Voui c'est bien vrai Ymo85, j'ai l'impression d'avoir mangé quelques chose de délicieux en décortiquant ces mots...
Merci Chichille.
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Voui c'est bien vrai Ymo85, j'ai l'impression d'avoir mangé quelques chose de délicieux en décortiquant ces mots...
Merci Chichille.
La préservation des couleurs locales ne s'applique manifestement pas aux capitales, dont les artères principales tendent à s'uniformiser ces dernières années: on retrouve sur chacune d'entre elles les mêmes enseignes (Mac Do, Lancel, Planet Hollywood...).
Cette tendance est l'une des conséquences de la mondialisation, dans laquelle s'inscrit également cette généralisation de l'emploi de l'anglais...
En tous cas, je trouve comme JeF que le feuilleton de ton périple est un plaisir à suivre.
Chichille, si tu es encore sur la Côte Amalfitaine, un conseil : monte à Ravello (en Vespa, tant qu'à faire, à partir d'Amalfi) et va visiter le parc de la villa Cimbrone, tu as un panorama extraordinaire sur la Méditerranée dans un cadre enchanteur, j'y suis allé il y quelques années et c'est pour moi une des plus belles vues qu'il m'ait été donné de contempler.
Sinon, comme les copains : j'adore ta façon de raconter, vivement la suite.
@Chichille
Ton périple me rappelle, avec ton regard décalé, celui que j'ai suivi en 2008.
Pompei, la splendide côte amalfitaine,... Que de bons souvenirs !
Étonnamment, de Pompei jusqu'à Sorrento, on est servi en français un peu partout.
Hier, matin, c'était nos derniers tours de roue en terre napolitaine, depuis Vico Equense, au "Grand Hotel Moon Valley" jusqu'à l'aéroport napolitain. J'aurais bien aimé aller voir ce petit patelin suggéré par notre vénéré vespaman mais, bon, ma copilote favorite a préféré passer notre dernier après-midi italien autour de la piscine hotellière... alors, voilà. Cet hotel est à recommander, tant pour son service, que pour la qualité des chambres et le panorama sur la baie, la côte napolitaine et le Vésuve. Par contre, sa cuisine est très ordinaire, trop internationalisée pour accomoder les groupes organisés; mais bon, dans une région renommée pour sa cuisine et regorgeant de petits restos, ça, on s'en fout pas mal!
En quittant les lieux, un peu après l'hotel, une jeune femme à scooter est devant nous, toute typique des italiennes, casquée, la jupe blanche affriolante volant au vent, la cigarette à la main, le téléphone de l'autre, virevoltant allègrement d'un coté à l'autre de la route ce qui semblait bien être une 50cc 2T en pas très bon état, à en juger par cette forte boucane sortant de l'arrière de la monture. Un vrai nuage blanc sale! Aurait-elle confié sa machine à un douteux petit ami, ou par inadvertance mis un brin de diésel dans son réservoir? À tel point que nous voyions venir avec appréhension le tunnel routier: va-elle nous enboucaner pendant tout ce long tunnel? Heureusement, la gentille jeune dame a pris la sortie juste avant le tunnel pour vraisemblablement aller vers son travail. Ouf!
La route nationale vers Naples (SS145)semble récente, en hauteur, comme sur un long viaduc sur plusieurs kms. Ce qui donne une belle vue sur cette région pour le moins... bien peuplée. L'arrivée à Naples nous ramène à la réalité italienne. Il y a des indications pour la vieille ville, le port, la zone industrielle, la gare centrale, les arrêts autobus, le prochain spectacle de Madonna, le marché des vins et fromages, les ruines de Pompei (merci! On en vient!), mais, aucune indication pour l'aéroport!!! Fât que, on se retrouve en ville, hors de l'autoroute, sans trop comprendre comment on est arrivé là!
