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WD 40
(...) quand je me serais fait la main sur le sélecteur (...) s'il est possible de chevaucher la moto que je convoite (...) cela faisait un sacré bon bout de temps qu'elle attendait son cavalier celle-là (...) vais enfin forger ma propre opinion quand à la position typique que prodigue ce modèle, je mets de côté les heures passées sur internet m'abreuvant des expériences de chacun (...) c'est l'pied (...). Le réflexe jambe à la volée est instinctif même pas maladroit, pas question de coucher la belle (...)
j'incline l'engin à la verticale (béquille dépliée, on ne sait jamais) (...) un chti déhanchement (...) je suis ravi... (...) la palette de mousse au demeurant symbolique offre un confort inattendu au travers du Jean's je ne sents plus le volume oppressant de la selle le long des cuisses et la présence du tunnel (...) Les mains agrippées sur les poignées je relève la guibole droite et titille le frein (...) je ressens vivement la commande la course est ultra courte (...) en fait j'ai déjà absorbé instinctivement cette position nouvelle et inconnue pour moi, c'est simplement divin d'être penché en av sur le réservoir (enfin) je sens mon dos se détendre il n'est plus à la verticale ça me soulage, j'attrape les commandes (...) c'est simplement royal je suis tombé éperdument amoureux de cette moto qui semble avoir été façonnée pour mon gabarit. (...) le sourire jouissif (...) je tétanise rapidement de la guibole droite ...! (...) une répartition des masses propre à l'engin réclamant qu'une chose : foutre à terre, à l'occasion, le doux rêveur que je suis ...
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