Marque : APRILIA
Modèle : ATLANTIC - Surnom : Mobylette
Cylindrée : 125 cm3
Date et type d’achat : janvier 2006, neuf en concession
Nombre de km effectués : 10 000 Km franchis le 04 mai 2007



J’ai choisi ce scoot pour son confort, sa vivacité, son esthétique et sa réputation de fiabilité.

Depuis je le garde, malgré le A obtenu en août 2006, pour l’incroyable plaisir qu’il procure, sa disponibilité et son tout petit appétit.

Utilisation :

Acheté pour le loisir, ce scoot est rapidement devenu un « commuter ». Je l’utilise principalement pour aller au taf et aller chercher mon gamin à l’autre bout de la ville. Cela donne environ 40 à 60 Km par jour dont 50% route, 40% ville et 10% autoroute. Bien sûr, il faut ajouter les petites balades du WE ou les courses du soir.

Equipement d’origine :

D’origine, l’Atlantic est très bien équipé, sans toutefois donner dans le superflu.

Le poste de conduite est agréable et contribue au plaisir de conduire. Compteurs analogiques et de bonne facture, jauge à essence en plus tu témoin de réserve, température d’eau. Pas de compte-tours, mais une horloge numérique à pile indépendante qui permet de déconnecter la batterie sans avoir une palanquée de réglages à refaire…

La bulle d’origine, mi-haute, produit des turbulences très désagréables au niveau du casque pour un pilote de 1m73.

La selle est ferme mais bien dessinée et confortable pour le pilote, un peu large pour le passager qui se plaint de trop écarter les jambes et de ne pas trouver un appui idéal pour les pieds. Notons que certains se plaignent du dosseret pilote (non réglable) qui leur meurtrit le bas du dos. Pour ma part, j’apprécie ce dosseret d’autant plus que je roule toujours les pieds en avant.

Le coffre sous selle contient un casque modulable sans problème ainsi que la chaîne et d’autres affaires encore. Il est malheureusement très torturé dans ses formes. Il donne accès à la batterie, au vase d’expansion, à la prise 12V et à la trousse à outils bien pensée avec des outils de qualité. Par sécurité, j’ai débranché l’ampoule d’éclairage, inutile pour moi.

La trappe du tablier a deux compartiments pratiques pour les menus indispensables du style constat amiable, kit anti-crevaison et quelques bricoles qui restent toujours avec le scoot. Il faut un peu de pratique pour fermer correctement cette trappe. Toutefois, la serrure (clé de contact) semble bien légère. Ne pas laisser vos lingots d’or ou vos bijoux dans ce compartiment.

Equipements ajoutés par mes soins :

La bulle haute Aprilia (150 €) facile à monter grâce aux instructions du carnet. Cette bulle, plus haute de 2,5 cm et plus large, apporte un vrai plus pour moi. Elle ne gêne pas la vision et protège bien le haut du corps. Indispensable à mes yeux.

Le top case Aprilia (264 € avec la platine) Ce top case de 45 litres contient 2 casques intégraux. Il est équipé d’un dosseret passager particulièrement plébiscité par mes Sacs De Sable. Adossé au top case et les mains sur les poignées bien placées et dimensionnées, le voyage en Atlantic devient une croisière très agréable. Je garde cet accessoire monté constamment car je l’ai équipé d’un troisième feux stop en hauteur qui me sécurise sur autoroute en particulier (20€ le kit GIVI compatible)

Tous ces équipements ont été montés par moi-même, ce qui m’a permis de constater la galère pour démonter et surtout remonter le carénage arrière.

Lorsque le temps est vraiment pourri, je prend la caisse, mais c’est une vrai punition. Ma mobylette est de plus en plus mise à contribution quelle que soit la météo.

Je roule sagement, comme un type de 50 balais qui n’a pas envie de s’arrêter là tout en ayant connu quelques congénères, dont des proches, disparus dans des accidents de la route. Pour autant, et quand la voie est libre et la sécurité de tous préservée, je n’hésite pas à essorer la poignée de ma charmante mobylette.

Comportement routier :

En ville : En solo et avec un peu d’expérience, c’est un vrai régal. Certes, le gabarit de l’engin ne permet pas de slalomer entre les voitures, mais les remontées de file sont facilitées par la maniabilité et la stabilité de l’Atlantic. Je m’amuse au sur-place avec beaucoup de réussite… un vrai MP3…

La vivacité du petit Leader 125 cm3 permet de se sortir de n’importe quelle situation. Et ce qui est particulièrement agréable et appréciable, c’est de pouvoir rouler sur un filet de gaz sans à-coups. Quasiment à l’arrêt, j’arrive à maintenir le scoot en équilibre en faisant patiner l’embrayage sans le moindre bruit de gamelle et la moindre secousse. Une qualité qui vient aussi d’une transmission bien entretenue et nettoyée.

En duo, il faut réfréner ses ardeurs et souvent se caler derrière les voitures car les accélérations deviennent trop molles et le gabarit avec un passager jambes écartées et pieds en canard demande un minimum de prudence. Cela vaut pour le gros bouchon du centre ville et s’améliore grandement sur voies roulantes.