... si ca pouvait au moins rouler comme ca tout le temps :)
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@Brett +1
@krisscc
La vraie galère, c'est de de voir se taper les transports en commun : promiscuité, sentiment d'être pris pour du bétail, rames de métro trop peu nombreuses, parfums bon marché, sollicitations diverses... Et temps de trajets ! Lorsque je bossais à Levallois (banlieue Nord Ouest alors que je réside banlieue Est), je mettais entre 1h et 1h20 en métro (trajets plus longs le soir en mode sardine mouk) alors que le même trajet parcouru cheveux au vent au guidon de ma grisante monture prenait au pire 30 minutes et au mieux 20.
Franchement, y'a pas l'ombre d'une hésitation pour moi, et entre l'enfer supposé d'une circulation certes parfois stressante en 2 roues, et la corvée avérée de prendre le métro, mon choix est fait. Sans compter que songer à cette comparaison permet de relativiser les petits aléas de la circulation (feux non synchronisés, mec qui n'avance pas, camion poubelle dans une ruelle, etc). Le 2 roues à Paris, c'est véritablement une victoire sur le temps.
Je plussoie véhémentement.
On y gagne aussi la "prédictibilité" des temps de trajet, qu'on n'a évidemment pas en boitaroues, et dans une moindre mesure pas non plus en transports en commun (grèves, incidents...).
Depuis mon déménagement, mon trajet dodo-boulot me prend autant de temps en 2RM qu'en transport en commun.
Donc j'ai choisi transport en commun, mais, car il y a un mais,
- j'habite au terminus du RER donc pas de mal à trouver une place assise le matin,
- moins de 25mn de RER
- pas de changements,
- pas trop de monde.
Toutes ces raisons m'ont fait choisir les transports. Mais j'estime être un privilégié, car le reste du temps, ta description Lionel est tout à fait exacte.
Pour être tout à fait objectif, il faut tout de même rappeler (mais on le sait toustes) que se déplacer en 2RM au quotidien reste un luxe.
Un luxe ou un sacrifice ? si on reprend ta description anxiogène des transports, dans ce cas pas d'autre choix que de payer le tarif fort pour palier a sa phobie.
Le luxe serait alors d'y aller en voiture et d'en occuper qu'une place sur les 5.