Bon, j'en profite pour faire le plein, en diesel cette fois et demander le chemin. Facile, mon bon mr: tourner de bord sur ce boul., reprenez l'autoroute en gardant la droite et vous allez vous y retrouver! Bon... d'abord, ce boul. qui fait 3 voies de chaque côté, il faut aller loin pour trouver une intersection pour tourner. Et il est en vieux pavés, en plus! La suspension ne tiendra jamais, là-dessus! Mais oui, ça tiens le coup et enfin, on y arrive, à cette foutue entrée d'autoroute... pour arriver sur une #%%&%# de 3-choix, sans aucune indication! On a dit à droite, donc à droite... et on se retrouve ailleurs, en ville! On est toujours dans Naples: au moins, on s'éloigne pas. On arrête demander à nouveau notre chemin à des gens prenant leur café. Dans un excellent italien international (i.e. beaucoup de gestes et quelques anglicismes), on nous explique qu'il faut atteindre le rond-point pour revenir et reprendre l'autoroute, puis prendre la 2ième sortie et là, il y aura indication vers l'aéroport. Sitôt compris, sitôt fait. Et là... là, oui, enfin! les indications vers l'aéroport. Merci, Très-Haut!
J'ai rendu l'auto à Avis, sans aucun frais supplémentaire, ni bris, ni dommage, ni taxe de ville. Chanceux, suis-donc! Au final, j'ai bien aimé le moteur diésel. Sa consommation me semble beaucoup moindre que mon lot habituel, pour une performance plus que suffisante à mes besoins.
Le service à bord de Turquish Airways est remarquable. Le repas est complet, avec bouteille de vin! Ça fait longtemps qu'on ne voit plus cela, dans les avions nord-américains ultra-sécuritaires!
Nous sommes maintenant à Istanbul, à l'hotel "Aziyadé", un excellent hotel qui reçoit beaucoup de touristes francophones.
Ah chouette, le périple continue donc !!! Bonne continuation et vite une carte postale bien chichilienne du Bosphore !!!
Bonjour Chichille
Reste en France ou en Italie car la Turquie c'est chaud
http://www.rfi.fr/europe/20130623-tu...enoue-violence
C'est pas le moment
Bonnes vacances
Kriss
Hotel "Aziyadé", sur Piyerloti Caddesi No:30. À Istanbul, toutes les rues finissent en caddesi, ou en sokak: c'est comme nos rues et nos avenues, suppose-je.
Première surprise: l'aéroport d'Istanbul est pratiquement copie conforme de celui de Montréal. Le bâtiment est pareil, les équipements et arrangements sont pareils, les files d'attente sont placées pareil, les annonces Samsung sont pareil, écrites en turc, par contre... Au retour, ce sera comme sortir de l'aéroport pour rentrer dedans, après avoir dormi dans l'avion! Heureusement que les annonces sont écrites en local: on distingue ainsi les deux aéroports! On sait jamais, une distraction et on débarque du mauvais coté de l'avion... On a dû penser à ça, en quelque part... après tout, au salaire qu'on les paie, les architectes...
En sortant de l'aéroport, c'est l'Istanbul moderne et l'effet montréalais continue: l'autoroute est pareille à "Côte Vertue", ce boulevard rapide qui mène à l'aéroport montréalais et les édifices à bureaux ressemblent fort aux nôtres. Il y en même un qui porte fièrement son nom: "World Trade Center Istanbul" ! Puis arrive la flore locale, puis la faune locale, les autos, les camions, les scooters, etc... et l'effet de pareil s'estompe rapidement!
Première constatation: le casque moto est beaucoup moins tendance, à Istanbul: il est occasionellement décoratif. Sur le grand boulevard, il y en avait beaucoup, des 2-roues; mais dans la vielle ville historique, ils sont beaucoup moins présents. Les rues sont très étroites, en pente plus ou moins fortes, traffic important... Il y a des porteurs et des chariots manuels, tellement les rues sont petites! Dans l'ensemble, la grosse moto semble plus présente qu'en Italie, quoique c'est dans les quartiers historiques. Dans les quartiers modernes, je suppose que la présence des 2-roues est comme ailleurs, avec beaucoup plus de petites-cylindrées. Dans les rues historiques, c'est surtout piétonnier.
Devant une boutique, sur une rue en pente, une H-D jaune, parquée là, genre softail, toute propre, un brin personnalisée (mirroirs minuscules), comme tout droit sortie de la Californie. Même pas cadenassée...incroyable!
