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On voit encore la baignoire là-bas. Le chemin menant au sommet du Krafla se trouve là-bas, mais il est barré par une cordelette.

La trace que vous voyez est celle provenant du sommet du cratère Stora-Viti, qui se trouve à droite. Ce qu'on voit, c'est le sommet du cône du cratère, sur lequel j'étais juste avant. La zone géothermique est juste derrière ce monticule, et à droite.

On voit un peu mieux la topographie des lieux. Les lèvres du cratère à gauche. Je viens de traverser cette petite zone géothermique, et le chemin nous fait contourner le petit mont à droite, pour rejoindre le cône Est.
Le petit carré blanc à droite est en fait le toît d'un camping-car, sur le parking devant le cratère.

Le voilà au zoom.

Maintenant que je reprends de la hauteur, on comprend un peu mieux. Cratère Stora-Viti à droite, baignoire bouillante à gauche, en face le chemin descendant du cratère, en bas la zone brûlante! En fait, la baignoire se trouve au creux d'un superbe petit cratère.

Bien visible sur cette photo.

Encore mieux!

Fantastique, ce deuxième cratère derrière le gros. J'arrive maintenant à nouveau au bord du cratère, mais de l'autre côté. En fait, il y a uen zone d'effondrement entre les deux, là où se trouve jsutement la zone chaude.

Quelqu'un se trouve sur le chemin de ronde où je me trouvais précédemment.

Et je retrouve Stora-Viti. Comme il est beau. Et ces couleurs donnent vraiment envie de se baigner!
Derrière, le Leirhnjukur et sa coulée de lave bien noire.

J'ai bien regrimpé, finalement! Même pas rendu compte...

Au-dessus de la baignoire, on aperçoit un grand tuyau descendant des hauteurs. Il y en a un peu partout là-bas dans la montagne, et j'avoue que ce n'est pas très esthétique.

Retour vers le parking.

Une superbe no man's land derrière moi. J'adore ces zones désertiques, où personne ne marche jamais.

La croûte formant la crête du cratère, de l'autre côté, est très particulière.

Ici, à gauche, se trouve la partie effondrée. Combien de cataclysmes se sont déroulés pour former tous ça?

En arrière de la crête Ouest se trouve une nouvelle zone fumante.

Avec des effets de couleurs toujours aussi fabuleux.
Je vais voir de plus près. Je suis la trace d'un petit chemin, non fermé à la circulation.

Du souffre.


Enorme, c'est vraiment énorme!


Encore du souffre.


Il y en a partout.

Je ne voudrais pas tomber là-dedans! Mais que c'est beau. Je suis extasié!

Et la pente est raide, croyez-moi sur parole.


Vue vers le Sud, la route 863. Tout au fond, le Hlidarfjall.

Là, pour le coup, la descente est difficile. Je ne suis pas certain que je passerais par temps pluvieux, du moins pas sans bâtons de marche, à mon avis indispensables pour ce passage très délicat!
Mais pour aujourd'hui, c'est un chemin de rêve.


J'avance sur le petit promontoire, et je m'asseois. C'est froid, pas question de brûler mon derrière, j'y tiens!
Et je reste ici un bon moment, d'abord à bombarder comme il se doit, puis l'appareilo-photo sur les genoux, à regarder, à admirer, à rêvasser devant ce site naturel exceptionnel.

Zoom sur le bord opposé.

Vers le Sud.

On voit très bien -pas très bien?- Myvatn, et les pseudo-cartères sur le lac.

A mes pieds.

La suite du chemin de crêtes.

Dans mon dos.


Dans la pente, des formations me faisant un peu penser aux cheminées de fée. La formation de ces structures doit relever du même phénomène. Cette partie qui s'élève est très certainement plus dense, et a mieux résisté à l'érosion.



Une énorme pierre de lave, que je n'aurais pas aimé me prendre en pleine figure!



Et voilà. La boucle est bouclée. Me voici déjà revenu au point de départ.



Encore une balade qui valait le déplacement.
Une famille Française est en train de se restaurer près de la moto. On idscute 5 minutes. C'est le début de leur voyage. Ils sont particulièrement heureux, à cause -ou grâce- à la météo exceptionnelle.

Retour sur la route. Elle forme une digue par-dessus le champ de laves jusqu'à la route n° 1 que l'on devine, perpendiculaire.
La société exploitant le site de géothermie a emménagé un parking pour permettre à tout un chacun d'admirer leur entreprise.
Le panorama est superbe, mais l'usine... Cependant, il faut bien admettre que c'est beaucoup moins destructeur que des barrages, pour fabriquer l'électricité!

Les montagnes descendant vers Namaskard. J'espère parvenir à trouver une solution pour faire cette randonnée, car ils sont vraiment superbes!


Le champ de lave sur la partie Est de la route. D'énormes plaques soulevées et cassées.

En fait, les champs de lave se suivent et ne se ressemblent pas forcément. J'aime beaucoup celui-ci, ainsi que celui se trouvant au pied de Reykjahlid, que je vais aller photographier un de ces jours.

La rivière chaude en sortie de processus.

