Mon (mes) aventure(s) ... (sans) mésaventure

[xelos33]

Mon aventure …

C’était donc hier mardi 27 juillet que je suis parti seul ( Madame n’étant pas disponible ) sur le nôtre-nommé Siryus faire un périple de quelques 600 km. Faut bien occuper ses vacances, non ?

Le parcours préalablement tracé et roadbooké à l’aide de mon ami Maps ne m’a fait emprunté que des départementales traversant "dans les terres" le Sud-Gironde, les Landes, les Pyrénées Atlantiques et la Navarre ( chez les Champions du Monde ) pour faire quelques emplettes de choses inutiles et pas bonnes pour la santé.

Le retour s’effectuant côté littoral de ces mêmes départements.

Départ de mon chez moi à 8 h 30. Passage à Dax entre 10 h et 10 h 30 et là surprise, l’itinéraire concocté m’a fait passé devant les "bureaux" de Sieur Didier alias csux. N’ayant pas monté un LéoVince full barouf NH, mes coups répétés de klaxon ( avertisseur sonore ) n’ont pas suffit à le réveiller. Ben oui, des fois il dort malgré le bruit des rotors que j’ai d’ailleurs aperçus en mouvement sur la piste ( salut à toi Didier ).

Toutes ces petites routes, notamment au sud de Dax, viroleuses à souhait n’ont été qu’un pur bonheur, le temps étant de la partie, ni froid, ni trop chaud, ni humide, ni venteux, le pied quoi ! Et peu de circulation. Que demande le peuple ! Qui a dit des sous ?

Après l’achat d’un p’tit casse croute au jambon de pays ( excellent du reste ) à Saint-Jean-Pied-de-Port et vu que je m’amuse comme un petit fou, je me dis que j’attaque le col d’Ispéguy ( photos 1 et 2 ) et que je me restaurerai là-haut

Vous remarquerez au passage que malgré l’harmonisation européenne les mètres espagnols sont plus longs que les mètres français.

Je m’éclate ( la suite dans … mésaventure ).

Le retour par Saint-Jean-de-Luz, Biarritz, Bayonne, Hossegor, etc. est moins jouissif car énormément de monde et des routes toutes droites. Mais bon, fallait bien reviendre à la maison ( à 20 h 30 ).

Bilan :

630 km, 10 h 30 sur la selle en tenant compte des arrêts, 2 pleins, conso 4.5 l/100 et plein les bottes.

Quelques remarques :

Jusqu’à ce jour, je n’avais jamais fait une si grande " étape". Ceci m’a appris mes limites fessières sans mettre aucunement en cause le confort du SW-T400. Dont je louerai une fois encore ses performances et son comportement qui apportent un énorme plaisir et permet même un peu d’arsouille.


… mésaventure

A deux kilomètres du col ( photo 3 ), j’aperçois sur ma gauche un petit belvédère et un panorama et qui n’attendait que le déclic de mon APN. Je m’arrête et entame un demi-tour. Et là … vous avez certainement deviné, non ?

Ben l’ai tombé le Siryus. La fatigue, la faim, je ne sais pas mais toujours est-il que ma jambe gauche a flageolé, que j’ai ( inconsciemment ) voulu sauver ma peau ( et mes os ) plutôt que le scoot. Je me suis donc "dégagé" ( ne me demandez pas comment, je n'en sais rien ) en le soutenant pour le laisser se poser tranquillement sur le flan gauche.
La honte, le danger ( un scoot couché en travers de la route ), la montée d’adrénaline, la colère, la vision de la fuite d’essence, toutes ces raisons m’ont empêché la panique et m’ont donné une force incroyable pour commuter le coupe-circuit, le relever ( j’ai eu l’impression qu’il ne pesait pas plus de 50 kg ), le mettre sur béquille, le redémarrer et finir mon demi-tour. Tout cela en quelques secondes.

Content qu’il n’y ait point de spectateurs, quelle ne fut pas ma surprise quelques longues minutes plus tard de voir s’arrêter à ma hauteur un monospace immatriculé en 29 ( sont partout les lanceurs de menhirs ). Maman baisse la vitre, les enfants me regardent les yeux écarquillés et Papa me demande si tout va bien. Après les avoir rassurer et remercier de leur attention avec un grand sourire, j’ai mis très longtemps à comprendre le pourquoi. Pourtant simple, ils m’ont vu depuis le belvédère du col ( photo 3 ).

J’ai cassé la croute à cet endroit-là et continué mon chemin.

Résultats : Aucune pièce cassée, mais :

Photos 4 à 7.

J’ai remarqué à cette occasion que le revêtement des routes est très abrasif. Ah bon, vous le saviez ?

Je suis preneur de toutes les solutions à moindre coût que vous connaissez, que vous avez éventuellement déjà testées pour masquer, maquiller les dégâts.

Evitez les remèdes du type bidon d’essence + allumette, dynamite, remplacement des pièces ou du scoot, etc.

Merci d’avance.

V


En fait, c’était un test pour évaluer la résistance de la peinture de M. Honda. Ben il a des progrès à faire. Fiable et costaud Honda, oui mais faut pas tomber, c'est tout !

Edit : correction d'une faute de grammaire qui me gênait.