Re : Record conso honda swt-400 –
25/10/2013,16h10
Oui il est vrai que lorsque la température baisse la consommation augmente un peu :
Premier élément : la densité de l’air augmente à mesure qu’il se refroidit.
L’air étant plus dense, le mélange air-carburant est plus riche. Pour la même ouverture des papillons, la quantité de carburant injectée sera supérieure.
De plus, la résistance aérodynamique augmente également : la moto doit fournir plus de puissance (et donc consommer plus) pour entrer dans l’air et maintenir la même vitesse.
De ce fait, rouler à la même vitesse que d’habitude entraîne nécessairement une consommation supérieure d’essence.
La seule façon de compenser est de rouler moins vite.
Deuxième élément : la baisse de température entraîne une baisse de la pression de gonflage des pneus.
A pression affichée au manomètre égale, la pression réelle est plus basse par temps froid. Les pneus sont en réalité légèrement sous-gonflés (à froid), ce qui augmente les frottements, donc la déperdition de puissance, donc la consommation de carburant… toujours pour rouler à la même vitesse que d’habitude, s’entend.
Troisième élément : le moteur reste froid plus longtemps.
Par temps froid, le moteur atteint sa température de fonctionnement optimale plus tard. Le temps d’atteindre cette température de fonctionnement, il fonctionne plus longtemps avec un moins bon rendement, ce qui demande un mélange plus riche.
Sur de courts trajets, avec de fréquents arrêts et redémarrages, cela entraîne une forte augmentation de la consommation.
Quatrième élément : la densité de l’essence varie en fonction de la température.
Quand la température augmente, l’essence se dilate, elle cherche à occuper un plus grand espace et si elle est confinée, elle dégorge du réservoir.
Si la température descend, elle se densifie. A volume égal injecté, on consommera donc une plus grande quantité d’essence.
Et pour ceux qui utilisent des éléments chauffant :
Pourquoi on consomme plus l’hiver
Avec l’arrivée des premiers frimas, ceux qui continuent à rouler peuvent remarquer une augmentation (de l’ordre de 10 à 20%) de la consommation de carburant de leur deux-roues moteurs. Pour quelles raisons ? Comme souvent à moto, c’est une question de lois physiques.
Les conditions météorologiques (pluie, nuit, brouillard, verglas…) auront une conséquence évidente sur la consommation d’essence.
Un même motard roule bien évidemment de façon différente par beau temps que par mauvais temps, sur une route mouillée que sur une chaussée sèche. Les accélérations moins brutales, les freinages plus anticipés, une vitesse moyenne généralement moindre… diminuent la consommation.
Même par temps sec, qu’il fasse chaud ou froid, pour un même trajet à la même allure, d’autres paramètres influent sur la consommation de carburant : la température ambiante certes, mais aussi la pression atmosphérique et tout simplement le sens et la force du vent.
Mais par temps froid, toutes choses égales par ailleurs, une moto consomme forcément plus.
Et plus il fait froid, plus elle consomme.
Pourquoi ?
Premier élément : la densité de l’air augmente à mesure qu’il se refroidit.
L’air étant plus dense, le mélange air-carburant est plus riche. Pour la même ouverture des papillons, la quantité de carburant injectée sera supérieure.
De plus, la résistance aérodynamique augmente également : la moto doit fournir plus de puissance (et donc consommer plus) pour entrer dans l’air et maintenir la même vitesse.
De ce fait, rouler à la même vitesse que d’habitude entraîne nécessairement une consommation supérieure d’essence.
La seule façon de compenser est de rouler moins vite.
Deuxième élément : la baisse de température entraîne une baisse de la pression de gonflage des pneus.
A pression affichée au manomètre égale, la pression réelle est plus basse par temps froid. Les pneus sont en réalité légèrement sous-gonflés (à froid), ce qui augmente les frottements, donc la déperdition de puissance, donc la consommation de carburant… toujours pour rouler à la même vitesse que d’habitude, s’entend.
Troisième élément : le moteur reste froid plus longtemps.
Par temps froid, le moteur atteint sa température de fonctionnement optimale plus tard. Le temps d’atteindre cette température de fonctionnement, il fonctionne plus longtemps avec un moins bon rendement, ce qui demande un mélange plus riche.
Sur de courts trajets, avec de fréquents arrêts et redémarrages, cela entraîne une forte augmentation de la consommation.
Quatrième élément : la densité de l’essence varie en fonction de la température.
Quand la température augmente, l’essence se dilate, elle cherche à occuper un plus grand espace et si elle est confinée, elle dégorge du réservoir.
Si la température descend, elle se densifie. A volume égal injecté, on consommera donc une plus grande quantité d’essence.
Cinquième élément : les accessoires chauffants
Les équipements chauffants sur une moto (poignées chauffantes, gants chauffants, etc.) consomment de l’électricité, laquelle est fournie par l’alternateur, entraîné par le moteur.
Une partie croissante de l’effort du moteur étant dépensé pour faire tourner l’alternateur, là encore, il faut accélérer plus fort, faire tourner le moteur à un régime supérieur pour rouler à la même vitesse que sans ces accessoires électriques.
Un seul de ces éléments suffit à créer une augmentation de la consommation, même légère, de quelques centilitres.
La conjonction de deux ou plus entraîne cette surconsommation de l’ordre de 10% que nous observons tous en hiver. Un paramètre à prendre en compte quand on part pour un long trajet dans des contrées pas toujours bien desservies en stations d’essence ou quand on a l’habitude de ne faire qu’un seul plein par semaine sur une moto dépourvue de jauge d’essence.
Conducteurs de motos ou de scooters = Tous motards.