Passez la formation PSC1, vous vous sentirez (un peu) moins démunis.
Avec un peu de chance c'est Adriana qui fera la formation. Sinon, ce sera Robert. http://youtu.be/869tmRwTJ2A
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Passez la formation PSC1, vous vous sentirez (un peu) moins démunis.
Avec un peu de chance c'est Adriana qui fera la formation. Sinon, ce sera Robert. http://youtu.be/869tmRwTJ2A
Et? Si tu ne fais rien alors que tu devrais, on peut aussi t'accuser de non-assistance à personne en danger.
Tu as UN SEUL exemple vérifiable de jurisprudence par laquelle quelqu'un qui tentait d'aider une victime aurait été sérieusement inquiété? Sans faire absolument n'importe quoi, bien sûr, et quand les circonstances peuvent légitimement laisser penser que la victime est en danger si on ne fait rien.
Au pire, ça se réglerait entre assurances (si je cause des dommages à quelqu'un ma Responsabilité Civile est là exactement pour ça).
Franchement, si je vois quelqu'un en train de s'étouffer dans son vomi ou de se vider de son sang, ou directement menacé par l'incendie imminent de son véhicule, je ne me pose pas de questions à calculer les risques juridiques pour moi. Pfff, dans quel monde vivons-nous, où des mythes pareils peuvent prospérer ?
En même temps, justement pour savoir -un tout petit peu- quoi faire et quoi ne pas faire, j'ai passé mon brevet de secourisme.
Inutile de s'ennerver ... Je souligne simplement un fait : nous ne vivons pas dans un monde de bisounours.
Je me suis arrete, j'ai balise la zone, j'ai appele les secours et j'attends leur arrivé. On ne peut pas m'accuser de non assitance dans ces conditions et personne ne te demandera plus.
Je connais mes limites, Je ne suis pas DR House, je ne tente pas de bouger un accidenté pour les raisons enumérées 10 fois plus haut.
Je n'ai pas de cas de jurisprudence, je ne suis pas avocat, flemme de google pour ca.
Apres, tu fais comme tu le sens, chacun est libre.
Enfin, ici ca reste un forum ou justement l'esprit de contradiction amene un debat et l'echange, on montre tous les aspects d'un sujet et ... cf premiere phrase, on est dans un monde (plutot) de merde (mais y'a de l'espoir, toujours), donc mefiance.
j'suis pas fermé, je sais changer d'avis, si tu as de ton coté un texte juridique qui va dans ton sens je suis preneur.
Dernière modification par ReD ; 23/01/2012 à 19h54.
Teuh teuh teuh. C'est celui qui prétend quelque chose d'extraordinaire qui doit le prouver, pas à son contradicteur de prouver que c'est des carabistouilles.
Je m'énerve pas, Germaine, je cause avec les gens ! (c) Coluche, je crois ;-)
Allez tiens, j'ai googlé quand même.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_d...e_du_sauveteur
Je confesse que ma citation est tronquée et qu'il y a autour de tout ça plein de blabla dans le style "dans le doute s'abstenir" et "on ne pourra pas vous en faire reproche, si du moins vous avez prévenu des secours compétents".L'article 122-7 du code pénal précise qu'une personne ne peut être poursuivie pénalement si elle mène une action proportionnelle au risque. Le point important est donc de bien évaluer le risque avant d'agir, ce qui, bien sûr, est loin d'être évident [...]
On ne pourra pas non plus poursuivre pour coups et blessures une personne qui a cassé des côtes en pratiquant un massage cardiaque sur une personne en arrêt cardio-respiratoire, ou d'avoir aggravé un traumatisme en tournant une personne inconsciente sur le côté (position latérale de sécurité) — ceci parce que ces gestes sont proportionnels aux risques (en l'occurrence, dans les deux cas cités, risque de décès).
J'en reste confirmé dans mon attitude de base: en présence d'un danger grave et imminent pour la victime (et oui, je peux me tromper dans cette évaluation), je prends le risque de tenter de l'aider (par des gestes à peu près appropriés pour lesquels je me suis à peu près formé, il y a trop longtemps). Je préfère ce risque-là à celui de me reprocher pour le reste de ma vie de l'avoir laissé crever, juste pour ne pas risquer d'ennuis.
Ca veut dire: je ne touche pas à une victime qui a une "simple" fracture, même ouverte (cheville écrasée, vécu il y a quelques années sur les quais) ou qui a subi un choc mais reste consciente sans signe de détresse cardio-ventilatoire. Mais par exemple, devant une artère qui gicle ou une personne qui a vomi et devient bleue, j'agis.
Formez-vous, c'est pas très compliqué, et franchement ça vaut le coup.
Kerbu01 (25/01/2012)
Merci pour cet article et pour avoir recherché.
Tu amenes une autre dimension en evoquant le probleme de conscience si tu n'agis pas et qu'il/elle meurt, quid si ton action as aggravé la blessure ?
Pourras tu supporter de savoir que quelque part une personne est tétra parceque tu as mal "evalué" ton action ?
C'est peut etre la le point important (plus que le contexte legal meme), pouvoir gerer l'aprés quelles que soient les incidences de son action.
Sur ce point, la formation dont tu parles pourrais etre obligatoire lors des permis pour justement évaluer quand on peut (doit?) agir.
Mais quand tu vois que pour une "simple" aggression j'ai été le seul a bouger sur 15 acteurs potentiels, pour effectuer des gestes d'urgences je suppose qu'il y aura encore moins de monde.
Dernière modification par ReD ; 24/01/2012 à 21h38.
Oui.
En attendant, sans même que ce soit obligatoire, c'est à peine 3 demi-journées (de "mon temps", c'était le BNS, beaucoup plus complet et contraignant, genre 1 fois par semaine pendant 4-6 mois). Ca donne les bases des bons réflexes, évaluer une situation, choses à ne surtout pas faire, les gestes les plus urgents pour les détresses les plus critiques (et on s'en fout de savoir faire un bandage exactement dans les règles, comme j'ai du passer des soirées entières à l'apprendre,... ça n'est pas de l'urgence).
http://www.protectioncivile.org/psc1.htm par exemple pour les Parisiens.
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