Ca y est, mon BB a franchi la barre des 1600 kms ce vendredi !
Ca a été laborieux, mais j’ai enfin pu voir ce qu’il avait dans le ventre et vous livrer mes impressions à chaud, après une sortie que j’ai effectuée hier en compagnie d’un ami T-maxeur.

Destination :
Rustrel et plus précisément le Colorado Provençal, situé dans le massif du Lubéron (84).
Distance aller-retour : 134 kms.

Conditions météorologiques :
Idéales. 25°C (T° relevée au départ). Ciel limpide, bleu azur ( !!!)
Pas un pet de vent (de langage de spécialiste).

Typologie du parcours :
Petites routes de montagne, alternance de (très) nombreux lacets (ça ne fait que tourner entre Lourmarin et Apt). Chaussée sèche ou humide (zones ombragées), quelques fois dégradée.
L’orientation de la route fait qu’au retour, on se prend le soleil couchant de face (on ne voit rien).

Intérêt touristique :
Inutile de vous vanter de façon exhaustive les beautés du Lubéron : Vignes, cerisiers (magnifiques au printemps) points de vue (sur les vallées, le Mont Ventoux), belles baraques, gastronomie (village de Lourmarin, on passe également tout près du restaurant de Reine Sammut pour les connaisseurs).
Le Colorado Provençal (anciennes carrières d’ocre), représente une destination très intéressante pour les amoureux de photo, et les adeptes de la rando pédestre tranquille (voire pépère)
Pour résumer, tout simplement un délice pour les yeux.

Mes impressions sur le Big Burg :

- Comportement routier ressenti :
En tant que novice, j’avoue qu’en ligne droite, pas de problème. Même à vitesse élevée je me sens en sécurité. rien ne bouge, rien ne vibre. Quelle sérénité.
Mais les routes du Lubéron ont mis mes nerfs à rude épreuve.
Je n’ai pas encore confiance en ma conduite en virage, et j’avoue ne pas avoir une foie inébranlable concernant l’accroche des pneus. Bien que le Burgman soit très agile et facile à positionner avant un virage, dés que la bête se couche, je serre les fesses et prie pour qu’il n’arrive rien : l’état de la chaussée, le relief, et l’humidité dans les zones ombragée ne font rien pour me rassurer.
Mais, surprise ! même en arrivant un peu fort, ça passe. Alléluïa !! Et heureusement, car l’étroitesse de la route ne laisse pas vraiment de marge d’erreur et on peut facilement se retrouver sur le capot d’un véhicule en sens inverse en cas de trajectoire douteuse.

- Accélération, gestion des gaz :
A faible allure le Burg se montre docile, et la course de la poignée conforte ce ressenti. Ainsi pas de risque de se retrouver en train d’effectuer un rodéo sauvage lors d’un départ arrêté ou dans une courbe à cause d’un coup de poignée mal géré.
J’apprécie également beaucoup la possibilité de passer en mode sport ou éco.
Le mode power est en effet une vraie bénédiction sur les routes sinueuses que j’ai empruntées. Je l’ai utilisé tant en montée, pour bénéficier de plus de reprise (nombreuses épingles), qu’en descente pour profiter d’un frein moteur plus important (surtout que nous étions en duo).
Au risque de répéter ce qui a déjà été maintes fois dit, le mode power transforme le Burg en missile lorsqu’il s’agit d’effectuer des dépassements sur de brèves distances. Très utile en montagne lorsqu’on se retrouve bloqué derrière nos congénères à 4 roues.

- Freinage, sécurité :
Je roule sans ABS, mais je pense que cette option n’est vraiment pas du luxe, surtout lorsqu’on roule sur chaussée dégradée et dans des conditions difficiles.
Je m’explique : le burg est tellement sécurisant que l’on atteint souvent et sans s’en rendre compte, des vitesses excessives ou mal évaluées à l’approche d’un virage. J’ai du de ce fait, à maintes reprises, écraser les freins un peu fort avant de coucher la bête dans le tournant (ça rejoint ce que j’ai dit plus haut : je serre les fesses). Chibre ! (j’ai le droit de le dire ?) avec les trous (dans la chaussé), ça bloque les roues !
Néanmoins, en condition normale, je reste très satisfait du freinage.

- Confort, duo :
Ma partenaire ne vous dira pas le contraire, la vaste selle du burg est un vrai régal. Dans des conditions de roulage normal, le fait de bénéficier de beaucoup d’espace laisse pleinement pilote et passager profiter du voyage.
Un petit bémol néanmoins car lorsque ça se met à virer dans tous les sens, en tant que conducteur, sentir le passager faire beaucoup plus corps avec moi m’aurait davantage rassuré. Mais le dosseret empêche ma passagère de se coller à moi lorsque cela est nécessaire.
La bulle, qui n’est pas électrique m’apporte une grande satisfaction : je mesure 1.82 m et je sens juste quelques filets d’air lécher le haut du casque, ça n’est pas dérangeant.
Pour l’amortissement, c’est un peu sec, mais c’est ce qui permet de tenir le cap en courbe.



Voilà, j'ai essayé de faire le plus court possible afin de pouvoir être lu assez vite.J'attend avec impatience vos questions, suggestions, impressions...
au plaisr de vous lire.
C_V.