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Il a fait très froid cette nuit, et je ne serais pas surpris que la température soit passée en négatif, ou tout près de zéro! Cela m'a réveillé deux-trois fois. J'ai aussi été réveillé par un bruit très étrange, et j'ai mis un moment avant de comprendre. C'étaient des cavaliers. Ils ont du rentrer au camp vers 1 heure ou deux heures du matin! Et c'est le bruit des sabots qui résonnait curieusement, et que j'ai entendu de très loin: sans doute le fait d'être couché par terre, les oreilles près du sol. La ferme fait également centre équestre!
Réveillé vers 8h30, je démarre à 10h45... De plus en plus lent!
J'ai bien aimé camper ici, finalement. On aurait dit un campement, genre oasis de bédoins, dans le désert. Et cette image est d'autant plus réaliste que le groupe de Hollandais s'est installé en carré sur les 2/3 du camp. Lorsque j'ai quitté la salle des fêtes vers minuit-minuit et demi, le ciel était tout bleu, il y avait une forte rosée, et la luminosité était très belle. Toutes les montagnes étaient roses dans le lointain, c'était très joli. Mais je n'ai pas eu le courage de ressortir avec mon appareil-photo, et je ne le regrette pas... J'en garde quelques unes comme ça, dans ma tête!

Peu après le départ, une fois sur la route 54. Un village de deux maisons, une église...

Au fond, les volcans.

Sur ma droite, celui-ci, encore tout rouge... Il y en a un peu partout. Celui-ci se trouve peu après le croisement avec la route 55 sur ma droite.
Le nombre de randonnées à faire dans ce pays est proprement hallucinant, et il est bien évident qu'une vie entière d'ermite n'y suffirait pas! Il va falloir faire des choix, mes petits amis, si vous voulez venir ici!

Au loin apparaît le Fuji-Yama.... Pardon, le Snaefellsjökull. Par-dessus le champ de laves du Eldborn. Finalement, ce petit volcan -en comparaison des autres- a craché une quantité énorme de lave!

Ces montagnes pointent à moins de mille mètres, et pourtant, ce sont d'énormes masses minérales!

Dans le champs de lave, le volcan rouge.

Il y en a d'autres un peu plus loin. J'aimerais beaucoup aller les voir de plus près, mais j'ai également des choix à faire, comme tout le monde.

Au loin, j'aperçois un immense mur naturel, très rectiligne. Une énorme barrière rocheuse. Ce pays est absolument couvert de curiosités géologiques, un vrai livre ouvert. Si vous voulez travailler dans cette branche, vous devez absolument aller en Islande, vous ne serez pas déçu (e)(s).

Très loin, sur ma droite -donc vers le Nord- une immense montagne rouge.

Je m'approche maintenant d'un nouveau complexe volcanique -je le pense, car les différents monts consituant l'ensemble sont disposés en cercle les uns face aux autres. Et si vraiment c'en est un, alors la moitié de la cuvette a disparu.

Une fois de plus, moi qui aime les montagnes, je ne suis pas déçu! Rien que ça justifiçe le voyage. Si j'étais alpiniste, si j'avais le temps et la forme physique pour ça, ce sont des morceaux de choix que j'aimerais conquérir.

L'ensemble de ce que je pense être un volcan. regardez bien au-dessus de la ferme à droite, on voit très bien les restes d'une immense cuvette.

Eh bien, mes p'tits loups, les bords de la cuvette sont encore de monstrueuses parois!

Regardez-moi ça un p'tit peu. Une fois de plus, je suis bouche bée devant cette magnifiscence.

Sur ma gauche, presque en arrière maintenant, l'Elborg, que je suis allé voir hier soir de plus près! On reconnaît sa forme très caractéristique de cône coupé en deux par la tranche, comme si un géant samouraï lui avait tranché la tête.

Je viens de contourner le monstre dont je vous parlais, et vous en fait un petit zoom de l'autre bord. Et j'aperçois avec stupéfaction que cette paroi que je trouvais grandiose ne constitiue que le premier rempart de protection. En arrière, bien plus haut, se profile un véritable mur d'enceinte, dont je me demande s'il n'est pas finalement inviolé!

Vue d'ensemble vers l'arrière.

Et maintenant, je vais vous en faire quelques grossissements.

A chaque fois que vous grossissez l'image, vous apercevez un nouveau niveau de fortifications.

Grimper à l'assaut de tels géants requiert sûrement beaucoup de courage et, surtout, de ténacité.

Et une nouvelle fois ces formes pyramidales qu'affectionnent tant les montagnes Islandaises.

