@CDink
Tu as raison, le THC reste décelable dans l'organisme très longtemps après que son effet soit totalement dissipé : plusieurs jours, voire plusieurs semaines selon le type de méthode utilisée. La méthode initiale (test urinaire puis prise de sang), en plus d'être compliquée à mettre en œuvre, décelait ainsi des taux de THC très faibles, pouvant par exemple être consécutifs à l'inhalation de fumée passive, et pouvait également révéler une consommation de cannabis ancienne (plusieurs jours). Or le but des tests pratiqués sur la voie publique est uniquement de vérifier que le conducteur n'est pas sous l'emprise d'un psychotrope.
La méthode aujourd'hui utilisée, le test salivaire, entend simplifier la procédure. Elle permet en outre de déceler la consommation d'autres stupéfiants (cocaïne notamment). Problème, sa fiabilité reste sujette à caution, comme l'explique ce sujet publié sur Europe 1. Ainsi, le test dépiste parfois des personnes qui n'ont rien consommé (10% des tests) et ne détecte pas dans 19% des cas des personnes ayant consommé du cannabis. Nul doute que des recherches sont menées pour améliorer la fiabilité de ces tests et mesurer effectivement que le conducteur contrôlé est sous l'emprise de l'ivresse cannabique ou autre.
Reste que prévention et répression, comme pour l'alcool, sont indispensables pour assurer la sécurité de tous.
Pour ce qui est de cette association, autant certains articles sont discutables ou peu lisibles (comme celui qui scinde les catégories d'usagers que souligne Tof), autant d'autres me paraissent tout à fait pertinents (gilet jaune, interfilage...).