9h25... De mieux en mieux! On n'arrête plus le progrès...
Un coup d'oeil par la fenêtre. Gris, triste, froid, manteau nuageux épais et plafond bas. Pas très encourageant!
Après le petit déjeûner, des bouts de ciel bleu apparaissent, et de plus en plus vite. Bref, il faut décoller.
Car je ne vous l'ai pas dit, mais j'ai pris une décision qui mûrissait depuis quelque temps. Je ne peux plus me permettre de folâtrer, car la météo est très changeante en Islande. Or, comme j'avais décidé -et je reste d'accord avec moi-même- de ne pas bouger en cas de mauvais temps, la conclusion s'impose d'elle-même! S'il fait beau, il faut rouler. Je me garderai donc le travail du récit pour les mauvais jours, qui vont forcément, un jour ou l'autre, revenir! Du coup, mes pauvres amis, vous qui attendez ces reportages... Désolé, mais je ne veux pas louper certaines régions, et si je continue à me coucher tard et à me lever tard, c'est ce qui va finir par m'arriver!

L'église avec, en arrière-plan "l'église-montagne" Kirkjufell.

Kirkjufell derrière le port. C'est parti... Et il est déjà plus de 11 heures!

La plage de sable noir de Grundarfjördur.

Je viens de contourner la plage. La petite ville est ici à ma droite. Je prends cette photo pour cette immense plate-forme naturelle d'où tombent les cascades.

Une ferme entre la plate-forme et la mer.

Le Kolgrafafjördur. Une route de très mauvaise qualité en fait le tour. La route goudronnée, que je préfère, le traverse sur un pont, car ses deux rives se rapprochent naturellement vers le milieu.e

Deux petits tas de gravier sur le bord de la route.... Le Klakkur, 380 mètres.
A gauche, dans l'eau, les petits points blancs sont des eiders, comme il y en a très très très souvent dans les eaux salées des fjords! Je ne suis pas fou des oiseaux, loin s'en faut. Mais c'est sympa de voir de la vie animale sauvage, le reste étant tellement minéral!

Vers Grundarfjördur. La route que je viens de suivre et qui longe le fjord.

Vers le Sud et la rive opposée du Kolgrafafjördur.

Le fond du Kolgrafafjördur. On aperçoit le Holsfjall, à 932 m.

Le Bjarnarhafnarfjall, 574 mètres


Je viens de contourner le Hraunsfjördur, un tout petit fjord. Au fond, la ferme de Berkserkseyri, au pied du Kolgrafamuli, 433 mètres, avec ce que je pense être un énorme cratère éventré.
Tout au fond de profile encore la silhouette si caractéristique du Kirkjufell, près de Grundarfjördur.

La route grimpe et passe un petit col.

Et débouche devant un nouveau paysage. L'immense champ de laves de Berserkjahraun. Un nouveau décor lunaire!






A travers le champ de laves, j'aperçois les maisons de Stykkisholmur.

Coup d'oeil arrière sur le Bjarnarhafnarfjall -ouf, je l'ai écrit!



Je m'éloigne assez rapidement du massif. Ce n'est pas l'immense plaine du rivage Sud, loin s'en faut!

Quelques grandes lignes droites, et je serai arrivé. Le paysage est ici banal, pas intéressant.
Pour aller à Stykkisholmur, je fais forcément un détour. En effet, cette petite ville est située au bout d'une petite péninsule, et elle est le point de départ du ferry qui traverse le grand Breidafjördur et vous conduit en 3 heures environ sur la côte Sud des fjords de l'Ouest, en faisant un arrêt sur la réputée petite île de Flatey. Vous savez combien j'aime les ferries... Enfin, 3 heures, ce n'est pas terrible, mais je préfère contourner par la route et voir du pays. Car en bateau, il n'y a pas grand chose à voir, surtout que les montagnes ne sont pas très élevées!
Donc, ce petit aller-retour vers Stykkisholmur me coûte 20 km, mais je veux refaire le plein avant d'attaquer les routes non goudronnées et sans essence qui vont suivre -la traversée du Skogarströnd-, faire aussi des courses, aller au centre touristique, et jeter un coup d'oeil sur la ville.


