J'allais justement te demander à quoi tu roulais...mais là, je ne crois pas que l'essence éthylique soit recommandée pour notre engin. Elle corrode à terme les joints.
Version imprimable
J'allais justement te demander à quoi tu roulais...mais là, je ne crois pas que l'essence éthylique soit recommandée pour notre engin. Elle corrode à terme les joints.
Oui c'est ce qu'il se dit. Dans le manuel honda il est indiquer que l'on peut en mettre. En général j'utilise du SP95 ou du SP98, mais le jour où j'avais fait le pleins la station service n'avais pas de SP95 et le SP98 avait une longue file d'attente.
La plus part du temps je fais au moins 335/345 km en rajoutant au moment du pleins en moyenne 13,50L en roulant normalement avec quelques bonnes accélérations
Bonne route à tous.
SP95E10; dans mon manuel il ne figure pas, mais c'est vrai qu'il date de 2009.
En tout cas, en déplacement urbain, je passe de 4.7 en été à 5l/100 actuellement avec le refroidissement des températures, pour un 400cc. L'allongement du temps de chauffe du moteur avant de prendre la route y est sûrement pour beaucoup.
Lors des randos d'été, en roulage régulier, je descends à 4.3 au mieux.
Oui il est vrai que lorsque la température baisse la consommation augmente un peu :
Premier élément : la densité de l’air augmente à mesure qu’il se refroidit.
L’air étant plus dense, le mélange air-carburant est plus riche. Pour la même ouverture des papillons, la quantité de carburant injectée sera supérieure.
De plus, la résistance aérodynamique augmente également : la moto doit fournir plus de puissance (et donc consommer plus) pour entrer dans l’air et maintenir la même vitesse.
De ce fait, rouler à la même vitesse que d’habitude entraîne nécessairement une consommation supérieure d’essence.
La seule façon de compenser est de rouler moins vite.
Deuxième élément : la baisse de température entraîne une baisse de la pression de gonflage des pneus.
A pression affichée au manomètre égale, la pression réelle est plus basse par temps froid. Les pneus sont en réalité légèrement sous-gonflés (à froid), ce qui augmente les frottements, donc la déperdition de puissance, donc la consommation de carburant… toujours pour rouler à la même vitesse que d’habitude, s’entend.
Troisième élément : le moteur reste froid plus longtemps.
Par temps froid, le moteur atteint sa température de fonctionnement optimale plus tard. Le temps d’atteindre cette température de fonctionnement, il fonctionne plus longtemps avec un moins bon rendement, ce qui demande un mélange plus riche.
Sur de courts trajets, avec de fréquents arrêts et redémarrages, cela entraîne une forte augmentation de la consommation.
Quatrième élément : la densité de l’essence varie en fonction de la température.
Quand la température augmente, l’essence se dilate, elle cherche à occuper un plus grand espace et si elle est confinée, elle dégorge du réservoir.
Si la température descend, elle se densifie. A volume égal injecté, on consommera donc une plus grande quantité d’essence.
Et pour ceux qui utilisent des éléments chauffant :
Pourquoi on consomme plus l’hiver
Avec l’arrivée des premiers frimas, ceux qui continuent à rouler peuvent remarquer une augmentation (de l’ordre de 10 à 20%) de la consommation de carburant de leur deux-roues moteurs. Pour quelles raisons ? Comme souvent à moto, c’est une question de lois physiques.
Les conditions météorologiques (pluie, nuit, brouillard, verglas…) auront une conséquence évidente sur la consommation d’essence.
Un même motard roule bien évidemment de façon différente par beau temps que par mauvais temps, sur une route mouillée que sur une chaussée sèche. Les accélérations moins brutales, les freinages plus anticipés, une vitesse moyenne généralement moindre… diminuent la consommation.
Même par temps sec, qu’il fasse chaud ou froid, pour un même trajet à la même allure, d’autres paramètres influent sur la consommation de carburant : la température ambiante certes, mais aussi la pression atmosphérique et tout simplement le sens et la force du vent.
