Pour ceux que ça intéresse, ViaMichelin nous explique comment reconnaître les différents modèles de radars (le Mesta 210, l'Ultralyte...) : c'est passionnant et c'est ici.

Plus intéressant, ceci :

La question de la tolérance
Quel que soit le radar utilisé, les forces de l’ordre appliquent systématiquement une marge technique. Elle est de 5 km/h pour tous les dépassements inférieurs à 100 km/h et de 5 % pour les vitesses supérieures. Pour une limitation fixée à 130 km/h, le radar ne mesure qu’à partir de 137 km/h (130 + 5 % = 136.5).
Ensuite, et à l’exception des radars automatiques dont le seuil est fixe, l’opérateur est libre de ses gestes : s’il veut se concentrer sur les gros dépassements sur autoroute, il peut décider de ne retenir que les mesures supérieures à 160 km/h. Mais ça, vous ne pouvez pas le deviner...

... ainsi que cela :

Vrai ou faux ?

Certaines cabines prennent dans les deux sens : faux.
Même si les premières générations présentaient des fenêtres des deux côtés, une cabine ne mesure qu’un seul sens de circulation. En revanche, elle est efficace sur plusieurs voies (jusqu’à 4).

Les radars ne fonctionnent pas sous la pluie : faux.
Seul le Mesta 206 (le fameux « barbecue »), disparu depuis un bon moment, ne pouvait être utilisé que par temps sec.

Les lasers se réfléchissent moins bien sur les voitures sombres : vrai.
Et à plus forte raison s’il s’agit d’une voiture basse présentant une faible surface frontale ou si la plaque d’immatriculation est inclinée. Entre un coupé noir et une camionnette blanche, la distance de mesure peut varier du simple au triple !

Les radars automatiques ne prennent que la plaque : vrai, mais...
La loi ayant entériné le principe du « propriétaire-payeur », les appareils numériques sont pour la plupart réglés sur la calandre, de sorte qu’il est souvent malaisé, voire impossible, d’identifier le conducteur. Certains y parviennent toutefois grâce aux possibilités offertes par l’informatique. En cas d’infraction, demandez systématiquement l’envoi de la photo.