[MB 400] c'est moi ou mes pneus?

Salut à tous,

Avec l'arrivée des jours pluvieux, je multiplie les micro-glissades sur les bandes blanches et plaques d'égout, voire les pavés. Et pourtant conduite pépère, pas de prise d'angles ni d'accélération brutale lorsque je passe sur une bande blanche humide. La monte de mon AN400 12000km: pneus d'origine en bon état Bridgestone, légèrement sous-gonflés.

J'ai vraiment l'impression qu'avec une conduite plus agressive je me mettrais au tas à chaque fois qu'il pleut! :vava: Ca vous fait ça vous? Quelle monte avez-vous sur vos AN400 (le sujet a peut-être déjà été évoqué mais je n'ai rien trouvé dans les archives)? Que préconisez-vous (autre monte, pression différente, rester au garage quand il goutte !,...)?

Je me sentais plus à l'aise sur mon Panthéon 125 sous la pluie! Avec les Bridgestone, je ne ressens aucun grip sous un sol glissant! Alors, à votre avis, je réapprends à conduire ou je change mes pneus!? :unknw:

j'ai egalement des Bridgestone Hoop sur mon Burg 400 et j'ai pas trop de soucis meme sous pluie, mais sache que je les surgonfle legerement de mon coté. Je met l'avant a 2.0 et l'arriere a 2.5.

Quelques reflexions sur ces pneus:
-ils ont clairement pas un grip tendre, ce sont des pneu tres endurants donc ils accrochent certainement moins que des gommes plus sport, mais en contre partie, je suis a 16000km et ils sont dans un etat encore tout a fais correct. Je pense que l'arriere sera changé en prevention a la revision des 18000 et l'avant attendra certainement la suivante.
-Les bandes blanches ou les plaque d'egouts, c'est de toutes facon delicat sur n'importe quelle machine, plus ta machine est puissante et plus c'est delicat. Donc avec un 125, ca passe mieux qu'avec un tmax ect...

Entièrement d'accord avec Pascalus IV, l'augmentation de la puissance à faire passer au sol sur une surface de contact réduite est un challenge sur le mouillé.
Clairement, le compromis de la gomme du pneu change radicalement les données : Monte "touring" = dure = endurante = économique = pas terrible sur l'eau
alors qu'une monte "sport" = (très) tendre = faible endurance = chère = tip top par temps sec et sous la pluie pour peu que le pneu soit chaud et qu'il y ait des sculptures (pas des slicks quoi ?!).

Malheureusement il n'existe pas autant de choix dans les tailles scooters que pour les motos. ET même sur les maxi-scoott(mon cas), le choix est limité.

Les Hopp montés sur mon ancien SW600 ne m'inspiraient pas du tout confiance par temps de pluis, qui plus est en millieu urbain riche en pièges-à-gamelle bien glissants. je les trouvais peu rassurants sur l'angle et le scoot avait tendance à faire un peu ce qu'il voulait en ligne droite dès que le rythme s'accélérait... Il "cherchait son chemin", flippant comme feeling.

Tu peux aussi jouer sur les réglages de suspension et sur la pression, ces 2 facteurs sont très importants pour faire travailler ton pneu au mieux et garantir un bon feeling de la route. Il n'y a pas de règle d'or, mais généralement pour le mouillé (ou la saison pourrie qui va commencer), on conseille d'assouplir les réglages de fourche + amortos AR et de très légèrement surgonfler les pneus pour repousser les limites de l'aquaplanning notamment.
Mais ne rêvons pas, nous ne sommes pas des pilotes de grand prix et de toute façon, les suspensions de nos montures ne sont pas assez haut de gamme pour permettre de vrais réglages (pis fô savoir faire :victory: ).

Juste pour étayer ce propos, je me souvient des changements perçus sur mon ancienne moto (une énorme BMW) sur laquelle je venais de changer les 2 pneus par des bridgestone "Marathon", portant bien leur nom car très endurants mais en revanche, nuls sur le mouillé (fromage OU dessert). Pas de traction, pas de feeling à part celui si particulier du "je vais tomber, je vais tomber"...
En ligne droite et sans être bourrin, le couple du moteur faisait patiner la roue AR !! c'est assez surprenant de voir son compte-tour grimper très vite sans augmenter sa vitesse de déplacement !! Les Michelins montés avant étaient certes plus tendres (rincés en 9000 km !) mais même avec le pneu AR complètement carré, témoin d'usure déjà bien attaqué, je ne m'étais jamais fait de frayeur sous la pluie, même lors d'un retour chargé comme une mule à 2 sur la moto (pas loin de 550 kg) entre Auxerre et Paris, mené à 160 / 170 km/h (c pas bien je sais) sous des trombes d'eau.....

