aujourd'hui 10h56 - Marco Simoncelli est mort –
Le paddock en deuil après le décès de Marco Simoncelli, surnommé « Super Sic »
Avec le décès dimanche à 24 ans de Marco Simoncelli, le paddock perd un pilote au fort tempérament et à l'indéniable talent. Parfois critiqué pour sa conduite à risques mais homme tellement sympathique, « Super Sic » laisse un grand vide. Un peu plus d’un an après le décès du Japonais Shoya Tomizawa, la moto a de nouveau dit adieu à l’une de ses personnalités, ce dimanche à Sepang. Né le 20 janvier 1987 à Cattolica, dans la province de Rimini (Emilie-Romagne), Marco Simoncelli avait, comme la plupart des pilotes, débuté sa carrière professionnelle dans la catégorie 125cc. Au volant de son Aprilia, le jeune et très sympathique pilote italien, meilleur ami de Valentino Rossi (qui le percute lors de l’accident fatal au même titre que Colin Edwards), termine 33eme du classement du Championnat du Monde pour sa première saison. Il n’a alors que quinze ans. Vingt-et-unième l’année suivante, « Super Sic », comme le surnommait la presse italienne pour son tempérament sur mais aussi en dehors des circuits, se révèle en 2004, avec deux pole positions, les deux premières de sa carrière. Cette saison-là, il signe également sa première victoire, lors du Grand Prix d’Espagne. Malgré ce succès, Simoncelli, qui s’était montré très disponible en mai dernier au moment d’accorder une longue interview à Sport65.fr, ne termine que onzième du classement final.
Les prémices d’une carrière qui va progressivement monter en puissance avec une nouvelle victoire sur le circuit de Jerez della Frontera, six podiums et une cinquième place à l’arrivée au Championnat du Monde qui lui ouvre les portes de l’étage supérieur, la catégorie 250cc. Mais comme pour son arrivée en 125cc, l’Italien peine et met du temps à s’adapter à son nouveau moteur. Abandonné par son équipe, il ne doit même qu’au soutien de la team Métis Gilera Racing, qui décide de lui accorder sa confiance en dépit de ses résultats décevants en 250, de pouvoir continuer sa carrière au plus haut niveau. Malgré de nombreuses chutes pour ses débuts sous ses nouvelles couleurs, Marco Simoncelli, qui portait le n°58, finit par trouver petit à petit ses repères. Le pilote roux aux faux airs de son pote Valentino Rossi, du temps où il abordait lui aussi la coupe afro, va alors se mettre à dominer petit à petit la discipline. Après deux dixièmes places consécutives chez Gilera, il décroche en 2008 son premier titre de champion du Monde.
Toujours aussi impressionnant l’année suivante, il monte de nouveau sur le podium final, mais sur la marche la plus basse cette fois. Ce qui ne l’empêche pas, en 2010, de toucher à l’échelon suprême avec son passage en MotoGP, où il rêvait d’enlever un titre mondial. Happé par l’équipe Honda Gresini Team, le brillant pilote né à Cattolica, huitième pour sa première saison aux côtés des Lorenzo, Stoner and Co et qui occupait la sixième place du Championnat du Monde au départ de ce GP de Malaisie fatal, n’aura jamais remporté de victoire en MotoGP, se contentant de deux pole et de deux podiums. La semaine dernière, « Super Sic » avait fait un brillant deuxième lors du Grand Prix d’Australie. Sans oublier ses quatorze courses remportées au total dans sa carrière (ndlr : deux en 125, douze en 250). Réputé sur la piste pour sa conduite dangereuse et pas toujours maîtrisée (ndlr : Il avait coûté une fracture de la clavicule à Pedrosa lors du dernier GP de France mais se disait lui « convaincu d'être un bon pilote »), il n’avait pas que des amis dans le paddock. Mais aujourd’hui, après le décès de l’Italien Marco Simoncelli, c’est tout le monde de la moto, de nouveau en deuil, qui pleure le champion.
(source: rugby365.fr)
toutes mes pensées se tournent vers sa famille et son ami... Valentino
