Toujours sur motomag.com, et pour aller dans le sens des sages Al et xelos (notamment), voici des conseils pour moins consommer sur votre 2(3)RM préféré :

Conduite  : sur un filet de gaz
Quel que soit son type, une moto a besoin de 8 à 10 chevaux environ pour rouler à 90 km/h et de 15 à 20 ch pour « croiser » à 130 km/h. Le surplus de puissance sert à franchir les côtes et de réserve d’accélération. Ceci expliquant cela, c’est à vitesse stabilisée qu’un moteur consomme le moins. Les phases d’accélération sont en revanche destructrices. L’ouverture des gaz doit donc être la plus progressive possible, surtout à froid.
Il faut aussi éviter de tirer sur les rapports en restant dans le premier tiers de la plage de régime disponible. Rouler ensuite sur le couple et engager le rapport supérieur dès que possible (sur le plat et dans les descentes). En ville, pas de coups de gaz intempestifs. Sur route, une conduite « sans les freins » est aussi une conduite sobre.
En vitesse enfin, fuyez les hauts régimes. Au-delà du régime du couple maxi, la cavalerie appelée à la rescousse est très gourmande.

Moteur  : faut qu’ça glisse  !
L’huile limite les frottements internes consommateurs. Attendre qu’elle monte en température (plus long que l’eau). Éventuellement, adopter une huile plus fluide (5 W 30/40) en hiver.

Alimentation  : laissez-le respirer  !
Plus important encore, l’état du filtre à air. Le bon rendement d’un moteur dépend d’un juste mélange entre air et essence. Si le premier vient à manquer, le second prend le dessus avec les dommages collatéraux qu’on imagine. Un filtre à air toujours propre, coton, mousse ou papier, est le garant, au moins, d’une consommation normale.

Partie-cycle  : sus aux frottements  !
Plaquettes qui frottent contre les disques, roulements de roues fatigués, chaîne mal graissée, trop tendue ou bourrée de points durs sont autant d’éléments qui, ajoutés les uns aux autres, alourdissent la facture « carburant ». Un bon entretien de sa machine n’est pas seulement synonyme de longévité…

Liaison sol  : soyez gonflé  !
Surgonfler (+/- 0,3 bar) ses pneus réduit (d’un peu) sa surface de contact au sol et peut se traduire par une très légère réduction de la consommation. En revanche, des pneus insuffisamment gonflés produisent l’effet exactement inverse. Sans compter avec une usure prématurée. De l’intérêt d’une surveillance régulière de sa pression.

Soignez les effets secondaires  :

Aussi vrai que les petites rivières font les grands fleuves, des effets apparemment anodins finissent, par cumul, à aggraver la facture carburant. Revue de détails.

Bagagerie
Surface frontale et poids supplémentaires (surtout chargées de toutes ces choses pas toujours indispensables qu’on leur confie), les valises finissent par… peser sur le budget carburant.

Position de conduite
La prise au vent, voilà l’ennemi. Tous les adolescents en ont fait l’expérience, la position limande vous fait gagner de précieux km/h. Mais à vitesse égale, quelques centilitres de plus… 8 à 10 % d’économie possible…

Saute-vent 
D’expérience, et pour peu qu’il soit correctement monté (angle proche de celui de la fourche), cet équipement ne freine quasiment pas l’équipage. Du confort « gratuit » à l’usage, en somme.

(quant à moi, je n'ai toujours pas fait de plein "de précaution", je devrais tenir jusqu'à demain soir. Après, ben on verra)