Le Snaefellsjökull, bien sûr. Vous ne pouvez pas vous tromper, c'est le seul glacier de la péninsule du Snaefelsnes

Du même endroit, mais en me retournant. En ombres chinoises, deux cyclistes que je viens de croiser et saluer. J'ai dit "bravo", et ils ont répondu "merci". Français? Je ne le saurai jamais! Si vpus faites bien attention, vous devriez reconnaître encore le Eldborg, toujours visible.

Sur ma droite, faisant suite à la grande paroi que je vous montrais. Encore une très belle barrière rocheuse.

Et à nouveau l'immense montagne rouge, dans le lointain.

Et droit devant moi, à l'horizon, la calotte glaciaire du Snaefellsjökull.

Que voici au zoom.

Je suis émerveillé par toutes ces montagnes. Il y en a partout, toutes plus belles et plus imposantes les unes que les autres. A ma gauche, c'est la plaine côtière, et la mer.

Rien que pour explorer ce massif, plusieurs semaines seraient nécessaires. Les pentes et les sensations que doit ressentir un grimpeur dans un tel ensemble doivent être inouïes.

J'ai du mal à m'en détacher. Si je pouvais marcher avec des bottes de 7 lieues, sûr que je laisserais Akitsu une heure ou deux pour grimper un peu! Mais à mon allure, autant planter la tente de suite à ses pieds!

Eglise de Faskrudarbakki. Comme souvent en Islande, les très grosses fermes ont leur propre église.

Un nouveau massif montagneux dans le lointain. Je le prends en photo pour la muraille du premier plan, elle-même très imposante. Vous savez, je suis en train de longer la côte vers l'Ouest. En même temps, je longe une suite pratiquement ininterrompue de chaînes montagneuses toutes plus extraordinaires les unes que les autres.

Est-ce une caldeira, ou du moins les restes d'une caldeira? Si oui, alors je n'ai pas de mot. Un géant.

Le glacier est de plus en plus détaillé.

Donc, celui-ci sur ma droite.

Cette très belle montagne-table lui fait suite. Je vais donc la longer, puis la doubler -forcément qu'à l'allure où elle se déplace, je pourrais tout-à-fait la dépasser à pied aussi. Et même vous, si vous partez maintenant.

Détail sur celle se trouvant sur ma droite. Je pense qu'il s'agit de l'Ellidahamar

Sa forme est très spéciale, et je le reconnaîtrais très facilement. Il possède un coeur de pierre que l'érosion n'arrive pas à entamer, comme vous pouvez le voir.

La table qui lui fait suite pourrait servir de modèle tant sa forme est parfaite. Un plaisir pour le regard.

Je ne vous le dirai plus, vous le connaissez bien maintenant, en tout cas presque autant que moi.

Le coeur de pierres... Un peu comme si quelqu'un avait commencé la construction d'un énorme ouvrage, sans l'avoir terminé. Mais si ça se trouve, il est en cours de fabrication. Il manque peut-être des crédits?

Zoom sur la partie gauche de la précécdente.

Un peu plus loin, la route tourne à gauche pour se rapprocher du littoral. On reconnaît la montagne dont je vous parlais tout à droite de cette châine.

Et la table, que je vais longer plus loin, car la route va tourner à droite pour suivre le continent. Et nous aussi, puisqu'Akitsu n'aime pas se baigner!

Une ferme, deux-trois maisons, une église, comme très souvent en Islande.

Quel superbe massif. J'adore définitivement les montagnes Islandaises. Elles ont une structure très spéciale, mais ce sont des monstres dans leur style très particulier, qui se s'élancent d'un seul trait depuis le sol.

Je longe maintenant un lac, situé entre la mer et les montagnes. Les fermes sont au pied des montagnes, quelques unes sont près de la côte.
Je surveille mon compteur, car d'après mes calculs, je ne devrais plus être très loin de la ferme Ytri-Tunga. Je relève la tête et... La pancarte sur ma gauche. Oui, c'est bien ça! A une seconde près, je loupe le chemin conduisant à la ferme. J'aperçois un camping-car là-bas. Demi-tour, c'est bien là.
Le chemin est caillouteux, et la couche de graviers est épaisse. Il passe la ferme que je laisse sur ma gauche, et se termine sur un parking en cercle. Ce sont des Français du 61 -L'Orne, en Normandie- qui ont le camping-car. Je m'apprête à partir vers la côte après avoir laissé mon casque et mes gants sur le guidon, quand un jeune homme au fort accent se met à me parler. Il vient d'arriver avec son épouse. Ce sont des Canadiens, de Québec, à l'accent tellement adorable! Ils viennent de passer une semaine avec des amis dans le Sud, avec un gros 4x4. Leurs amis sont repartis, ils ont pris l'avion pour venir dans le Nord, et viennent de relouer une voiture pour une semaine. Incroyable, ces Canadiens!

