Neige et verglas

[charlie]

Résolution : le SLG (1) prendra la BAR pour faire les 4 km 600 qui le sépare de son lieu de labeur.

(1) Scootard Lopette Girondin

Et bien moi, je persiste !
C'est vrai que désormais on est moins nombreux dans l'interile !
A part de "courageux" collégiens - lycéens tjs aussi mal équipés (qu'il vente, qu'il pleuve ou fasse - 5°c ).

Vivement le printemps malgré tout ... parce que ça y est, j'arrive au boulot avec les doigts froids !

[nexoo]

Pareil que toi Red...Et pour les raisons déjà évoqués plus haut, les transports en commun m’exaspèrent au plus haut point...Si encore tout était réglé comme du papier à musique avec les transports en commun mais malheureusement cela n'est pas vrai et ce qui me prendrait QUE 1h20 pour aller travailler peut facilement diverger à 2h...

Donc comme toi, je roule sur 10 cms de neige voire plus, les pieds sortis, le trouillométre à zéro me permettant d'avoir un taux d'adrénaline monumental !
Ce n'est pas de trop car en 3 hiver que j'ai passé et sur ce 4ème que je vais passer à bord de mon GD125, je ne suis jamais tombé sur neige ou verglas...
Mes roues ont souvent pris des directions non voulues mais j'ai toujours pu sauver les meubles ! Pour le moment,...(Heureusement mon bureau est en bois)

J'ai 40 kms pour aller travailler dont 38kms de voies rapides donc c'est déjà plus compréhensible car les grands axes sont souvent bien dégagés. Mais quand même, l'année dernière, je me suis vu faire 20kms et renoncer pour faire demi tour voyant que la situation ne s'améliorait pas.
Avant de rentrer, je me suis "amusé" à tester le trajet par la ville ce jour là : MONUMENTALE ERREUR ! Le fait de devoir freiner, démarrer, accélérer, etc dus aux multiples feux et rond points multiplie les chances de tomber...

Rouler sur neige ou verglas est possible...Dans la mesure du possible en fait...Il faut savoir renoncer, le tout est de savoir quand.:glace:

[BrettSinclair]

En fait à Paris et proche banlieue, l'activité humaine dégage une telle chaleur qu'on a 3 ou 4 degrés en plus, les passages de voitures incessants dégagent et réchauffent la route, et les grands axes sont salés tout l'hiver. En résumé la prise de risque 'verglas' est franchement faible. Faut dire que j'habite Issy les Moules, donc en petite couronne. J'ai un pote qui habite en vallée de Cheuvreuse, donc à 20km de Paris, apparemment ça glisse pas mal par là-bas en hiver.

[ReD]

ouaich sauf que pour arriver sur un grand axe faut emprunter des petites rues a part habiter sur un boulevard! Et Comme l'a dit nexoo, chaque demarrage au feu est épique quand t'as un paquet de neige bien tassé ou pire de glace!

car les petites rues de panam ne sont pas déneigée par la DDE / agent communaux / municipaux (ca serait trop beau de les voir faire leur boulot). Ca me rappel l'année derniere ou ces c.. avait commencé a sabler les trottoirs alors que ca commençait a fondre (ca faisait une semaine que la meteo avait prevenu plus une semaine que la neige etait tombé ...)

[WD 40]

Ce n'est pas de trop car en 3 hiver que j'ai passé et sur ce 4ème que je vais passer à bord de mon GD125, je ne suis jamais tombé sur neige ou verglas...
Mes roues ont souvent pris des directions non voulues mais j'ai toujours pu sauver les meubles ! Pour le moment,...(Heureusement mon bureau est en bois)

Chapeau-bas, perso en campagne c'est en général dans le fossé si belles glissades il y a compte tenu du profil des routes, donc tenté de remonter sur le ruban les 150 kgr de l'Atlantic NON-MERCI, ah et j'oubliais les hypothétiques rencontres avec les BAR en travers que le lambda conducteur ne saura dévier car affalé sur la pédale de frein, pas question que mon 2R et ma carcasse servent de butoire !... A la moindre suspicion et à la vue des nombreux tronçons relativement piègeux m'attendant c'est dorénavant 4 roues ou RTT si nos 'maigres' impôts ne suffisent pas pour l'achat de kelk M3 de sel... Punaise vivement un redoux avant les salves suivantes...

[Calliope]

Je suis tombé 2 ou 3 fois sur la neige.
Sur la glace on ne peut rien faire, à part fixer des skis de part et d'autre de la machine comme l'a fait Willy.

http://www.freebiker.net/FichesPratiques/moto_skis/

[tad.coz]

Demat!

Ni "vrai motard" (comme se plaisent à me le répéter des connaissances en me voyant partir chaque matin ) ni "super héros"

Juste un motard par passion d'abord, par évidence ensuite,je n'ai QUE ma moto pour me déplacer, parce que financiérement je ne peux avoir et la moto et la BAR!