Le champ de lave le long de la Hlidardalur. Au fond, le Namafjall.

Plein Sud vers le Ludent.


Arrivée sur la route n°1. Je traverse et vais sur le parking de Hverir/Namafjall.
Vue sur le champ de solfatares. Grandiose.
Pas question de visiter maintenant, juste respirer les bonnes odeurs!

Et ça bouillonne très très fort. ici, juste à côté du parking.

Le Namafjall en arrière-plan. Gros contre-jour. la montagne est en fait jaune-orangée!

La une repartant vers Reykjahlid, ici dans les virages du Namaskard.


Les mini-vallées et mini-canyons creusés par les eaux pluvieuses dans le Namafjall.

Trop d'la balle...
Bon, il est 18h10, pas question de retarder la soirée.
Ce soir, il y a restaurant sous la grande tente du camping.
Je retrouve mes amis comme convenu. Personne ne veut de mon aide, tout le monde a compris combien je suis nul en cuisine. Il est vrai que je ne m'en suis jamais caché!

Pour le coup, le repas est absolument somptueux, Jörg et Jutta ont bien travaillé. Une salade en entrée, comme je n'en ai pas mangé depuis plus de trois mois. Quel délice! C'est ce que je leur dis. Comme je m'alimente très mal, et que je mange finalement toujours les mêmes choses, la moindre nouveauté est une fête! Puis derrière cette succulente salade, une énorme platée de spaghettis. Dieu que c'est bon! Otto est venu nous rejoindre avec sa propre tambouille. Il m'apporte une cuillère pour enrouler mes spaghettis. Je me sers aussi de mes mains, mais heureusement, ici, ça ne gêne personne!

Je ne suis pas terrible sur cette photo. Je la garde quand même, Jutta et Jörg étant parfaits!
On voit que j'ai un peu froid, malgré la veste!
Puis tout le monde adore les gâteaux que j'ai emportés, sans parler des bières. Un festin de rois.
Nous sommes heureux tous les quatre. la soirée passe à grande vitesse. Seul un vent glacial nous dérange. Tout le monde va chercher des vêtements supplémentaires.

Otto, Jutta et Björg.
Les photos sont prises à 0h40, nous sommes un peu gelés, et surtout je crois fatigués! Sauf Jörg, en pleine forme. Mais il est habitué au froid. Il fait des treks en solo dans la neige en hiver! Cette fois, je parle en Allemand, et je retrouve tout mon vocabulaire. Normal, c'est la langue de la soirée.
Otto est ingénieur en usine. C'est un inventeur également. Il s'intéresse passionément à la géothermie, et surtout au creusement de puîts dans la roche. C'est dire que le site de la station l'a intéressé. Son but: parvenir à creuser à 13 km de profondeur, pour récupérer la chaleur de la terre. Il dit que c'est la solution pour l'homme, le futur. Il a aussi déposé des brevets pour une voiture ne consommant pratiquement rien. Je n'ai pas tout compris. Il habite dans la Ruhr. Son plus beau voyage: 7 mois en solo en vélo en Nouvelle-Zélande, avec une partie à l'entrée de l'hiver. Très dur, mais les plus beaux moments de sa vie! Tous les mêmes, ces voyageurs!
Jörg et Jutta sont de la Forêt Noire, près de Stuttgart. Je suis invité à passer chez eux lors de mon retour. Finalement, c'est une excellente idée, à laquelle je pense souscrire. Mieux, c'est à 300 bornes de chez un de mes frères. Rentrer en France par la Forêt Noire puis les Vosges, c'est un superbe parcours. Vendu!
Rentré à 2 heures du matin à Fossholl. Cette fois, je n'avais pas envie de chevaucher mon fidèle coursier. Après la chauffe du moteur, la vitesse s'est un peu accélérée, et j'avoue avoir un peu dépassé les limites, tellement j'étais pressé. Oh, pas beaucoup. 110/120... Pour la première fois, mes phares ne me servent pas qu'à me faire voir, mais aussi à voir moi-même. Je pouvais encore rouler sans, mais limite-limite...
Crépitement de moucherons en longeant le lac, le bruit est très net. J'en ai bien tué plusieurs milliers. Et je ne le regrette même pas. L'homme est cruel, quand même!
Température 12 degrés en arrivant. Descendue à 10 sur les cols.

Soirée mémorable dans ce camping de Hlid. Pas de PC ce soir. J'arrive gelé. Il ne fait pas très froid, mais comme un idiot, je n'avais pas pris mon sous-vêtement chaud, et j'ai retiré la doublure de la veste depuis ces grosses chaleurs. Je suis donc rentré en grelottant. Sitôt dans la tente, j'enfile les super-sous-vêtements. Whouaah! Quel bien-être. Immédiat. Puis je plonge dans le duvet!
Qu'est-ce qu'on est bien! Franchement, je ne voudrais donner ma place à personne!
541 photos. 135 km
Depuis le départ, 14.801 km
Depuis le départ, 36.417 photos
Compteur Akitsu, 28.812 km
Moyenne quotidienne depuis le départ - 137 km
Moyenne quotidienne depuis le départ - 337 photos