Je descends sur la plage. Il fait bon. A peine un souffle de vent. Si ce n'étaient les montagnes -le glacier du Snaeffelsjökull au fond-, je me croirais en Vendée.
Décidément, il fait tellement que je me dis que ma pause restaurant se fera ici. Je retourne à la moto chercher le nécessaire!

La couche de goémon est importante. Il est beau et frais, et me rappèle mon enfance, lorsque j'allais à la pêche avec mon oncle et mon grand-père sur la corniche de Croix-de-Vie en Vendée. Quelle merveilleuse odeur d'iode.

J'aperçois les Canadiens là-bas. Ils sont en train de photographier. Cool, ce doit être le bon endroit!

Yes! Ils sont là, en train de m'attendre... Ou plutôt en train de se faire bronzer...
Voilà pourquoi je me suis arrêté ici. Les guides mentionnent ce lieu, et je l'ai lu aussi sur le site de France-Islande.

Non, ce ne sont pas des rochers! Ce sont trois phoques couchés sur des roches affleurant la surface.

En toile de fond ers la tetrre, la si belle masse montagneuse!

Ah. On daigne me dire bonjour...

Ici, un autre est couché comme le sont parfois les chats. Vous savez, dns une position incroyable. Et des canards sont juste à côté!

Là-bas, sur la plage, on distingue des gens. Ils sont près du parking.

Oui, à gauche aussi, c'est un phoque, et non un rocher comme je l'ai cru au départ!

Ah, c'qu'on est bien, quand on est sorti d'son bain... En plus, un huitrier-pie fait le guêt!

Celui-ci s'avance en douceur parmi les autres, dont la robe ressemb le à celle de grosses limaces. Lui, il est complètement différent! Un jeune (?) ou une autre espèce (?).

Et ces majestueuses montagnes derrière la plage. Comme c'est beau ici aussi!

Un petit nouveau qui arrive, pour se hisser sur le rocher le plus élevé!

Et voilà! Ouf, je vais pouvoir dormir un peu!

Mais si, t'es beau toi aussi!
Je suis toujours ébahi par cette position tenue par les phoques, qui semble bien défier les lois de la pesanteur! Mais comment font-ils? J'ai essayé de bouquiner dans cette position mais, ma foi, je ne tiens que 5 secondes, à peine le temps d'ouvrir le livre, et je ne la trouve pas confortable! Quel est le secret?



Ah! le bonheur à l'état pur! Séquence "joie de vivre" dans la communauté des phoques!
Et pendant ce temps, je mange, devant eux, sans faire de bruit, sans bouger. petit à petit, ils s'habituent à ma présence.

On s'approche doucement...

On vient me voir de plus près... Le regard n'est pas très franc, observez bien comme il est biaiseux...
Alors, qui observe qui maintenant?

Pendant ce temps, un autre se prélasse dans le goémon, tout près du bord!

La vie de phoque ne semble pas trop mauvaise non plus, n'est-ce-pas?




Je me suis mis à siffler l'air de la chanson "A la claire fontaine... que je m'y suis baignée". Et voilà que ça réveille mes phoques. Tous redressent légèrement la tête -très légèrement, faut pas trop se fatiguer non plus- et ouvrent les yeux! Le temps de la photo, pas une seconde de plus! Merci les amis.

Bon, c'est pas tout ça, les gars -et les filles, je ne sais pas faire la différence....-, mais la mer monte, et vous n'êtes pas très nerveux!
Quand je vois ces tas de goémon, je suis émerveillé. Nos rochers sont devenus presque sans vie, le goémon est grillé, quand il en reste! Je me souviens être tombé plus d'une fois sur les rochers sans me faire mal grâce à cette épaisse couche que nous avions aussi. Un enfant maintenant se blesserait sérieusement en cas de chutet!

Les fermes sur le littoral.

Vers le bout de la péninsule du Snaeffelsnes, et le Snaeffelsjökull que l'on distingue, avec son chapeau blanc.

Ytri-Tunga, la ferme aux phoques.

Bon, ben... Salut, hein!

Ah c'qu'on est bien, quand on est dans son bain....

Le Fuji Yama... Hummmm non, le Snaeffelsjökull...