La situation économique actuelle est difficile dans tous les pays. Les profiteurs financier aggravent la situation, certes, mai ils ne sont pas la cause et ne seront très certainement pas du remède, autrement que par un sérieux ménage de règles de fonctionnement de leur domaine.

La situation est inégale entre les différent pays, plusieurs aspects étant plus ou moins fort selon les lois en vigueur; mais la situation reste très, très préoccupante, partout.

Le avis sont très partagés sur le causes de cette situation, les uns s'en prenant aux dépenses effrénées des gvts, le autres s'en prenant aux causes extérieures et/ou étrangères sur l'économie locale. Mais dans tous les camps idéologique, on s'entend que la situation actuelle et la conséquence de décisions qui ont été prises, il y a 25 ans et plus.

La réalité, c'est que les modèles économiques actuellement en vigueur ont été mis en place dans les années '70, alors que la situation était fort différente de celle d'aujourd'hui, alors que la croissance était vue comme infinie et les dépenses en baisse constante. Or, aujourd'hui, c'est le contraire: la croissance stagne et même, diminue par moment alors que les dépenses explosent, notamment avec le vieillissement important de la population.

Il va falloir refaire tous nos systèmes étatiques: il faut refaire les systèmes de santé selon les réalités actuelles et aussi, celles à venir, donc cesser de penser ces systèmes en fonction des besoins d'il y a 20 ans. Même chose pour l'éducation: nous ne faisons plus face à une surpopulation de jeunes enfants, comme en 1970, mais à une masse croissante d'adultes venant d'ailleurs, pour combler les besoins vacants et qui ont besoin de la formation nécessaire pour occuper leur place, ainsi qu'à leurs propres enfants qui désirent prendre leur place et vivre dans leur nouvelle société. Et pareillement pour toutes les autres organistatations de l'État: c'est une refont en profondeur qui est nécessaire, un changement majeur de toutes les mentalités au sein de toutl'appareil gvtal. Ce n'est pas tant que des budgets nouveaux qui sont nécessaires, mais une vision à lon terme et une volonté politique forte, tout comme celles que l'on a vu dans les années '60 et '70.

Les insipides et interminables querelles politico-idéologiques qui sont présentement le lot de tous les gvts montrent l'absence totale de vision à long terme et donc, de leadership fort. En attendant, il faut parer au plus urgent et limiter les dégâts... et pour plusieurs, limiter les dégâts passe par des combats idéologiques dont ils ne comprennent pas eux-mêmes les conséquences réelles.

C'est triste, mais c'est comme ça: nous sommes dans le purgatoire politique de notre époque. Puisse que l'on en sorte au plus tôt!