L'histoire n'est qu'un éternel recommencement.

Les japonais ont eux mêmes commencé comme cela.

C'est à dire que dans les années 60, ils copiaient les BSA, Norton et surtout les Triumph.

Par exemple, la série des honda CB voyait son architecture moteur copiée sur les twin des Triumph, le tout adapté à n'importe quelle cylindrée. Kawasaki et Yamaha ont aussi sorti des copies de Triumph en 650.

La W650 Kawasaki sortie vers 2000 était censée ressembler à une autre 650 Kawasaki qui a existé pratiquement 40 ans plus tôt. Elle même copiée sur les anglaises. Et que dire de la Yamaha XS 650 des années 80. C'était une Triumph fiable qui ne perdait pas d'huile.

Quand un journaliste Européen demandait à Monsieur Honda pourquoi il copiait les anglaises, ce dernier répondait que copier signifiait reproduire les qualités et les défauts à l'identique. Lui, il ne prenait que les qualités et qu'il ne faisait qu'améliorer le produit et que ce n'était donc pas de la copie. Subtilité japonaise !

Bref, les japonais ont commencé par faire des produits équivalent mais moins chers. Cela leur a permis d'apprendre et ensuite de développer leurs propres produits qui ont enterré les productions européennes en terme de prix et de performances. Les Honda CB 750, Kawasaki H2 et Suzuki GT ont fini de planter les croix sur les tombes des constructeurs anglais. BM a résisté grâce au marché des administrations et c'est ensuite tourné vers le haut de gamme. Les italiens ont résisté en pratiquant un protectionisme à outrance et Sanglas, le constructeur espagnol a très vite disparu.

Où en sera l'industrie nippone dans 40 ans ?
Probablement un peu comme l'européenne aujourd'hui. Elle occupera des niches et fera du haut de gamme.