Voilà. Le port de Stykkisholmur. J'ai fait les pleins d'essence, de nourriture et de prospectus touristiques.

Le Breidarfjördur, couvert de petites îles de toutes tailles. Environ 2.500 qui restent toujours visibles, 2.700 si l'on compte celles qui sont recouvertes aux fortes marées de printemps.
Ce qui est quand même énorme!


Le bloc basaltique qui ferme le petit port.

Quelques maisons.
Bon, on ne peut pas dire que ce soit bien terrible. Je préfère, et de beaucoup, la petite ville de Grundarfjördur où j'ai passé la nuit, et je suis bien content de l'avoir fait!

Retour sur mes pas pour reprendre la 54, vers l'Ouest. En passant, un regard vers l'Est, le seul panorama sur les dix kilomètres pour quitter cette mini-péninsule.

Et voici donc la suite de la 54... Plusieurs dizaines de km à parcourir là-dessus, c'est l'inconnu pour moi. Je suis chargé au maximum. On verra bien!

C'est ici que je choisis de faire ma pause pique-nique. Pas terrible, car de nombreux camions passent, suivis d'un énormpe panache de poussière soulevée par leurs roues, d'autant plus qu'ils ne passent pas en douceur! Dans un sens, heureusement qu'il y a du vent, car la poussière passe beaucoup plus vite. Ils viennent appporter du caillou sur la zone en travaux que je viens de traverser. 500 mètres très difficiles, avec une couche de 15-20 cm toutet fraiche, dans laquelle la roue avant d'Akitsu rentrait comme dans du beurre. Tout ce que je déteste!

Le Alftafjördur. Une belle descente, mais le sol est plutôt dur, et j'aime bien rouler sur ce genre de sol: un mélange compact de terre battue et de graviers biens ancrés dans la terre. C'est solide, ça passe bien.

Zoom sur l'autre rive, que je vais devoir suivre, forcément!


Voilà le fond du fjord. Sombre. Triste. Déjà à l'ombre. je ne voudrais pas vivre dans cette ferme qui se trouve un peu plus haut sur ma droite!

Vue vers le large, depuis le fond du fjord. J'ai hâte de retrouver le soleil.

C'est marée basse, et le fond du fjord est pratiquement à sec! Les camions que je croise roulent comme des fous, et ceux qui roulent dans mon sens me doublent allègrement, me couvrant à chaque fois d'un nuage de poussière énorme! Un petit 4x4 arrive derrière moi, et me suit. Je mets mon clignotant et ralentis, signifiant mon désir de les laisser me dépasser. mais non, ils restent derrière. Sans doute des Anglais, il leur faut une large et longue ligne droite pour se décider!
Elle arrive, cette longue ligne droite. Elle est même propice pour une bonne photo. Je vais donc carrément m'arrêter, ils vont pouvoir me dépasser, car je n'aime pas être suivi comme ça.
Quoi? Ils s'arrêtent également, juste derrière! Alors là, c'est sûr, soit ils m'aiment, soit ils ont une photo à faire, soit ils veulent me parler. Dans mon rétro, je vois une femme qui vient vers moi. Ils veulent me parler, sans doute des Français qui ont vu ma plaque d'immatriculation et ont envie de tailler une bavette.
Bonjour. Oui, c'est une Française, pas de doute.
Vous ne seriez pas "Maray...." par hasard?
Ah non, qui est-ce?
Ben... Un gars qui a écrit sur le forum France-Islande, et qui a un site Internet Allersretours.com, et qui est en Islande en moto en ce moment....
Mais... Mais oui, je me souviens de ce pseudo que j'ai sur ce site, et que j'avais complètement oublié! Oui, c'est bien moi, effectivement! Mais....
Eh bien, je me présente, je suis Modestine sur ce forum, j'avais posté....


