Re : Bougie HS - il était une fois...
Petit résumé des chapitres précédents
Suite aux arrêts intempestifs de son moteur aux feux-rouges, le propriétaire de ce beau et fier destrier d'à peine 7 mois avait du l'amener à 4 reprises chez son palefrenier afin de pouvoir à nouveau cavaler sur sa monture.
On avait d'abord retiré le calculateur de la bête, puis la sonde lambda, ensuite la bobine, on avait ensuite disséqué toutes les connexions nerveuses pour finir par trouver un nerf sectionné qu'on avait recousu à peu de frais.
Quant au cavalier, en plus de perdre son temps et son plaisir – essentiel – à chevaucher la verte plaine de son Royaume, il avait également perdu la clé magique qui détenait le secret informatique des organes du cheval mécanique, permettant ses liftings périodiques et ses opérations chirurgicales essentielles.
Ladite clé, consciente de sa valeur et las d'être transbahutée sans cesse du Palais à l'écurie, à chaque fois coincée entre des pièces sonnantes et trébuchantes dans la bourse de son Maître, avait profité du 4 ème voyage pour se faire la malle.
Pressé qu'il était et excédé de tous ces contretemps, son maître l'avait en effet enfournée à la hâte et sans précaution dans la poche de son pantalon et elle était restée accrochée par son appendice caoutchoutée à l'ourlet de la poche en question.
http://img695.imageshack.us/img695/7...anspondeur.jpg
A l'affut du bon moment, elle avait réussi à sauter sans attirer l'attention, profitant d'un bond du destrier évitant une ornière du chemin abîmé par l'hiver.
Après l'avoir cherchée sans relâche, son maître s'était résolu à remplacer la clé magique, au grand dam de l'Argentier du Royaume qui trouvait la note bien salée.
La tentative de culpabilisation du serrurier de la Conciergerie, qui était le seul à savoir fabriquer les clés magiques et le savait fort bien, un certain Pageot dont l'histoire retiendra le nom non sans l'avoir un peu déformé, la tentative de culpabilisation, disais-je, avait finalement abouti à une offre de rabais de 500€ sur un nouvel attelage de 37 chevaux, geste commercial couvrant presque la facture de la réparation qui se montait elle à 625€.
Et ladite facture avait elle-même été réduite de 15% par le propriétaire du haras où avait été achetée la bête, visiblement marri des mésaventures de son poulain.
Tout semblait donc bien qui finissait bien...mais l'histoire, à ce que l'on sait, ne s'arrête pas là.
Elle est à suivre donc dans un prochain épisode