La BAR....je m'y sens tellement peu à mon aise, tellement enfermé, alors que sur ma machine...(il ya un mot en naavi pour dire "connexion" )

Alors chaque soir je traque les infos météo http://pleuvrapleuvrapas.com/, chaque matin mon premier geste est de scruter l'extérieur, T°, humidité, givre, glace....ensuite je m'équipe en conséquence (no souci, j'ai tout ce qui est necessaire) et réfrénant mon inquiétude, je part

Pas "sévérement burné", pas stupidement téméraire, mais responsable, réaliste, réfléchi

Je serre les fesses, analyse sans interruption mon environnement, anticipant si possible, réagissant si je dois, je ne suis pas encore allé au tas depuis les hivers où je roule, mon taf ne me permet pas de poser de RTT "à l'arrache", alors oui bien sûr je ne roule pas rassuré par les nuits actuelles où souvent je suis seul sur mon parcours pendulaire (je quitte mon home souvent vers 3h voire plus tôt encore), mais j'assume ce choix, et puis s'il me faut "renoncer", je le ferai, "allô, maman je peux emprunter ta Clio STP?"

Soyez prudents Mrs, ce qui prime QUELQUE SOIT l'importance du déplacement est de rentrer sauf auprés des vôtres

[Granturismo]

Les conseils de Moto Magazine pour rouler l'hiver en ville :

Même si les conditions de circulation sont moins difficiles qu’en montagne, la conduite hivernale en milieu urbain impose des précautions spécifiques.
La première précaution utile, quel que soit le type de parcours, est de ralentir l’allure. Mais il convient aussi de repérer tous les pièges.

Les conditions d’adhérence peuvent changer brutalement : quelques emplacements restent en effet gelés ou humides plus longtemps que le reste de la voie.

D’une façon générale, toutes les chaussées suspendues sont concernées. Il s’agit des ponts, de certaines bretelles d’entrée et de sortie de voies rapides ou des rampes d’accès aux parkings.

L’effet est d’autant plus piégeux si le support d’enrobé est constitué de parties métalliques qui agissent comme des « ponts thermiques » en faisant remonter les courants d’air froid dans le bitume.

Même en cas d’épandage de produits antigel, ces zones peuvent rester sous la température limite d’efficacité de ce produit (jusqu’à -7 °C seulement).

Il faut aussi rester en alerte sur les parties de chaussée exposées en permanence aux courants d’air : grands boulevards, vastes carrefours, couloirs de vent entre immeubles...

Mais les villes recèlent d’autres surprises spécifiques. Ainsi, on ne compte plus les cas de dispositifs d’arrosage automatique de massifs fleuris qui se mettent en fonction inopinément au cœur de la saison froide (dysfonctionnement ou erreur de manipulation). Glace vive en couche épaisse garantie !

Véhicules mystères
En suivant un véhicule lorsque la température est négative, il arrive que l’on se fasse bombarder de glaçons. En effet, dans ces conditions atmosphériques, il est fréquent qu’une pellicule de givre se forme sur la carrosserie (ou sur les bâches des camions) et se détache sous l’effet de la vitesse.

Plus dangereux car volumineux sont les paquets de glace amassés dans les passages de roues et qui tombent brutalement devant les pneus.
Une grande marge de sécurité vis-à-vis des véhicules qui précèdent permet d’éviter ce genre de canardage.

Les zones d’attente (feux tricolores, accès aux ronds points, stations services...) deviennent d’ailleurs particulièrement glissantes du fait des résidus de sel qui s’écoulent des passages de roues des véhicules à l’arrêt. Accumulé en couche épaisse, ce sel se transforme en une boue gluante particulièrement glissante.

Reste enfin à surveiller et anticiper les réactions des véhicules dont le conducteur est rendu aveugle par la buée et/ou le givre qu’il n’a pas pris la peine d’essuyer ou de gratter de ses vitres...

Par Jeff Copin - 30/11/2010

[PYM]

J'ai vu mardi soir dans la lucarne des images de Lyon où il neigeait dru, et notamment un scooteriste en Burgmann 400 qui roulait les deux pieds au ras du sol, sur la neige, et réussissait tant bien que mal à contrôler les dérobades du train arrière, qui partait à gauche ou à droite à chaque accélération : sportif !

[charlie]

un scooteriste .....qui roulait les deux pieds au ras du sol, sur la neige, : sportif !

J'en ai vu aussi quelques uns comme ça ce matin.
M'auraient presque donné envie de tenter le coups les bougres.


L'inconscience commençant là où le courage s'arrête, j'y suis tout même allé les deux pieds bien au sol ..... avec juste la queue entre les jambes.