Prologue voyage Jef –
C’est un prologue au voyage de Jef, une mise en bouche, avant que Jef ne nous fasse partager le périple qu’il va accomplir avec quelques illustres membres de de fofo. Non, non, je n’ai rien à demander aux uns et autres !
Ca y est, la jonction entre les sudistes et les nordistes a été faite hier vers 21h. Les nordistes ont bien failli ne pas pourvoir jonctionner.
Cela commence par un rendez-vous chez Gregory. Il doit aller chercher sa moto, confiée à un concessionnaire. Quand il nous dit à Olivier et moi qu’il compte prendre le métro, cela ne fait ni une, ni deux, nous nous proposons de l’accompagner, en deux roues. Une fois arrivé chez lui, au vu du nombre de sacs et bagages, on se demande comment il aurait pu faire pour prendre le métro. Surtout qu’avec son sac de course Lidl, on aurait pu le prendre pour un migrant…
Arrivé devant la concession, surprise. Elle est fermée !!!! Elle ouvre peut-être plus tard le samedi, mais une affichette ne laisse aucun doute. Elle est fermée exceptionnellement jusqu’au mardi 18. Devant le rideau de fer, nous nous retrouvons comme trois allemands de l’ex RDA. Une frustration immense alors que tout est à portée de main.
Mais Olivier à une solution, un ami qui peut lui prêter une moto pour un périple de 4.000km ! C’est trop beau pour être vrai et pourtant ça l’est ! Il s’appelle Bruno, en possède quatre et laisse le choix à Grégory : Vmax, RT1100 ou autre. Ce n’est pas par intérêt ou calcul, c’est comme ça chez lui. Ca peut s’appeler solidarité, altruisme, générosité… A vous de trouver, mais chapeau bas à Bruno, trop rare pour ne pas le signaler.
Grégory choisit la RT. Après les quelques explications sur cette Bmw, nous prenons la route. Il est 13h, nous avons trois heures de retard par rapport à notre départ qui aurait dû avoir lieu à 10h…
Sur la route de saint Jean-de-Luz, le froid nous accompagne. Au gré des pleins, la GS fait 13 litres, la RT 12 et l’Intégra 9 et la fatigue se fait sentir, le rythme baisse. Grégory sort de 10h de vol, Olivier n’est pas assez couvert. Sur la fin du parcours, je prends la tête. Problème, je ne sais pas où le rendez-vous est fixé, ayant suivi de loin les échanges. Sms à Didier. C’est à Ascain, mignon petit village par ailleurs.
Quand les nordistes arrivent, la cuisine est fermée. Nous aurons cependant droit à une omelette aux cèpes et assiette de cerano. Après les sandwichs Total du midi, c’est bon, parfumé, un goût.
Et puis, il y a toute la bande. Corinne, Patrice, Jef, Béa, Didier, Bruno. Le plus incroyable est que cela fait un moment que je ne les ai pas vus. Mais une voix, un visage, un sourire et tout le monde se connecte à nouveau. C’est comme si nous nous étions quittés la veille. Nous rions, blaguons des uns et des autres mais c’est toujours bienveillants et parce que nous nous connaissons bien que nous vannons ainsi. Je les écoute, je me régale d’eux autant que je me régale du cerano. Nous parlons du périple et déjà, dans les yeux de Didier brille une lueur venue d’ailleurs. Il n’est pas encore parti, mais il est déjà là-bas.
Mais l’heure tourne et demain est une grosse journée pour nos riders. Descente sur Bragenza direct par l’autoroute. Patrice tout modeste, nous a parlé de sa Scrambler mais nous ne voyions pas. Au moment de faire l’essence, il la met en lumière et elle est magnifique, en jaune. Corinne a une 626 également neuve. Désolé Corinne mais tu étais à l’autre bout de la table et je n’ai pas bien entendu.
De mon côté, je dois remonter. Et durant mon voyage de retour, le froid s’est intensifié. Il fait 2° à deux heures du mat, il fera zéro, une heure plus tard. Je n’ai presque rien pris comme affaires, mon top est encombré d’électronique. Tant pis. Une fois arrivé, une douche bouillante n’a pas suffi à me réchauffer et même après deux heures de sommeil, en sortant mon ordinateur du top-case, il est encore glacé.
Mais peu importe. Je suis content et même fier d’avoir fait ce petit de périple avec l’équipe, d’avoir retrouvé tout le monde.
A l’année prochaine, les gars et en attendant, faites-nous partager vos aventures. Et prudence sur les routes !
