Au lieu de faire ce que le bon sens devrait dicter, à savoir des vitesses modulées en fonction du trafic et des conditions météo, voire de l'heure, on opte pour une solution radicale qui ne satisfera personne. Mais un tel dispositif coûterait plus, et rapporterait moins. Et puis c'est connu, l'usager français est irresponsable donc il ne faut pas l'habituer à l'intelligence.
Car il y a fort à parier que les recettes liées à l'exploitation des radars vont exploser avec une baisse de la vitesse à 70 sur le périph'. De là à soupçonner que la véritable cause de cet abaissement de la vitesse a des visées financières, il n'y a qu'un pas que je n'ai guère de scrupule à franchir.
Donc les étapes suivantes : 30 en agglomération (y compris sur les voies sur berges), 110 sur autoroute (90 dans les descentes), probablement 70 ou 80 sur route... La voiture de demain n'aura qu'une seule vitesse. La marche arrière.