Un policier à moto, ce matin, le casque probablement dans le coffre. Une Honda 4-cyl. en ligne, pas pu voir la cylindrée.
Ils ont un réseau train métro de surface de toute beauté, à Istanbul. Il y a des Alsthom, semble-t-il, mais ceux que j'ai vu sont des Bombardier. Très récent, très impressionnant: pour environ 1,50€, on peut aller partout, de chaque côté du Bosphore. Dans la ville historique, le couloir des trains entre 2 stations est piétonnier et est devenu une importante place commerciale... sise entre le Grand Bazar et les 2 grandes mosquées touristiques! Vraiment remarquables, ces trains modernes de grande ville. On n'a pas çà, à Montréal: pourtant, Bombardier y a son siège social et Alsthom y a une grande usine d'assemblage ferrovière, alors qu'on en aurait bien besoin, de ces trains métro de surface, à Montréal. Une vraie honte!
Le Grand Bazar est quelque chose à voir: près de 4 000 boutiques logées sous un même toit, plus un paquet d'autres agglutinées tout autour, ah oui, c'est quelque chose! Ça en fait, ça, des vendeurs de tapis, évidemment, mais aussi des manteaux, des t-shirts, des sacoches, des lampes, des souvenirs, etc... Le vendeur te montre un manteau avec une étiquette à 7000L (monnaie turque), il t'offre une tasse de thé aux pommes ( hospitalité turque!), te fais un prix spécial pour toi à 4500L, puis coupe de moitié pour une raison quelconque, puis te demandes ton meilleur prix, puis t'offre le café turc (excellent!), te raconte l'histoire de sa famille, celle des ouvriers textiles, la montagne d'où ça vient, te demande la marque de ton téléphone (on n'a pas ça, ici!), puis te trouve dur en affaires, puis règle la vente à 1100L, regrettant un prix si bas. Puis il nous mène chez son frère qui vend des tapis, lequel nous mènera chez son cousin qui vend des sacs de voyages, lequel nous mène vers l'autre cousin qui vend des lampes, etc... Un vrai voyage organisé, quoi! Au moins, avec tout ça, on fait le tour de la place!
Lorsqu'on est enfin sorti de la famille, on prend un coke (madame) et une bière (monsieur) dans un petit café, quelque part dans le Grand Bazard. Puis on entre dans une petite boutique où on trouve ce sac à roulettes tant désiré. Et recommence la tournée familliale!
Et puis tiens, revoilà notre vendeur de manteaux qui nous salue, tout content! Il n'a pas l'air du tout malheureux de la vente qu'il nous a faite. On a encore payé trop cher, s'tie!
Beaucoup moins de monde que je m'attendais, dans la Grand Bazar: je dirais, peut-être 10% de la foule habituelle. Dans toutes les boutiques, il y avait facilement 4 préposés par client. L'industrie touristique d'Istanbul souffre grandement des manifestations importantes, même si elles ne touchent pas le centre historique. Les hôtels sont vides et les rues sont anormalement tranquilles: le commerce touristique souffre mal des troubles sociaux. Et il y a encore eu des accrochages, hier soir et selon les médias turcs, d'autres contestations apparaissent, ailleurs dans le pays, qui ne feront qu'aggraver la situation. Cela fait craindre que l'été sera chaud, à Istanbul.
Sur la rue, on se fait demander partout si on est québécois et une grande partie des commerçants nous abordent ainsi: "Québécois? Parler français?" Et on nous aborde alors en français! Plusieurs commerçants ont un excellent français et on s'étonne même à entendre quelques expressions typiquement québécoises. En dehors du Canada et de la France, c'est la première fois que je n'ai pas à expliquer c'est quoi le Québec! J'ignorais une si grande affinité entre Montréal et Istanbul. Comme j'ai déjà vu qu'il y a un consulat turc à Montréal, définitivement, il me faudra regarder de plus près ce qui rapproche autant ces 2 métropoles.
Dernière soirée en contrée méditerranéenne. Demain matin, retour vers Montréal.
En espérant qu'il n'y aura pas erreur sur l'aéroport.
Une prochaine fois, cher ami... promis.
krisscc (23/06/2013)
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