Mmmmouaiss......
Je crois que rien n'est entièrement noir... ou blanc.
Il faut piocher des deux côtés.
Mais surtout éviter d'être trop catégorique.
Les règles sont le fondement de toute vie en société, mais elles retirent, en contrepartie et forcément, une part de liberté.
La modération est difficile, parfois totalement oubliée.
On devrait en conserver un peu. Mais ce n'est pas facile.
Alors, peut-être que sans protection, je vais coûter plus cher à la sécu.
Mais je dis bien : "peut-être".
Car, si je pousse plus loin le débat....
Sans protection, le résultat est, disons-le, osons-le, plus "net", plus "franc".
La mort est souvent l'aboutissement.
Tandis qu'avec des protections, le résultat sera beaucoup plus souvent moins "radical".
Mais quid des coûts des coups ?
Le coup du lapin : affaire classée.
Le cou cassé, mais la vie conservée : beaucoup d'années de coûts... astronomiques.
Et, pour pousser le raisonnement encore plus loin.. Oui, oui, je m'amuse, il faut bien, et puis, on débat gentiment entre copains, non ?
Si je roule sans protection, je vais être ô combien plus prudent, je vais rouler moins vite, je vais faire gaffe à ne pas tomber, ça va être ma préoccupation principale, tous mes sens en éveil, attention, ça ne rigole pas, pas de pardon, etc...
Tomberais-je moins souvent ? Je le crois.
Ah ah ah ....
Moins cher ? Qui est le moins cher ?
Quand on sait qu'on ne va pas être remboursé, on ne gaspille pas...
Alors, les gars, sécu, pas sécu...
Vous voyez.
On pourrait en parler longtemps.
Veut-on vivre "surprotégé", être "garanti à vie", ou est-on prêt à accepter le risque ? Paf, t'es mort. Pas d'bol. Fallait faire gaffe. T'es pas assuré ? Ben alors, on ne paye pas. Fallait réfléchir avant.
...
Je crois qu'il faut faire attention à l'hypocrisie.
Hi hi hi....
Je vais vous dire ce que je pense au fond de moi.
Si un leader entraîne son troupeau dans une direction, et oblige tout le monde à le suivre, ça ne me plait pas forcément. J'aurais tendance à ne pas vouloir suivre. Là où je serai certain de mon choix, c'est lorsque, après avoir changé de direction, quelqu'un viendra me chercher et m'obligera à retourner parmi le troupeau....
Si je ne fais pas de mal, je supporte très mal d'être "obligé".
C'est ce que j'appelle la "liberté".
-
D'ailleurs, je pourrais aussi pousser le bouchon un peu plus loin, pour ceux qui pensent aux coûts, ce qui est très honorable, soit dit en passant.
Par ces temps glissants, pourquoi ne pas tout simplement interdire toute circulation aux deux-roues ? Comme ça, casque ou pas casque, ils ne risquent pas de tomber !
Ô liberté, ma chérie...