Modestine! Oui, je me souviens de ses posts. La voici avec son mari. Très souriants tous les deux!
Incroyable! Eh voilà, les p'tits loups, ce que c'est que la notoriété! Je suis un personnage connu, qu'on arrête le long de la route, même dans els endroits les plus reculés, comme ici, en Islande!
Très franchement, c'est une belle rencontre, grâce à Internet. Ce moyen de communication est évidemment sans égal, et son succès le démontre chaque jour. Je sais, on y rencontre aussi le pire de l'espèce humaine. Mais pour le coup, pour Modestine, son époux et moi, c'est bien du meilleur dont il s'agit. Jamais nous ne nous serions rencontrés sans cette géniale invention. Nous passons un petit moment à bavarder sur ce bord de piste, régulièrement recouverts par la poussière des camions Islandais qui nous doublent ou croisent sans même ralentir... Mais ça ne nous empêche pas de rigoler. Modestine qui me dit "tout est possible en Islande, la preuve...". C'est vrai que c'est rigolo de se rencontrer dans ce pays qui est quand même grand (103.125 km2, soit 1/5ème de la France quand même!). En comparaison, l'Irlande fait seulement 70.273 km2!
Nous nous quittons en nous promettant de nous raconter nos aventures. Ils savent où suivre la mienne, j'espère qu'ils me raconteront! Je les doublerai plus tard en soirée, car ils se sont arrêtés pour faire une petite marche sans doute. Depuis, Modestine m'a envoyé un petit mail. Elle m'a promis une photo d'Akitsu et de son pilote se faisant dépasser par un monstre, et recouverts de poussière. Je suis preneur, je la rajouterai ici dès réception! Bon voyage à vous deux, et merci de vous être arrêtés dire bonjour!


Sortie de fjord, vue vers l'arrière.


La petite église de Narfeyri.

Et Akitsu, m'attendant sagement. Elle aime être arrêtée dans cette position, car elle peut regarder la seule chose qui l'intéresse vraiment: le ruban de la route!

La route va longer maintenant le Hvammsfjördur, un grand et large fjord, presque bouché à sa sortie par les centaines d'îlots dont je vous parlais.


Loin derrière, les montagnes vers le centre de la péninsule du Snaeffellsnes, dont le Skogarströnd -région que je tarverse actuellement- constitue la fin de sa côte septentrionale.

A nouveau la côte Nord de la péninsule du Snaeffellsnes.

Sur ma gauche, le Hvammsfjördur et ses îles, à droite, les derniers contreforts montagneux, et entre les deux, cette zone de plus en plus large, peu accidentée...


Hals

Et dans laquelle est tracé mon long sillon de terre battue, qui ondule légèrement au gré des petites vagues de relief.




Breidabolstadur



Une nouvelle couche de gravier a été rajoutée récemment. Je n'aime pas du tout.

A Bildholl, juste après le croisement avec la 55 en provenance du Sud -cette route conduit au Eldborg, souvenez-vous, ce joli petit volcan. Ils sont en train de faire des travaux. Comme je vous en ai parlé plusieurs fois, la méthode consiste à déverser des tonnes de gravier -ici, graviers mélangés avec de la terre-, à égaliser, à bien arroser, et à laisser le traffic faire le reste du travail, à savoir le tassement! Ils font d'abord les 2/3 d'un côté, puis les 2/3 de l'autre, ce qui a aussi pour conséquence de bien bomber la voie! Ici, pour moi, pas question de passer ce monticule que vous voyez... Je suis contraint de rouler sur la petite partie droite pas encore recouverte des nouveaux apports, mais en forte pente vers la droite. Ma bande de roulement est étroite. Par moments, je suis contraint de passer à gauche. Inutile de vous dire que je rouspète... plutôt pas mal. le terme approprié est un peu plus dur, je vous laisse le soin de le deviner!

Bon, c'est déjà mieux!

Cette région n'est pas belle. Pour le coup, je ne voudrais vraiment pas vivre ici. Pas d'arbre. A peine du relief. Des fermes très espacées les unes des autres, et c'est tout. Je déprimerais si j'avais ce paysage sous les yeux toute l'année! Ce ne peut être qu'une région de transit, à traverser le plus vite possible, sans s'arrêter! Pour ma part, je ne marque des arrêts que pour vous montrer, sinon je lâcherais la bride à Akitsu et la laisserais filer à son rythme. Enfin, pas trop vite quand même, ce n'est pas du goudron!

