Petit essai improvisé du 650 GT et...

[csux8]

Jeudi 13 septembre, j’ai rendez-vous chez BMW à 14h00 pour récupérer ma bécane.

Elle n’est pas prête. ! « Désolé monsieur, mais il y aura une petite heure d’attente. Voulez-vous essayer le C 650 GT en attendant ? ».

Présentée comme ça, l’attente est plus agréable, non ?
C’est donc ainsi que j’ai pu essayer le BMW C650 GT.

Dans sa livrée dite « bronze platine métal », le scoot qu’on me propose bénéficie du pack «highline » comprenant feux diurnes, poignées chauffantes, selles chauffantes, et capteur de pression des pneus.

Pack à 795 euros quand même et qui porte le prix de la bête à 12245 euros.

Voici quelques rapides impressions, toutes personnelles, à l’issue de cet essai.

Aspect visuel :

Pas mal même si je ne suis pas fan du profil car je trouve le « museau » trop plat à mon goût.










Un mauvais point qui confirme ce qui est constaté sur de nombreux sites: Des traces de suintement d'huile sont visibles sur le carter qui protège la transmission finale dont la chaîne baigne dans l'huile.




Contact et démarrage :

Le tableau de bord est moderne et ressemble à un sapin de noël lorsqu’on met le contact. On dispose d'une foule d'indication qui défilent grâce à un bouton sur le guidon à main gauche.
Contrairement à ce que j’ai pu lire ici ou là, j’aime bien le bruit du moteur au démarrage et au ralenti.




Impressions d’utilisation :

J’ai quitté le monde du scoot il y a moins d’un an et demi mais il m’a fallu quelques kilomètres pour être à l’aise avec le manque de réservoir entre les genoux.

Cependant, contrairement à ce que je pensais sur la foi des photos disponibles, j’ai beaucoup de place pour les jambes et il m’a été finalement assez facile de trouver ma position.

J’ai trouvé le vario très «paresseux » au démarrage et jusqu’à environ 40 km/h. Surtout pour quelqu’un qui, comme moi, n’aime pas les démarrages « au taquet ». Car en fait, pour atténuer (un peu) cette « paresse », il faut franchement essorer la poignée au démarrage.
Malgré tout, je n’ai pas aimé cette sensation curieuse de sentir le moteur « mouliner » jusqu’à 40 km/h. Impression désagréable particulièrement présente en ville en conduite normale. Dommage car par ailleurs j’ai trouvé le scoot très maniable et à l’aise en interfile.

En revanche, passés les 40 km/h, le scoot accélère franchement et vigoureusement. Les vitesses prohibées sont très vite atteintes.
Ce qui m’a permis de constater que la bulle électrique ne protège pas assez (1,87 m) et que le bruit du moteur, rauque et métallique, est trop envahissant à mon goût.

En ce qui concerne le confort, malgré de bonnes dispositions je trouve la suspension arrière trop trépidante sur mauvais revêtement. Cela dit, en conduite plus soutenue et notamment dans les enchaînements de virage, le scoot est très « joueur » et le châssis est nettement plus rigoureux que celui du BB650 qui reste ma dernière référence en la matière.

Le freinage m’a semblé très bon mais à cette occasion j’ai retrouvé un défaut caractéristique du scoot à vario : le manque de frein moteur à la décélération.
Je n’ai franchement pas aimé d’autant que de ce côté-là le BB 650 se situait très nettement au-dessus ,avec sa CVT offrant un vrai frein moteur.

Le coffre est grand et permet de mettre facilement 2 casques modulables. Le vérin qui soutient la selle est de bonne qualité et permet un angle d’ouverture assez conséquent.








Les deux vide-poches ont le mérite d’exister même si la qualité du plastique ne saute pas aux yeux, tout comme celle du volet donnant accès au réservoir d’essence. Le plastique très (trop?) souple n'inspire pas vraiment confiance.







Au sujet de la trappe à essence, je préférais la position du bouchon de réservoir du BB 650 qui permettait par exemple de laisser en place une sacoche de ponton.




L’ouverture des vide-poches et du volet du réservoir est commandée depuis le contacteur.




En résumé, je sors de cet essai avec une impression mitigée.

J’ai bien sûr retrouvé la facilité d’utilisation du scoot, notamment en ville. J’ai aimé la place offerte à bord, l’équipement proposé et les accélérations passé les 40 km/h.

J’ai moins aimé le manque de protection offerte par la bulle, le vario paresseux en dessous de 40 km/h et le frein moteur inexistant.


Au final, je ramène la bête chez le concessionnaire en étant « rassuré » sur mon choix. On m'annonce que ma bécane est prête et je peux faire ce pour quoi je suis venu: Je signe le chèque et je repars, sourire aux lèvres, sur ma RT.

Hein?
Comment ?
Je ne vous avais pas dit ?




















Bon, ben voilà, c'est fait.