En France, il vaut mieux piquer dans la caisse au plus haut niveau (suivez mon regard !) que de faire un excès de vitesse.
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En France, il vaut mieux piquer dans la caisse au plus haut niveau (suivez mon regard !) que de faire un excès de vitesse.
L'information n'est malheureusement pas complète et c'est bien dommage ( surtout pour Moto Revue défenseur de l'indéfendable sous prétexte qu'il était en moto. Qu'en aurait-il été s'il s'agissait d'un totomobiliste voire d'un scootiste ? ).
Extrait d'un article publié sur Le Repaire des Motards ( j'ai mis en rouge le dernier paragraphe nécessaire à une bonne compréhension du jugement ).
1 an de prison ferme pour 190 km/h sur le périphérique
Moto confisquée, 7.500€d'amende, annulation de permis...
Un motard a été condamné à un an de prison ferme pour un excès de vitesse à 190 km/h sur le périphérique alors qu'il conduisait avec un bras dans le plâtre.
Les faits remontent au 17 août dernier, alors que le motard avait été repéré slalomant à 190 km/h entre les voitures sur le périphérique parisien (limité à 80 km/h). Après une course poursuite difficile, les policiers se sont alors rendu compte qu'il conduisait avec un bras dans le platre.
Près de 9 mois après, poursuivi pour mise en danger de la vie d’autrui et infraction de grande vitesse, le verdict tombe : 1 an de prison ferme, 7.500 euros d'amende et confiscation de la moto. Son permis de conduire a également été annulé avec interdiction de le repasser pendant 2 ans.
La dureté de la sanction s'explique par la récidive et des faits aggravants : le conducteur, chauffeur routier de profession, était déjà connu pour des délits routiers dont des blessures involontaires avec délit de fuite.
Ce mec est un assassin en puissance que rien ne semble arrêter, donc la sanction tombe d'elle-même ! CQFD.
V
Effectivement ….c'est un "oublie" scandaleux de la part de moto revue
Dans les réactions, un internaute c'est permis de rappeler les faits, comme toi Xelos
D'autant qu'un an ferme, justement c'est "aménageable". Normalement, il sera consigné chez lui en dehors de ses heures de travail, sous surveillance électronique, pendant 6 mois (bicoz remises de peine quasi-automatiques).
C'est un peu dramatiser sa situation que de le dépeindre croupissant au fond d'une geôle insalubre pendant 365 jours...
Les véhicules sont de plus en plus sûrs :
Avant, quant on faisait un excès de vitesse, on risquait la morgue ou l'hôpital.
Aujourd'hui, on ne risque "que" un séjour nourri-logé. Et en prime on devient célèbre puisqu'on fait la une des journaux.
Vu sur lepoint.fr : "L'un des plus redoutables radars de l'Hexagone avait une faille"
Je cite (très largement) l'article :
C'est l'un des radars les plus actifs de l'Hexagone. Le plus rentable de Paris : sur la seule année 2008, il s'est déclenché pas moins de... 157.813 fois ! Mais tous les PV dressés à partir des flashs de la cabine du quai de Bercy, entre le 25 janvier 2007 et le 29 mars 2010, seraient entachés de nullité : le lieu de l'infraction visé dans les avis de contravention n'est pas le bon.
Devant la juridiction de proximité de Charenton (94), le 15 avril 2010, maître Caroline Tichit a obtenu la relaxe de son client verbalisé pour un léger dépassement de vitesse (57 km/h contre 50 km/h autorisés), le 29 août 2008, sur cette portion du quai de Bercy. " Les procès-verbaux doivent être réguliers en la forme et font foi jusqu'à preuve contraire, selon les articles 429 et 537 du code de procédure pénale. Forcément, la preuve contraire est rapportée quand le lieu mentionné sur la contravention n'existe pas... Et le PV irrégulier et nul ! ", explique l'avocate.
Sur le PV de l'automobiliste, il est en effet indiqué que l'infraction a été commise à hauteur du "lampadaire XII 13568". Or, depuis 2007, celui-ci n'existe plus, "déposé pour des raisons de sécurité, suite à un accident de la circulation", explique cette note de Citelum, la société en charge de cet enlèvement.
En conséquence, tous les automobilistes pris en excès de vitesse entre le 25 janvier 2007 et le 29 mars 2010 peuvent prétendre échapper aux amendes et retraits de point(s). Me Tichit rappelle en effet que "les automobilistes disposent de 45 jours pour payer ou contester un PV, à partir de la date de l'avis de contravention. Pour un excès relevé le 29 mars, le délai court donc jusqu'au 13 mai inclus", soit jeudi. À cela, il faut "ajouter tous ceux qui ont déjà présenté une réclamation et qui attendent leur convocation au tribunal pour s'expliquer..." Conclusion de l'avocate : "Potentiellement, ça peut faire du monde !" Quoi qu'il en soit, le Trésor public peut se réjouir de la révélation tardive de cette erreur.
Le plus cocasse, dans cette affaire, est que l'Officier du ministère public (OMP), en charge des poursuites devant le tribunal, a précisé à l'audience que le lampadaire en question avait été réinstallé le 30 mars. Les autorités ont préféré sa remise en place plutôt que de rectifier le lieu de l'infraction sur les PV. Mais alors, qu'advient-il donc des "raisons de sécurité" qui avaient présidé au retrait de ce lampadaire ? Mystère...
Aberrant ! Pas d'autre mot. Et l'Administration qui nous en a fait bien d'autres persiste et signe ! Bravo !
V
Le candélabre avait "à mon avis" du être touché par un véhicule .
Du coup il a du être déposé afin qu'un ne se couche pas sur la chaussée.
Voilà pas de mauvais esprit de la part du ministère public dans ce cas là.
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