Mais je me surprends à rouler à 60/70 km/h...

La Hördudelsa. Fin du Skogarströnd. Ouf, je ne suis pas fâché!
Surtout que je retrouve enfin l'asphalte. Quel bonheur! Du coup, Akitsu s'envole...

Un peu plus verdoyant, un peu plus de relief aussi!


Le Hvammsfjördur fait ici un coude et, si vous regardez la carte, il a vraiment la forme d'une botte, avec le talon et le bout du pied! Je suis en train de contourner le talon, et je vais aller au bout de la botte.
Entre les deux, il y a la petite ville de Budardalur. Très moche! On dirait un peu une ville de Far-West. La station d'essence, le magasin et les deux-trois boutiques qui l'entourent.
Il y a plein de monde. Même une Islandaise qui parle Français, et qui connait bien la Charente, Matha, Cognac. Pas très loin des Sables d'Olonne, tout ça. C'est drôle d'entendre un Islandais parler de ces petites villes que la plupart des Français eux-mêmes ne connaissent pas. OK, sauf Cognac! Mais les Français savent-ils placer Cognac sur la cartet de France? Pas certain... Surtout comme ils apprennent la géo, en plus! Bon, passons ce sujet, qui pourrait en fâcher quelques uns. Pourtant, l'inculture de notre jeunesse à ce niveau est atterrante. je sais, il suffit de regarder sur Internet...
A propos des stations d'essence. De plus en plus, par ici, il n'y a que des stations N1. Un grand groupe. Qui monopolise. Je hais. Pourquoi? Parce que détenant un quasi monopole, ils inventent des règles qui vous lient à eux. Et qui ont pour conséquence de vous enlever la liberté de choix. Je m'explique. Leurs pompes n'acceptent que les cartes. Or, je déteste utiliser ma carte, pour la bonne raison que les banquiers se sucrent au passage, à chaque mouvement! Les trouvant assez riches comme ça, et désireux d'utiliser mon argent à d'autres fins que celle qui consiste à engraisser un banquier -ceci ne m'apportant aucune jouissance particulière...- j'ai fait un gros retrait, et je paye tout en espèces. Du coup, liberté totale, et tout le monde accepte les billets, c'est un langage universel, qui parle à tout commerçant, qui vous ouvre les portes mieux qu'une carte. Oui, mais j'avais compté sans les sations N1. Pour capter le client, c'est soit ta carte bancaire, soit leur carte "spécial essence N1", si tu n'as pas de carte bancaire. Donc, tu achèttes des cartes d'une valeur de 3.000 ou de 5.000 ISK (24 ou 40 euros), et tu remplis ton réservoir comme ça. Mais du coup, tu perds le choix de la station, et par conséquent du prix. C'est eux ou rien. Je répète: je les hais! C'est, je pense, à peine légal. On devrait avoir la possibilité de payer juste ce que l'on prend, car avec leur méthode, tu leur avances des fonds. Bande de s... Oui, je sais, je m'énerve! Contre cette société de conso qui nous assome, contre ces énormes sociétés, de plus en plus puissantes, et qui veulent toujours plus.
Aïe, mon côté révolutionnaire qui revient... T'es en vacances, mec, coooooool.....
Je n'ai pas aimé Budardalur. Je voulais camper ici, je n'ai même pas trouvé le camping. Peut-être pas trop cherché non plus. Le vent est terriblement violent dans cette partie du fjord. Et pas plus chaud que ça, j'ai même à moitié froid. Il y a un hôtel à Laugar qui fait camping. J'adore ça. C'est à moins de 20 km, j'y fonce!

Gros contre-jour depuis le milieu du pied de la botte du Hvammsfjördur. Au fond, les montagnes de la partie Nord de la péninsule du Svaefellsnes -maintenant passée. A droite, la bout de la péninsule du Fellsströnd et du Skardsströnd. Une mauvaise route en fait le tour, je ne vais pas y aller, d'autant plus que ce n'est pas très élevé, et je préfère voir de franches montagnes!

Le fond du Hvammsfjördur.

