Dans Centre Presse (le quotidien de le Vienne), "il a transformé une maison en musée de la moto"
A 79 ans et avec sa belle moustache, on pourrait se dire qu'il profite de la vie et n'en branle pas une . Pourtant, Jean Branlé est très actif : il restaure 2 à 3 motos anciennes par an, au point d'exposer aujourd'hui dans sa maison une cinquantaine de modèles antérieurs aux 50's et pour la plupart françaises « sauf une Tchèque, une Anglaise et deux Belges ».
« J'ai fait du moto-cross toute ma vie. A ma retraite, suite au décès de ma femme, j'ai voulu me changer les idées. J'avais un gros tas de carcasses dans ma cave, sans garde-boue sans roue ni moteur. » Comme quoi, perdre sa femme n'a pas que des mauvais cotés.
Jean Branlé chine "dans les bourses de vieilles motos ou chez des particuliers", doit parfois "attendre 6 à 8 mois avant de dénicher une courroie destinée à entraîner la roue d'un modèle de 1924 ou un pneu à talon, une bande de caoutchouc qui rentre dans la rainure de la gente en guise de pneu" et, s'il le faut, "[refait] les bielles des moteurs (...), récupère le moindre boulon, [refait] les ressorts des selles, [et] tous les nickelages [lui]-même".
Toutes les motos restaurées tournent : "Elles doivent démarrer au premier coup de kick", dit-il.
Jean Brulé ne se contente pas de restaurer, il pilote également : « J'ai été champion de France vétéran des vieilles pinces en 1983. La même année, j'ai couru l'enduro du Touquet. »
Et il est même constructeur : "Je l'ai fabriquée avec des pièces en surplus de toutes mes motos. Sa marque c'est JMB 2010, Jean Monique Branlé en souvenir de ma femme et en hommage à Jean-Michel Bayle, champion du monde de moto-cross en 88 et 89".