Dans la Tribune de Genève, on apprend que Bâle sera bientôt la première ville suisse à taxer les motos et scooters en stationnement.
Mais pas la dernière, puisque l'année passée, les parlements des villes de Berne et de Lucerne ont en effet transmis des interventions allant dans le même sens.
A Bâle, c'est à partir du printemps que les 2RMistes devront payer pour stationner, le temps de débloquer le crédit nécessaire de 290.000 CHF pour développer les horodateurs.
Quelque 400 places sont prévues au centre-ville, des deux côtés du Rhin et près de la gare CFF. Environ 35 zones seront aménagées le long de la nouvelle zone piétonne, qui sera inaugurée lundi après des années de querelles politiques.
La création de cette taxe pour les motos est budgétisée à 443'000 francs. Elle devrait rapporter environ 150'000 francs par année aux caisses de l'Etat. Le tarif, perçu du lundi au vendredi de 08h00 à 19h00, sera de 50 centimes par heure.
Les habitants des zones concernées pourront acquérir une vignette à coller sur leur véhicule. Elle coûtera 50 francs par année et devrait rapporter 16'000 francs supplémentaires au canton. Quelque 650 deux-roues sont immatriculés dans le périmètre et les autorités estiment que la moitié des propriétaires en achèteront une.
Si le nombre de places prévues devait se révéler insuffisant, par exemple en raison d'une hausse du nombre de deux-roues, il ne serait pas augmenté. Dans ce cas de figure, les particuliers devraient réfléchir au choix de leur moyen de transport, explique Martin Weibel.
Le responsable du dossier justifie cette stratégie par une votation lors de laquelle le peuple avait décidé que le trafic devait être réduit dans le canton. «C'est donc une volonté de la population», souligne M. Weibel.
Bref, ils sont bien gentils ces Suisses, mais ils n'ont pas, comme nous Français, le génie du journalisme : le titre du jour revient en effet sans conteste à cette dépêche de l'AFP : France: pressé de livrer un cercueil, il est intercepté à 159 km/h.