Mais par temps froid, toutes choses égales par ailleurs, une moto consomme forcément plus.
Et plus il fait froid, plus elle consomme.
Pourquoi ?
Premier élément : la densité de l’air augmente à mesure qu’il se refroidit.
L’air étant plus dense, le mélange air-carburant est plus riche. Pour la même ouverture des papillons, la quantité de carburant injectée sera supérieure.
De plus, la résistance aérodynamique augmente également : la moto doit fournir plus de puissance (et donc consommer plus) pour entrer dans l’air et maintenir la même vitesse.
De ce fait, rouler à la même vitesse que d’habitude entraîne nécessairement une consommation supérieure d’essence.
La seule façon de compenser est de rouler moins vite.
Deuxième élément : la baisse de température entraîne une baisse de la pression de gonflage des pneus.
A pression affichée au manomètre égale, la pression réelle est plus basse par temps froid. Les pneus sont en réalité légèrement sous-gonflés (à froid), ce qui augmente les frottements, donc la déperdition de puissance, donc la consommation de carburant… toujours pour rouler à la même vitesse que d’habitude, s’entend.
Troisième élément : le moteur reste froid plus longtemps.
Par temps froid, le moteur atteint sa température de fonctionnement optimale plus tard. Le temps d’atteindre cette température de fonctionnement, il fonctionne plus longtemps avec un moins bon rendement, ce qui demande un mélange plus riche.
Sur de courts trajets, avec de fréquents arrêts et redémarrages, cela entraîne une forte augmentation de la consommation.
Quatrième élément : la densité de l’essence varie en fonction de la température.
Quand la température augmente, l’essence se dilate, elle cherche à occuper un plus grand espace et si elle est confinée, elle dégorge du réservoir.
Si la température descend, elle se densifie. A volume égal injecté, on consommera donc une plus grande quantité d’essence.
Cinquième élément : les accessoires chauffants
Les équipements chauffants sur une moto (poignées chauffantes, gants chauffants, etc.) consomment de l’électricité, laquelle est fournie par l’alternateur, entraîné par le moteur.
Une partie croissante de l’effort du moteur étant dépensé pour faire tourner l’alternateur, là encore, il faut accélérer plus fort, faire tourner le moteur à un régime supérieur pour rouler à la même vitesse que sans ces accessoires électriques.
Un seul de ces éléments suffit à créer une augmentation de la consommation, même légère, de quelques centilitres.
La conjonction de deux ou plus entraîne cette surconsommation de l’ordre de 10% que nous observons tous en hiver. Un paramètre à prendre en compte quand on part pour un long trajet dans des contrées pas toujours bien desservies en stations d’essence ou quand on a l’habitude de ne faire qu’un seul plein par semaine sur une moto dépourvue de jauge d’essence.
Et bien merci pour ton post si bien documenté Serval ! On imagine pas tous les phénomènes physiques en jeu pour produire autant de chaleur et, proportionnellement à l'énergie consommée, si peu de force motrice...
A propos, concernant l'utilisation de l'E10, tu as noté des différences par rapport au SP95 ?
Salut Gozen. Pas de différence ressenti que se soit en accélération, reprise, souplesse moteur, vitesse de pointe, bruit ou vibration ni même pour la consommation. Faudrait faire le teste entre le SP95E10 et le SP98 pour voir peut être une différence. Je testerais quand je pourrais en partant d'un réservoir presque vide avec du SP95E10 puis rebelotte avec du SP98.
Salut Serval. Donc on peut dire que la grosse différence entre l'E10 et le SP95 ordinaire réside dans l'économie que tu fais sur le coût du carburant et la conso, qui est vraiment moindre. Entre 3.9 et 5l au 100, il n'y a pas photo !
Pour le SP98 on avait ouvert en son temps un sujet qui donnait une petite, toute petite différence de conso minorée pour le 98, compensée par le coût supérieur de ce carburant. Et sur les perfs, pas de mesure vraiment scientifique permettant de faire le choix définitif du 98.