Permis Gros Cu(be) par Captain Did

[domnav]

le dernier plateau c'est fait sur feuilles sèches et dans les temps, mais c'est limite parfois

C'est vrai que le plateau dans ces conditions, c'est très limite je trouve, je ne pense pas, que j'aurais pu faire les temps comme tu l'as fait!

Chapeau!

[xelos33]

Chuuuuuuuuuuuuuuuuuuut ! :revue: Ça bosse dur les fiches sûrement !

L'heure de vérité approche !

On les voit ( lit ) plus trop les deux futurs .

Allez, bossez fort ! On est toujours derrière vous. A donf comme diraient les djeuns !

Mais si vous vous relâchez on saura faire du bruit et vous .

[GO ZEN]

chuuuuut! moins de bruit, tu nous déranges!!!!
on va jamais y arriver! :sad:

[Captain Did]

Ca va, les loulous.

Vous ne vous êtes pas endormis sur le livre des fiches, j'espère !

Sinon, je ressors le :traineau:

On ne mollit pas dans la dernière ligne droite.

[krisscc]

bonjour captain
tu ne veux pas repasser ton A pour que l'on puisse savourer tes CR
merci
Kriss

[Captain Did]

Disons que pour le repasser, il faudrait que je le perde.

Et j'ai pô envie, étonnant non !

[GO ZEN]

@Kriss: "un seul être vous manque... "(ce n'est pas de moi)
@ Captain & Cie;

en fait je me suis trompé, je passe le permis bateau


réponse plateau le 27 au soir...

vous n'êtes pas les seuls à être impatients!

@Did mon Captain toujours; et cette nouvelle monture...?????

[xelos33]

Disons que pour le repasser, il faudrait que je le perde.

Et j'ai pô envie, étonnant non !

Oh mince ! Je connaissais la recette et j'aime bien partager. Tant pis !



@ Go Zen > Après le permis glisse, le bateau ! Il n'y aura jamais assez de place sur ton carton rose pour les y mettre tous !

[GO ZEN]

Route de nuit

J'ai pris la route tôt le matin hier pour "convoyer" un ami à l'hôpital avec sa voiture et le ramener en soirée.
Réveil à 5h, un bon café chaud et en route. Il y a 30 Kms à parcourir dans la plaine, à travers champs et forêts, en traversant plusieurs villages.
Après avoir endossé un gilet fluo sur mon blouson, bien ajusté le *foulard berbère en coton que m'a offert mon fils entre cou et nez pour me parer de la froidure du petit matin et couvert mon chef du casque rital et en avoir bouclé la mentonnière, me voilà parti.

La nuit est dense, pas une étoile et de rares voitures qui filent sur la départementale. Quelques kilomètres en ligne droite, un rond point - à droite on rejoint l'autoroute - puis un deuxième rond-point - à gauche on part vers le pays des BM - me voici dans le bain.

J'adore ces départs matinaux, quant la maison est silencieuse et ses abords déserts. A ce moment là il n'y a que vous, puis le bruit du moteur qui démarre et son énergie qui d'un coup vous pénètre. Et quand vous enfourchez votre machine, vous ne faites plus qu'un avec elle, l'esprit tourné tout entier vers le but du voyage.

Puis il y la route à parcourir, ses mystères, ses obstacles, ses surprises. Ici une bétaillère qui a laissé un sillon de boue bien grasse sur votre trajectoire, là mille pupilles qui brillent comme des étoiles à travers la futaie dégarnie par l'automne; une harde de biches? Pourvu qu'elles ne traversent pas quand je serai à leur hauteur; mettre en plein phare pour les immobiliser...
Plus loin la silhouette d'un clocher qui se découpe sur un fond de halo embrumé, j'arrive dans un village.
Un feu rouge, une boulangerie ouverte : odeur de pain frais, flûte, j'aurai du manger au moins quelque-chose avant de partir...

Ensuite la route se fait droite à nouveau, un carrefour, prendre à droite, un pont, un virage en devers, puis les lumières de la fabrique de sucre comme un port dans la nuit et le ballet des camions qui amènent les betteraves pour nourrir la bête qui vomit une fumée blanche dans la nuit.
Tout ça pour produire ces tout petits rectangles blancs qui sucrent votre café et votre thé le matin quand vous dormez encore à moitié.

J'apprécie la lumière des phares de ma belle. Le feu de croisement éclaire bien des deux côtés la chaussée, le feu de route le complète dans les courbes et dissuade d'un appel la voiture qui croise et pense écraser ce cyclope de deux roues.
Je bénis l'ABS qui me rassure quand je dois ralentir brusquement de peur de rouler sur un obstacle non-identifié.
Je suis bien protégé par les caches latéraux et le plancher qui m'évite les salissures et les éclaboussures.
Je regrette un peu la stabilité de ma moto-école dans les courbes prononcées; je me penche sur l'avant puis reprends en "custom" le dos calé sur le dosseret et les pieds allongés en attendant le prochain virage, relax!
Moto ou scooter, that is the question...

Je suis bien arrivé, j'ai roulé en auto la journée; en la démarrant je cherchais le casque....le soir en remontant sur mon scooter je cherchais la ceinture...
Et surtout pour mon copain ça s'est bien passé. On a mangé des crêpes le soir au dîner et bu du thé; merci Élisabeth pour ton accueil. Et j'ai repris la route, dans la nuit.

Au retour, des voitures. J'ai doublé pas mal de fois. Qu'est-ce qu'on voit bien sous un casque! J'ai ralenti au radar, repris de la vitesse et tracé et tracé.
Plus de mystère ni charme, des obstacles seulement et la route, et ma machine, et moi-dessus, le même plaisir à rouler.

Ce matin je relisais mes 20 fiches du motard >>ici<<, et c'est la fiche 12 - rouler de nuit - qui m'a fait repenser à mon trip d'hier.

* et ces foulards en coton sont supers: ils enveloppent bien quand on les enroule plusieurs fois, bloquent toute entrée d'air, et sont fins comme de la gaze tout à fois permettant de respirer si on n'en met qu'une couche sur le nez. Et s'ils sont mouillés, déroulés ils sèchent en 20mn au dessus d'un radiateur, contrairement à de la laine ou à un coton tissé épais

[xelos33]

Salut Go Zen,

Tu te faisais rare et on sait parfaitement pourquoi.

Mais cela valait le coup d'attendre. Et en plus tu révises en roulant .

Quand je te dis que tu es sur la voie de la ............................... réussite !