour cette 1ère main entretenue à la lettre par le concessionnaire Honda local.
La raison de la vente ? L'achat prochain d'une BMW ! Non ? Si !
Mais on aurait pas pu échanger car Mr cherche une 1150...

Bon, voila la bête :


Départ vers Paris vers 14:15, arrêt pour faire le plein d'essence.
Les premières sensations sont bonnes. L'engin est agréable, le moteur émet un joli feulement bien rond. J'aime.
Je ne le brusque pas, nous devons faire connaissance, nous jauger mutuellement (je fais bien le Jef, non ? )

Un bout de voie express avant de monter vers Chateaubriant, premiers dépassements. Le bougre, il ne demande qu'à monter en tours, il semble aimer çà. Ce que j'apprécie, c'est qu'il est doux, mais ne manque pas de répondant. Je sens qu'on va bien s'entendre nous deux.
Cette sensation ne fait que s'accroitre au fil des km que nous avalons à bon train.

Je surveille la jauge à essence, en me demandant ce qu'il va réclamer...
La jauge est graduée en 8 barrettes. La 1ère ne s'éteint qu'à 99,8 km... Bon encore une jauge fantaisiste, qui résiste, qui résiste, et fin par dégringoler à toute allure.
Et bien, non ! La 4 s'éteint à 190 km (mais je sais que je ne ferai pas le double avant la panne sèche !).
Je fini par faire le plein à 278 km alors qu'il restait 2 barrettes allumées.
Mon 1er relevé de conso s'établit à 3.98 l ! Ce SW est un chameau !
Il me plait de plus en plus, bien que la selle commence à me fatiguer le fondement... Je pense regarder du coté des selles confort assez rapidement, surtout pour une prochaine ballade à fort kilométrage...

Voici mon itinéraire :


Total 442 km (faut que je vérifie sur mon totalisateur) en .. quelques heures. Bah oui, il a fallu ravitailler le bonhomme, se dégourdir les pattes, et profiter du beau temps.

Une fois arrivé, ma douce et tendre a voulu le voir et même l'essayer et elle semble emballée ! Ouf !
T'inquiètes.. j'y reviendrai à la moto, et sans doute pour un GS, mais c'est un autre épisode...


Bilan, un super scooter 400 peu kilométré pour le prix d'un 125 neuf, une belle ballade, que demander de mieux ?

Jef, je t'assure que j'ai pensé à toi aujourd'hui, et étais avec toi en communion motocycliste et macadamesque !

Ce que j'ai moins aimé sur le SW :
La bulle un peu trop petite (je vais regarder la Givi)
La selle (mais le dosseret est trop avancé, je le règlerai demain)
Le confort scooter sur route dégradée.. mais c'est un scooter...

En revanche, j'aime le bruit très feutré, mais qui peut devenir rageur pour peu qu'on essore un peu la poignée
La capacité d'emport qui est excellente (ce pour quoi je l'ai choisi)
Le gage de longévité compte tenu de l'excellente réputation du mloteur Honda.

A suivre !

Zut, j'ai oublié la photo du compteur en fin de journée... Promis demain !

Le camping ? Bah, privé, alors je ne vous raconterai rien...