Essai Kymco MyRoad 700i
Hé bien chers z'ami(e)s, j'ai le plaisir de vous annoncer que le concessionnaire Kymco de Lunel a mis à ma disposition 2 machines ce mardi après midi, dont le très gros porteur MyRoad 700i. La cerise, ce sera pour plus tard :-)
Espace Loisirs :
Installé à proximité du centre ville de Lunel depuis mai 1993, Espace Loisirs est une concession Kymco, qui fait aussi de la location de scooters, et les prestations autour des quads, scooters, moto (entretien). Dans le même établissement se trouve Auto Espace => tuning, électricité auto, clim, vente de produits d'entretien, etc.
Espace Loisirs
Dans le showroom trônent plusieurs modèles de la gamme Kymco, dont le Grandink en version 125 et en 300, sympa avec son plancher plat, le très réussi DinkStreet cher à Black_Blue ici en version 125, et le nouveau modèle qui vient s'intercaler entre les 2 précités, j'ai nommé le K-XCT (à prononcer "cas excité"?) dans une originale livrée bleue satinée...
Grand Dink 300 et 125...
Le joli K-Xct, qui se pose en concurrent du Xmax.
Une vitrine propose tous les produits Meguiar’s dont je suis friand pour conserver l’état de plus-que-neuf à mes véhicules. J’y reviendrai par ailleurs.
Le tour du propriétaire :
Le MyRoad en impose ! Bernard m'indique que l'engin pèse ses 280kg, et que sa manipulation au pas nécessite un peu d'attention. Bon, j'en ai vu d'autres avec le BB650 et avec le SW600. La définition générale de ce 700 le rapproche très nettement de ce dernier: gabarit, design de la face avant particulier, bulle assez étroite, pot d'échappement à section ovoïde à double sorties superposées, arrière très relevé (notamment la selle passager), frein à mains sur le tablier à droite, rétros sur le guidon, tableau de bord très automobile... Incontestablement, le MyRoad semble s'être directement inspiré du SW600. Il y a pire, comme référence!
280 kg à sec.
De face, le MyRoad se mue en sapin de noël avec 3 yeux ronds auxquels s’ajoutent 2 moustaches en guise de feux de position et 2 rangées de leds pour les clignotants. A l’arrière, de larges caches rouges protègent les feux à leds. Le carter de transmission est assez proéminent et le levier de béquille qui vient l’embrasser est immense. Comparativement au gabarit, les roues paraissent toutes petites, pourtant c’est du 15 pouces à l’avant et du 14 à l’arrière ! A noter que la roue arrière bénéficie d’un lèche roue qui facilitera le nettoyage du passage de roue et évite les projections sournoises de caca routier.
Bernard me montre l'ingénieux système de déverrouillage des cale-pieds, avec une petite manette située à gauche à proximité de la boîte à gants. Démarrage du moteur, on reconnaît bien le son feutré et rauque à la fois d'un bicylindre, et la filiation avec le Silverwing se retrouve là encore. Sur le commodo de droite, un bouton prend place qui permet de commuter les 3 modes de suspension. Car ce Kymco est équipé d'un réglage de suspension à l'image de l'ESA de BMW. Ceux qui l'ont testé ont été paraît-il bluffés par l'efficacité du dispositif.
Le neiman, et à sa gauche, le levier de déblocage des cale-pieds.
...qui sortent prestement.
Je fais le tour de l'engin, histoire de faire quelques photos, et je tente de le manœuvrer à l'arrêt, puis de le dé- et re-béquiller. Cela ne pose pas de problème particulier si l'on prend bien garde au poids conséquent. Le béquillage sur la centrale nécessite un peu de poigne toutefois, mais là aussi c'est très proche du Silverwing. Je note que la béquille latérale est très courte, à réserver aux terrains bien plats si l’on a pas envie de retrouver son scoot par terre.
Au chapitre des finitions et des rangements, le Kymco est plutôt bien loti : une petite boîte à gants prend place en bout de selle (je m’attendais à trouver, comme sur le Tmax, la trappe de remplissage de carburant), une autre à gauche du tablier. A gauche, bordant une zone en plastique brillant au centre duquel prend place le Neiman, le levier de déverrouillage des cale-pieds, et à droite le frein à main, aussi mal placé que sur ses concurrents (BB et SW)… Pourquoi diable les constructeurs ne s’inspirent-ils pas de Yamaha et de son idéal levier à la main gauche ???
Non, c'est pas là qu'on fait le plein...
Tout ça est habillé de plastiques d’aspects divers, et si on sort d’une voiture récente, la qualité perçue n’est pas enthousiasmante, mais si on compare à un BB650, à un Silverwing ou même au BMW C600 que j’ai eu l’occasion de regarder de près, on est dans les standards. Le large tunnel sera fatalement exposé aux traces d’enjambage.
Le grand coffre (2 casques), on y voit ma valise tout au fond
Leviers de frein réglables
(A suivre !)