M'enfin, les spécialistes chez les manufacturiers expliquent que 10% d'usure du pneu = -30% en adhérence sur le mouillé... ya un peu de marketing la dessous pour vendre mais généralement, ya pas de fumée sans feu :focus:

Bon allez, assez raconté de co****ies comme ç, je vais faire la sieste
A+

Pour confirmer ce qui a déjà été dit, il vaut mieux généralement surgonfler les pneus pour le mouillé, ça évite que les scultures se referment sous l'effet de la déformation et favorise donc l'évacuation de l'eau.
C'est en tout cas l'explication que m'a donner mon moniteur d'auto école.

nono95

J'ai tendance à sous-gonfler les pneus lors des périodes grises et humides, pensant que la surface de contact sur le bitume est plus grande donc l'adhérence également. Surgonfler me semblait contre-intuitif mais vos 2 avis contraires me font réfléchir: ça ne coûte rien d'essayer de gonfler un peu les boudins. Je vais commencer par ça.

Côté suspension je suis déjà au réglagle 'souple', histoire de soulager les lombaires.

Autre question: est-il impensable de remplacer le pneu AR par une gomme plus tendre en gardant l'AV plus dure?

L'avis de M. Michelin :

"Les risques d’une pression insuffisante
> L’exemple le plus spectaculaire des conséquences du sous-gonflage est celui de la dislocation (ou éclatement).
Si l’on roule trop longtemps avec un pneu sous-gonflé, il s’échauffe, se dégrade, se disloque brutalement (d’où les morceaux de pneu que l’on voit parfois sur le bord des autoroutes), et le conducteur peut perdre le contrôle du véhicule.
> Un pneu sous-gonflé entraîne une mauvaise tenue de route.
Moins rigide, il rend imprécis les ordres de guidage du véhicule.
> Le sous-gonflage accélère l’usure du pneu en différents points de façon irrégulière.
> D’autres systèmes de sécurité qui dépendent du bon fonctionnement des pneus peuvent également se trouver dégradés : systèmes antipatinage et antibloquant, systèmes de régulation de la traction, etc.

> En cas de pluie, un pneu sous-gonflé augmente le risque d’aquaplanage.
En effet, le pneu parvient moins bien à évacuer la quantité d’eau nécessaire et ne peut plus adhérer parfaitement à la route."

Le texte complet ici :

Article sur le site de Michelin

Perso je trouve que les suspensions du burg 400 n'ont pas besoin d'etre assouplis, elle sont largement assez souple a mi course et j'ai tendance a les raffermir. Je sens mieux le scoot comme cela (mais je sens aussi mieux les pb de revettement)

Citation:

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Envoyé par Granturismo

L'avis de M. Michelin :

> En cas de pluie, un pneu sous-gonflé augmente le risque d’aquaplanage.
En effet, le pneu parvient moins bien à évacuer la quantité d’eau nécessaire et ne peut plus adhérer parfaitement à la route."

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D'une manière générale, il n'y a QUE sur circuit qu'on sous-gonfle délibérément ses pneus (encore, uniquement sur le sec), car dans ces conditions, le sous gonflage permet un échauffement plus important et rapide de la gomme -donc- un meilleur grip sur piste sèche mais aussi une usure nettement plus rapide du pneu. En gros, une séance d'essai + une trentaine de tours et hop, poubelle ! Certains roulent avec à peine 2 bars à l'AR...

Salut à tous,

Vous me faites froid dans le dos, j'ai des Brigestone Hoop également en monte d'origine sur mon Burgman tout neuf et je sais pas quoi penser quand je lis vos commentaires....

Olivier Sky(Burg)man

Je crois que nous avons déjà eu des discussions torrides sur la marque de pneumatiques à monter préférablement sur les Burg 400 et 650.
A haute vitesse, je crois me souvenir que les autres marques que Bridgestone créaient des louvoiements.

J'avais le choix entre Pirelli, Michelin et Bridgestone. Je n'ai pas vraiement hésité.