J'arrive à Laugar. Il y a un camping, à deux km en retrait de la route principale. Quand j'arrive, je sais que je vais être bien ici!
Je vais à l'hôtel -qui gère le camping. ET... très grosse déception! La totalité du camping est réservée -ainsi que l'hôtel- pour tout le WE par un groupe qui arrive! Impossible de me fournir un emplacement. La guigne!
Elle me propse le camping de Budardalur, à 17 km.... Je sais, j'en viens, je n'ai pas trouvé le camping, mais je n'ai pas aimé du tout cette ville! Le prochain est à Reykholar...
OK, ce sera donc Reykholar!

La route 60 traverse ensuite une très belle vallée au doux nom de Svinadalur.

J'ai froid dans cette vallée, dommage. Le vent est glacial ce soir, et je pense être un peu fatigué aussi.


Superbe sortie de vallée.
Alors que je viens de prendre cette photo, un motard Allemand avec une BMW GS 650 s'arrête à ma hauteur pour me demander si j'ai un problème! Super sympa. Il est en double file, et à ce moment, plusieurs gros 4x4 arrivent -de toute façon, ce sont toujours des gros 4x4 dans ce pays! Qui sont déjà en train de doubler.... Les boules! Les Islandais roulent un peu comme les Français. Assez vite, respectueux mais pas plus que ça, éventuellement le klaxon. Vraiment, comme nous.

Toujours ces monstrueuses et magnifiques montagnes qui s'effritent avec le temps.

Arrivée sur le Gilsfjördur. Une longue dique servant de pont permet son franchissement. Une route en fait le tour, qui doit être jolie -non asphaltée. De toute façon, je n'ai pas le temps ce soir. Et il faut bien que je me laisse quelques routes à faire lors d'un prochain voyage, non?

L'autre rive se termine en forme de pointe acérée, qui se poursuit sous forme de dizaines d'îlots longs et très étroits, du plus bel effet visuel!



Tels des alligators longeant les eaux du fjord en quête de proies imprudentes!

Une ferme installée au beau milieu de quelques cônes - d'origine volcanique (?).



Quelques km plus loin, je quitte la route 60 pour prendre vers le Sud la route 607, qui longe le petit Berufjördur -Tiens, encore! J'en ai déjà longé un, Berufjördur, juste avant d'arriver dans cette belle petite ville de Djupivogur! Ce Berufjördur est constellé de ces îles oblongues. La route est très belle, et le paysage de ce fjord très particulier et très agréable.

Reykholar. Il y a de la géothermie sur cette péninsule de Reykholar.

L'église de Reykholar.

Le camping Alftaland. Au fond, les Berufjördur et Kroksfjördur. Krok pour crocodile??? Mon imagination, encore, sans doute...
Au premier abord pas terrible, le camping est en fait très bien.
Juste que je pense que le patron donne un prix à la tête du client. Il me dit 1.000 ISK. Comme je demande l'électricité, il me dit 1.500 ISK. Devant ma mine qui a dû s'assombrir fortement, il me demande pour quoi faire. Pour un ordinateur? Allez dans le sous-sol, et ce sera gratuit pour vous!
Il y fait très chaud, et ça me fait un bien fou. En fait, le bâtiment est entièrement chauffé par l'eau brûlante d'une source chaude.
Le proprio me fournit même gracieusement la clé pour utiliser sa connexion Internet WiFi.
Que du bonheur!
Beaucoup de clients arrivent après moi. Il y a un jakkusi et un sauna. Ah, si seulement j'étais seul...
Des Allemandes arrivent, 4-5 filles. Nous discutons un moment. Elles se mettent en maillot de bain et se précipitent comme des folles dans le jakkusi, en jacassant comme des pies...
Ah, ces filles!
Il y a aussi un groupe d'ouvriers Islandais qui logent ici. Des touristes Islandais. Un couple d'Autrichiens dans un petit van, pas sympas.
Bref, toute une vie en miniature.
287 photos. 209 km
Depuis le départ, 13.096 km
Depuis le départ, 32.014 photos
Compteur Akitsu, 27.107 km
Moyenne quotidienne depuis le départ - 136 km
Moyenne quotidienne depuis le départ - 333 photos