Salut,
Voilà, mon SW400 de novembre 2006 vient de faire sa révision des 50 000 km.
C'est donc le moment idéal pour faire un petit bilan, et vous proposer de partager le recul que j'ai sur l'utilisation de ce scooter.
LA "GENESE"
Pour revenir à la genèse, en 2006, il me fallait un scooter pour aller travailler tous les jours à La Défense, en partant de l'Essonne (au Sud de Paris).
Mon parcours était donc d'environ 40 km aller, avec dans l'ordre :
- un peu de ville
- un peu de n20
- 15 km d'a10-a6
- env 15 km de périphérique (Pte d'Orléans -> Pte Maillot)
- et 3-4 km de ville complètement embouteillée (Neuilly -> La Défense)
Après avoir fait le même parcours en Skyliner 125 (30 000 km), je me voyais mal recommencer en 125, pour des raisons de fiabilité et de confort... et un peu de plaisir quand même
Petite précision, je l'utilise aussi pour visiter mes clients, situés principalement en Ile de France (5 rdv/semaine en moyenne).
J'ai donc revendu mon 600N Bandit (utilisé à 80% pour de la ballade), et je me suis mis en quête du meilleur rapport qualité-prix.
J'étais parti pour m'offrir un Majesty 400, mais la lecture du merveilleux site d'Okapi38 ( http://www.okapi38.com/okapi/Essais_Machines/Essais.php ), j'ai appris deux choses :
- le Majesty avait des problèmes d'embrayage
- le SW400 venait de sortir, et était le premier 400 à proposer un bicylindre.
Je me mets donc en quête du SW, et appelle les conc' de ma région à la recherche d'une occasion récente.
En téléphonant à Latitude 96, ils m'expliquent qu'ils n'ont pas d'occasion, mais qu'ils ont un bleu qui "colle" dans la vitrine, et qu'ils pourraient faire un geste.
J'arrive donc chez le conc', et repars avec le SW dans sa livrée bleu, en me disant que celui-là, c'est certain, on ne me le volera jamais... même pas besoin d'un antivol.
Sa ligne désuette et sa couleur de gendarme m'ont laissé complètement indifférent, et m'ont empli de la sérénité de celui qui ne se préoccupera jamais du vol, ce qui fait partie de mes buts dans la vie.
En terme d'options, j'ai eu le plaisir de recevoir les poignées chauffantes, le gravage, et un tablier bagster que j'ai retiré quelques mois plus tard, pour cause de fixation récalcitrante qui l'ont conduit à me battre les molets à plus de 140 km/h.
LE "BILAN"
Après 3 ans et 3 mois de bons et loyaux services, je n'ai strictement rien à dire.
Je ne suis jamais tombé en panne.
Je n'ai jamais rencontré de difficulté technique particulière (sauf une détaillée plus bas).
On ne me l'a jamais volé, ni même essayé, et c'est pas faute de l'avoir laissé dans les parkings des gares-aéroports-immeubles de bureaux pendant de longues périodes.
Pas de consommation d'huile, par d'évolution de la consommation d'essence (5 litres au 100 en général), et à chaque changement de courroie-galets, il retrouve sa douceur de fonctionnement originelle.
Esthétiquement, quelques impacts (qu'on ne voit que quand il est propre) sur la face avant du tablier-phare, et quelques micro-rayures sur le pare-brise (je ne le lave que 2 fois par an, donc difficile sans le rayer au début de l'opération .
Quand il est propre, on dirait qu'il a 2-3 mois, et c'est un bonheur de voir qu'il ne se ternit pas, et que le vernis tient bon partout.
LES INTERVENTIONS HORS ENTRETIEN NORMAL
Suite à une rencontre avec un nid de poule, j'ai eu un point dur au niveau du point milieu de la colonne de direction.
Les roulements de direction ont donc été remplacés à 38 000 km.
J'ai ai profité pour faire remplacer les joints spi de fourche, et mettre de l'huile plus épaisse (20W), au sujet de laquelle je reste un rien circonspect.
C'est clairement mieux dans le rapide, mais alors elle est vraiment dure sur les cahots, et à "basse" vitesse, impossible de charger l'avant, on a un peu l'impression qu'il ne veut pas tourner.
Rien de rédhibitoire cependant, c'est histoire de dire quelque chose.
L'autre élément est la cloche d'embrayage, remplacée à 50 000 km en garantie, pour endiguer un léger suintement d'huile de pont, qui a commencé dès les premiers km, sans jamais savoir d'où ça venait (joint spi, trop-plein du pont...).
On verra donc si c'était ça, mais rien de grave non plus (1 micro-goutte par semaine en moyenne, et une trace d'huile sur le carter de transmission).
LE BUDGET
Pour faire simple, un petit tableau récapitulatif.
Je précise qu'à partir de 38 000 km, je suis passé à une intervalle de révision de 12 000 km, au lieu des 6 000 km préconisés.
Il faut savoir que Honda préconise une vidange tous les 12 000 km, et que le reste des révisions sert -à mon sens- plus à faire marcher le commerce qu'à autre chose
MISE A JOUR - 87 300 km
Tout ceci devrait être valable aussi pour le SW-T, qui partage un grand nombre d'éléments avec son ancètre le SW
Je vous souhaite une route aussi agréable que la mienne, car si je devais changer, ce serait uniquement pour le fun, car ce SW rend exactement le même service, avec le même plaisir que quand il est sorti de concession il y a 3 ans.
Joe