La nuit porte conseil, dit-on.
Toujours est-il que depuis hier, j'ai envie de ressortir mon beau vélo, alias Bocloo.
Or, hier, je ne sais pas chez vous, mais c'était novembre en Vendée, avec petite pluie fine toute la journée.
Et aujourd'hui, ô miracle.
Du coup, je ne peux résister.
C'est ainsi qu'un peu après 11h30, je prends la route.
La campagne est toujours aussi belle.
Très vite, j'atteins les marais du Jaunay.
Au-delà de la rivière, les champs couverts de blé.
Petit arrêt à Brétignolles-sur-mer pour acheter un sandwich.
Petite pause au cimetière où repose ma mère depuis quelques semaines.
Anecdote en passant : on nous a volé les vases : ça ne s'arrange pas trop, chez les humains.
Heureusement, il y en a beaucoup qui sont sympas, suivez mon regard.
Et c'est l'arrivée sur le front de mer, à la Normandelière.
Sur ce site, le maire de Brétignolles veut construire un port artificiel de plaisance.
Il a déjà englouti plusieurs millions d'euros (facile, avec l'argent des autres).
Il a déjà été débouté deux fois, en raison de graves risques écologiques, mais toujours il y revient.
En prévision, il vient de vider l'étang de la Normandelière.
Car les habitants viennent de le réélire.
Eh oui, normal, il promet du boulot, du développement...
Bref, je m'égare, là.
C'est ici, dans ce cadre magnifique, que je déguste mes sandwichs.
Retour dans les terres par Givrand.
Et un peu de traversée de champs pour finir.
26 km en... deux heures. Eh oui, les pauses !
Et faut bien prendre le temps de vivre, non.
Un peu mal au .ul, forcément.
Et un petit peu dans les jambes (jamais été trop sportif).
Tout ça pour dire que...
Finalement, mon vélo, il est 'achement bien.
Toute cette étude n'a pas été une perte de temps, j'ai appris tout plein de choses.
Que je ne peux pas dormir à côté d'un moteur thermique à cause des vapeurs dangereuses s'en échappant.
Que l'électricité, malgré de foudroyants progrès, n'est pas encore arrivée à maturité pour moi (pas assez d'autonomie, trop long pour remplir les réservoirs).
Mais que, oui, j'aimerais pouvoir mettre une 125 électrique ayant une autonomie de 350 bornes et se rechargeant en quelques minutes.
Que c'est possible avec l'hydrogène.
Et que, en attendant, je peux quand même étudier la possibilité de mettre une batterie sur Bocloo, histoire de bénéficier d'une assistance au pédalage dans les côtes.
Mais que, quand même, je peux encore continuer comme ça.
Hugh !