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Et derrière. Partout, à perte de vue, des blocs de lave, coupants comme des rasoirs. Si tu tombes, tu as des chances de te couper, ou de déchirer ton pantalon!

La nature offre de ces spectacles, parfois, assez extraordinaires! Admirez la couleur des eaux, les contrastes entre les trois éléments que sont le minéral, le végétal et l'eau!


Le chemin remontant vers le parking.

L'ensemble du site. Au loin, le Dyngjufjöll???


Remontant la colline. Du caillou. Que du caillou.

Le chemin...

A peine visible. Juste un peu plus orangé.
Pourquoi est-ce que je trouve ça beau? Hein? Surtout moi qui n'aime pas l'abstrait!
Ne serait-pas finalement tout simplement parce que nous appartenons à la nature, et que ça, c'est elle, vraiment elle. Dans son apreté. Dans sa nudité. Sans aucun arrangement.
Brute de forme!

Les vallées vers l'Est.

Et ma vallée vers le Nord.

En remontant vers le parking! Un parfum de Lune, quoi que... La mousse s'accroche et, à ma connaissance, il n'y a pas de mousse sur la Lune.
Donc, juste un parfum... d'Islande!
Et quand bien même personne ne vient balayer, c'est beau!

Akitsu, patiente, indifférente, sur son parking.

Au loin, la Skjalfandafljot reprend un cours plus calme. Les molécules d'eau font corps à nouveau. Prochaine étape violente, la Godafoss!

La F26, brute de forme. Cette fois, je prends le temps de m'arrêter, de la photographier.




Méchant contre-jour à droite. Mais ça vous donne une idée de ce début de piste, que je trouve assez roulant. Mais je ne connais pas la suite, et sur ces pistes, justement, chaque kilomètre est une découverte. Les pistes sont ici comme la météo et la température. Très changeantes. Elles jouent au yoyo avec le pilote!




Et je retrouve ma belle (...) 842.

Entre Myr et le pont permettant de rejoindre la 843-844.

A gauche, je retrouve le champ de laves.

Au loin, un nuage. Ce n'est rien, juste une voiture qui arrive! Discrétion impossible...
J'ai le temps de rabaisser la visière du casque, comme les cavaliers dans les tournois, juste avant la joute!

Storuvellir, Laekjarvellir, au niveau du pont.

Et le pont. Je ne traverse pas, je vais poursuivre sur la 842. Comme ça, j'aurai fait les deux rives. Surtout que je n'aime pas trop revenir par la même route, et que ça ne me coûte rien, à peine un kilomètre ou deux de plus, une misère!

Elle est meilleure. Et ma vitesse augmente insensiblement, puis sensiblement... je termine à 90/100...
Incroyable. Qui l'eut cru?

A tel point que je n'ai même pas envie de m'arrêter.

Au niveau paysage, c'est moins bien que l'autre côté. Pourquoi? Tout simplement parce que l'autre rive est plate, alors que celle-ci est adossée à la montagne. Donc, vue depuis l'autre bord, cette rive a du relief, et est par conséquent plus photogénique. Alors, ça vous va, comme explication? Faut vraiment tout vous expliquer!

Et me voici revenu sur la route n° 1. La Skjalfandafljot à nouveau, traversant l'immense champ de lave.

Fossholl. le restaurant, en jaune. Le camping, derrière les toilettes publiques, à droite, aussi en jaune.

Et pour clôre cette belle journée, le cadeau du chef.

Godafoss dans la lumière vespérale. Godafoos en petit arc de cercle, difficile à photographier. Mais belle, tellement belle elle aussi!

Puissante aussi.

Entourée de falaises de lave, et aussi de basalte.

Tout le monde photographie, bien sûr!

Coup d'oeil vers Fossholl depuis Godafoss. Et la Skjalfandafljot après son grand saut!
Derrière une cascade, le lit de la rivière est creusé. La puissance du courant jouerait-elle un rôle dans la profondeur des berges, ou est-ce tout simplement parce que la roche est ici plus tendre qu'ailleurs?











Coucher de soleil sur les vallées en direction d'Akureyri.
Voilà ce que je vois à l'horizon depuis ma tente!


La lave au milieu de la rivière, depuis le pont.

La même, sans le zoom. La Skjalfandafljot file vers la mer, vers Husavik!
Et moi, je file vers ma tente, ici, à Fossholl. Je suis encore avec Akitsu, car les photos que je viens de faire de Godafoss, c'est depuis le parking se trouvant sur la route n° 1. Vous pensez bien que je n'allais pas aller à ce parking à pied depuis la tente! Quel fainéant... Il y a environ.... 300 mètres!
Au camping, je croise un gars, un cycliste, qui me dit bonjour -en Anglais. je réponds poliment, mais devant mon air étonné, il me dit que nous nous sommes rencontrés cet après-midi, sur la route qui passe ici. Je me souviens, c'est le cycliste salué alors que je parfais vers la cascade. Il est Polonais, et vient de la F26, qu'il a faite en 5 jours. Il me dit qu'il en a bavé, mais que c'était fantastique! Ils disent tous ça, et je les comprends. On efface toujours les moments durs. de plus, ils ont la joie d'avoir réussi un exploit, il faut voir comme leurs yeux s'éclairent quand ils en parlent! Bravo à toi, cycliste. En plus, il semble frais comme un gardon. Incroyable! Il me dit qu'il est arrivé en Islande voici cinq semaines, mais qu'entre-temps, il est parti deux semaines au Canada, avec son vélo, rouler autour des grands lacs. Mais en avion d'abord! Il y a des gens qui voyagent énormément!
Ce soir, au programme, une petite séance d'Internet au restaurant.
Et vous savez quoi? Je suis heureux comme un pape. Non, comme un poisson dans l'eau. Car je ne voudrais pas être pape! Ni poisson dans l'eau non plus, finalement, au rythme auquel les hommes vident les rivières, ou pêchent les poissons.
605 photos. 144 km
Depuis le départ, 14.548 km
Depuis le départ, 35.236 photos
Compteur Akitsu, 28.559 km
Moyenne quotidienne depuis le départ - 137 km
Moyenne quotidienne depuis le départ - 332 photos