3ème partie: la route côtière & Capri

Après 3 heures d'autoroute parcourue à bon train grâce à 115 chevaux bien présents (on en deviendrait presque mitophile), nous arrivons au Sud de Naples, tout près de Salernes, à Vietri Sul Mare pour prendre nos quartiers.

Vietri Sul Mare, comme son nom l'indique, est une petite ville qui surplombe la mer, perchée à flanc de montagne. Notre hôtel est au delà de nos espérances: il se situe au bord de la route de la corniche qu'a évoquée mon estimé compère Granturismal. La vue est juste sublime et un rayon de soleil accompagne notre arrivée.


Même la Mito a droit à la vue sur la mare!

L'intérieur de l'Hôtel "Voce del Mar" est splendide, le sol en marbre, tout est impeccable et encore plus propre qu'un hôpital. Nous jubilons en découvrant que notre chambre est superbe, spacieuse et dispose d'un balcon, d'un frigo avec du p'tit Champagne à l'intérieur que nous nous empressons d'ouvrir !


Notre balcon sur la mer


Vietri Sul Mare


L'Hôtel "Voce del Mar" (MP pour les coordonnées si vous êtes intéressés: je recommande vivement!)

Le lendemain, nous décidons d'aller à Capri en empruntant la route de la côte Amalfitaine jusqu'à Sorrento, pour y prendre un ferry-boîte. La route est étroite et très sinueuse (euphémisme) et nous osons à peine imaginer ce que ça doit donner en pleine saison touristique. On y croise déjà des tas de bus qui occasionnent plusieurs arrêts prolongés dans des files de caisses.




Quelques photos d'Amalfi prises lors d'arrêts dûs aux "bouchons".

Arrivés à Sorrento, direction le bateau pour Capri. Le parking pour la Mito nous est facturé 15€ pour la journée, le ferry 54€ l'aller-retour pour 2. Gloups.


Le port à l'arrivée à Capri.

L'île est plutôt ensoleillée. Du port, on accède à la ville de Capri par un funiculaire que nous boudons pour nous payer une suée le long des escaliers interminables.


C'est la saison des citrons. A Capri, on s'est bien fait presser...

La ville de Capri est une enfilade de boutiques pour touristes friqués. Nous fuyons cet environnement hostile et surpeuplé de groupes bruyants pour sortir de la ville et arpenter un sentier côtier éreintant mais superbe, bordés de villas enfouies dans la végétation.


En voilà un qui a la Dolce Vita


Vu d'en haut, ça a l'air facile, hin ?


De retour à Capri après quelques centaines de marches... Capri, la ville des escaliers. Je suppute que les habitants ont la santé.


Cet oiseau n'est pas rapide car goéland.


Après une bonne bibite et 2 cornets glacés, nous redescendons au port où nous flânons tranquillement et manquons de rater le ferry de retour. Nous courrons jusqu'au bateau sur lequel nous embarquons in-extremis. J'ai dit à Alice (qui est institutrice) une phrase qui lui a bien plu: "heureusement que j'eus le Ferry".


En tous cas, entre boutiques de luxe et ruelles surpeuplées, entre le pigeonnage du parking et celui du ferry, tout ce qui m'aura intéressé est la balade sur le sentier côtier. Donc pour moi, (allez je la fais!) Capri c'est fini.


Nous rentrons à l'Hôtel par l'autoroute, sous la pluie battante, pour y dîner et goûter un repos mérité après toutes ces marches, berçés par l'incessant son du flux et du reflux des vagues en contrebas.


Vue nocturne de Vietri

A suivre: "le Pompeï qui est le mien" (©Jacbrelus)